
La nuit du chasseur, le film de 1955
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Night Of The Hunter (1955)
Sorti aux USA le 26 août 1955.
Sorti en France le 11 mai 1956.
Sorti en blu-ray américain le 16 novembre 2010 chez CRITERION (région A, anglais LPCM 1.0, pas de version ou sous-titres français).
Sorti en blu-ray français le 31 octobre 2012, coffret collector 1BR, 2DVD, 1CD (région B, anglais DTS HD MA 1.0, version française, sous-titres forcés), épuisé.
Sorti en blu-ray français le 4 septembre 2013 BR+DVD (région B, anglais DTS HD MA 1.0, version française, sous-titres forcés).
Ici l'article de ce blog sur le blu-ray américain de 2010 de la Nuit du Chasseur (1955)
De Charles Laughton (également scénariste), sur un scénario de James Agee, d'après le roman de Davis Grubb ; avec Robert Mitchum, Billy Chapin, Sally Jane Bruce, Shelley Winters, Lillian Gish.
Pour adultes et adolescents.
Rêve, mon petit, rêve
Rôde dans la nuit le chasseur
Gonfle ton cœur enfantin, de peur
La peur est juste un rêve
Alors rêve, mon petit, rêve…
La vieille dame disait : Alors vous vous souvenez les enfants comme je vous avais raconté dimanche dernier à propos du bon Seigneur qui montait jusqu’en haut de la montagne et parlait au peuple, et comme il disait « que soient bénis les cœurs purs car ils verront tous Dieu », et comme il disait que le Roi Salomon, dans toute sa gloire, n’était pas aussi merveilleux que les lys dans le pré ? Et je sais que vous n’oublierez pas « Ne juge pas sans quoi tu seras toi-même jugé », parce que je vous l’ai expliqué. Et puis le bon Seigneur vint à dire : « Méfiez-toi des faux prophètes, qui viennent à vous habillés en mouton, mais qui sont à l’intérieur des loups voraces. Tu les reconnaîtras à leurs fruits… »
Des enfants filent dans toutes les directions, tandis que l’un est resté face à l’arbre pour compter de cinq en cinq à toute vitesse jusqu’à cent. Il quitte l’arbre immédiatement, et va vers le seul garçon resté immobile devant la trappe ouverte de la cave de la maison voisine, et demande ce qui ne va pas. Le garçon immobile ne répond pas, mais pointe du doigt les jambes d’une jeune femme renversée au bas des marches de l’escalier. Tous les enfants se rassemblent devant la trappe.
Un arbre bon ne peut pas porter de fruits maléfiques, pas davantage que ne peut un arbre corrompu porter un fruit bon. De là, par leurs fruits, tu les reconnaîtras.
Sur la route qui quitte la maison, s’en va, joyeux et fier, un pasteur dans son automobile. Le pasteur parle tout seul et demande au Seigneur ce qu’il arrivera ensuite : une autre veuve ? Cela en fait déjà six, ou douze – il ne se souvient pas : le Seigneur n’a qu’à lui dire quelle sera la prochaine, il est déjà en route. Selon le pasteur, le Seigneur lui envoie toujours l’argent qu’il lui faut pour avancer et prêcher sa parole : une veuve avec une petite liaisse de billets cachés dans un pôt à sucre.
Comme il traverse une ville puis passe devant une église, le pasteur soupire : il se sent fatigué et pense que le Seigneur ne comprend pas sa fatigue. Selon le pasteur, le Seigneur comprend les meurtres parce que son Livre est plein de meurtres – mais il y a des choses que le Seigneur déteste, des choses qui sentent le parfum, des choses avec de la dentelle, des choses avec des cheveux bouclés… Et le pasteur de s’arrêter en ville pour se payer un spectacle de strip-teaseuse. Assis dans le noir, le pasteur grimace, son poing gauche tatoué « Haine » crispé sur sa cuisse. Il finit par rentrer son poing dans sa poche, et avec un clac, la lame de son couteau à cran d’arrêt jaillit de sa poche. Alors le pasteur lève les yeux au ciel et soupire : « il y en a trop : on ne peut pas tuer le monde entier. » C’est alors qu’un policier lui pose la main sur l’épaule : le pasteur conduit une voiture de tourisme immatriculée à Moundsville : et, pour le vol de cette voiture de tourisme, Harry Powell est condamné à passer trente jours au pénitencier de Moundsville. Lorsque Harry Powell tente de corriger le juge lorsque ce dernier prononce sa sentence, afin que le Juge l’appelle « Prêcheur » (Pasteur), le juge rétorque qu’un voleur de voiture ne peut être un homme de Dieu et maintient son verdict.
Ailleurs, dans une prairie remplie de fleurs, un garçon répare la poupée d’une petite fille. Soudain, leur père arrive en voiture au milieu du jardin. Son fils accoure, joyeux. Le père demande où est sa mère ; le fils répond qu’elle est partie faire des courses, puis remarque que son père saigne. Alors son père lui demande de l’écouter : la liasse de billet qu’il tient dans sa main droite (il a un révolver dans sa main gauche), il faut la cacher avant qu’ « ils » arrivent. Il y en aurait pour près de 10.000 dollars. Ils entendent alors une sirène de police arriver, tandis que le père envisage plusieurs cachettes, puis réalise où personne n’ira chercher l’argent.
Comme la police arrive, le père s’agenouille et dit à son fils : le garçon doit d’abord jurer qu’il s’occupera de la petite Pearl, sur sa vie. Ensuite il doit jurer qu’il ne dira jamais où l’argent est caché, même pas à sa mère. Le garçon jure et s’étonne d’avoir à garder le secret de sa mère, mais son père explique que le garçon a du bon sens, et pas sa mère, et il veut que cet argent revienne à son fils quand celui-ci aura grandi… Puis il se relève et demande au garçon de se redresser et de jurer solennellement, main levée, en répétant son serment : il protègera Perle sur sa vie et ne dira jamais où est l’argent. Quatre policiers arrivent, pistolet au point et appelle le père par son nom, Ben Harper. Puis ils plaquent le père à terre et l’emmène, choquant le garçon. Sa mère arrive. Le garçon, John, tourne simplement les talons et s'en va, tandis que sa mère prend sa petite sœur dans les bras.
Plus tard, Ben Harper est condamné à être pendu par le cou par le même juge que Harry Powell pour le meurtre de Ed Smiley et Corey South. Seulement, lorsqu’il partage sa cellule avec Harry Powell, il ne peut s’empêcher de parler dans son sommeil, et Harry Powell tente de lui faire avouer où il a caché l’argent. Harper se réveille et lui donne un coup de poing : Harry Powell a quand même entendu parler Harper d’enfants, et comme il tente de jouer sur la culpabilité de Harper quand à son double meurtre, Harper rétorque qu’il ne supportait pas l’idée de voir ses enfants mourir de faim comme tant d’autres sur les routes en cette période de Grande Dépression. Et comme Harper est conduit à la potence, Harry Powell remercie le Seigneur de l’avoir conduit en prison, dans la même cellule qu’un homme qui a laissé une veuve avec 10.000 dollars qui l’attendent bien cachés.



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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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La patrouille du temps, le recueil de nouvelles de 1960
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The Time Patrol (1955)
Sorti aux USA en 1955 dans The Magazine Of Science-fiction & Fantasy.
Sorti en France 1965 chez Marabout.
Sorti en France en 1982 chez J'ai Lu.
Réimprimé en France le 24 mai 1991 chez J'ai Lu.
Sorti en France 2005 chez éditions du Belial (nouvelle traduction augmentée d'un récit, "les chutes de Gibraltar").
De Poul Anderson.
Recueil de quatre nouvelles :
La patrouille du temps (1955, The Time Patrol)
Le grand roi (1959, Brave To Be A King)
Echec aux Mongols (1960, The Only Game In Town)
L'autre univers (1955, Delenda Est).
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Ingénieur mécanicien, Manse Everard répond à une petite annonce alléchante. Cependant, à la vue du représentant de son employeur, il s'inquiète déjà de savoir s'il est sur le point de travailler pour des espions. Everard est un ancien militaire, et tout en prétendant ne pas travailler pour une puissance étrangère, le mystérieux Mr. Gordon, à la physionomie mongole lui propose un test psychologique, à l'aide d'un instrument dont Everard ne comprend pas les inscriptions. Au bout de longs tests, Gordon annonce à Everard que sa candidature pour la Patrouille du temps est retenue, et Everard est en conséquence envoyé à l'Académie des Patrouilleurs Temporels située en Amérique de l'Ouest, 33 millions d'années avant Jésus Christ...
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Ce cycle de nouvelles est d’abord paru en magazine puis publié sous la forme d’un roman, d’abord partiellement puis progressivement dans des éditions augmenté. La Patrouille du Temps est en quelque sorte le manuel de ceux qui veulent écrire des voyages dans le temps.
En tout cas des voyages dans le temps qui suivent la conception la plus récente du temps selon H. G. Welles : le temps est une ligne de dominos représentant chacun un évènement, ; ce que fera l’agent temporel dans le passé fera tomber ou non les dominos depuis le passé jusqu'au présent du voyageur temporel et au-delà, dans le futur.
Pour l'agent qui se retrouvera pris dans la chute des dominos temporels, c’est la fin de partie, tout au moins jusqu’à ce qu’un agent venant du passé d'avant la chute de dominos parvienne à rétablir la ligne temporelle originale ; et ce même agent échappé du passé d'avant découvre en général la chute des dominos quand il croit pouvoir retrouver son présent et le découvre changé, en ce qui s'appelle désormais une uchronie.
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Le texte original de Poul Anderson de mai 1955 dans The Magazine Of Science-fiction & Fantasy.
THE TIME PATROL
MEN WANTED-21-40, pref. single, mil. or tech. exp., good physique, for high-pay work with foreign travel. Engineering Studies Co., 305 £. 45, 9-12 & 2-6.
"The work is, you understand, somewhat unusual," said Mr. Gordon. "And confidential. I trust you can keep a secret?"
"Normally," said Manse Everard. "Depends on what the secret is, of course."
Mr. Gordon smiled. It was a curious smile, a closed curve of his lips which was not quite like any Everard had seen before. He spoke easy colloquial General American, and wore an undistinguished business suit, but there was a foreignness over him which was more than dark complexion, beardless cheeks, and the incongruity of Mongolian eyes above a thin Caucasian nose. It was hard to place.
“We’re not spies, if that’s what you’re thinking,” he said.
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La traduction au plus proche.
Rech. hommes-21-40, célib. préf., mil. ou tech. exp., bonne forme, pour gros salaire avec voyage à l'étranger. Bureau d'Ingénierie Co., 305 £. 45, 9-12 & 2-6.
"Le travail est, vous comprenez, quelque peu inhabituel," dit Mr. Gordon. "Et confidentiel. Je suppose que vous savez garder un secret?"
« Normalement, dit Manse Everard. Ça dépend sur quoi porte le secret, bien sûr. »
Mr. Gordon sourit. C'était un curieux sourire, une courbe close de ses lèvres qui ne ressemblait à rien de ce que Everard eût déjà vu. Il parlait un américain courant informel avec un accent neutre, et portait un costume d'affaires banal, mais une extranéité à son sujet qui allait au-delà du teint foncé, des joues imberbes et de l'incongruité des yeux mongols au-dessus d'un nez fin de type caucasien. C’était difficile à cerner.
« Nous ne sommes pas des espions, si c'est ce que vous pensez, il dit. »
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La traduction de Bruno Martin de 1982 pour J’ai Lu.
La Patrouille du temps
1
On demande hommes, 21-40, préf, célib, spéc. mil. ou tech., bonne santé, pour travail bien rémun., voyages loint. Soc. d'Entrep. Méc. 305E. 45, 9-12 & 2-6.
— Vous comprenez qu'il s'agit d'un travail assez inhabituel, dit Mr. Gordon. Et confidentiel. Je pense que vous savez observer le secret ?
— Oui, en temps normal, fit Manse Everard. Cela dépend évidemment de la nature du secret.
Mr. Gordon sourit. Un sourire bizarre, une courbe serrée des lèvres qui ne ressemblait à rien que connût déjà Everard. Il parlait un américain courant et portait un complet d’affaire tout ordinaire, mais il se dégageait de lui une impression d’étrangeté qui ne venait pas uniquement de son teint bistre, de ses joues imberbes ou de l’incongruité de ses yeux mongols, effilés de part et d’autres de son nez mince et caucasien. C’était difficile à définir.
— Nous ne sommes pas des espions, si c’est à cela que vous pensez, dit-il.
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La traduction de Bruno Martin, révisée en 2005 par Pierre-Paul Durastanti pour Le Belial.
La Patrouille du temps
1
On demande hommes, 21-40, de préf, célib, exp. mil. ou tech., bonne condition physique, pour travail bien rémun., av. voyages à l'étranger. Bureau d'Ingénierie SA, 305E. 45, 9-12 & 2-6.
« Vous comprenez qu’il s’agit d’un travail assez inhabituel, dit M. Gordon. Et confidentiel. J’imagine que vous savez garder un secret ?
— En temps normal, répondit Manse Everard. Et tout dépend du secret. »
M. Gordon sourit — d’un sourire bizarre, une courbe des lèvres serrées telle qu’Everard n’en avait jamais vue. Il parlait un américain courant et portait un complet banal, mais il dégageait une étrangeté qui ne venait pas uniquement de son teint bistre, de ses joues imberbes ou de l’incongruité de ses yeux mongols, effilés de part et d’autres de son nez mince et caucasien. C’était difficile à définir.
— Nous ne sommes pas des espions, si c’est à cela que vous pensez, dit-il.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce livre.
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Les survivants de l'infini, le film de 1955
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This Island Earth (1955)
Traduction : cette île, la Terre.
Sorti aux USA le 1er juin 1955.
Sorti en France le 19 octobre 1955.
Sorti en blu-ray allemand le 30 octobre 2015.
Ici l'article de ce blog sur le blu-ray allemand de 2015.
De Joseph M. Newman, Jack Arnold. Avec Jeff Morrow, Faith Domergue, Rex Reason, Lance Fuller, Russell Johnson, Douglas Spencer, Robert Nichols. D'après la nouvelle de Raymond F. Jones (The Alien Machine).
Le professeur Cal Mitchum, également pilote d’essai, discute avec des journalistes des améliorations à apporter à un prototype, et de la conférence sur les applications de l’énergie atomique à laquelle il va assister. Puis il s’envole à destination de l’aéroport privé de Ryberg Corps Electronic. Il a une demi-heure de retard et s’amuse à des acrobaties au-dessus de l’aéroport quand il perd le contrôle de son appareil. Alors qu’il va s’écraser, un rayon vert l’entoure et remet l’avion d’aplomb, qui atterrit tout seul dans un étrange vrombissement. Pour son assistant, Wilson, les UFO sont devenus une réalité car il a vu le jet devenir vert. Cependant, Cal recommande le secret jusqu’à ce qu’ils sachent ce qui est arrivé.
Les deux hommes travaillent de fait sur un projet de micro-centrale atomique, mais le prototype n’est pas au point et prend facilement feu. Autre étrangeté, ils viennent de recevoir un nouveau modèle de condensateurs miniaturisés et plus résistant pour remplacer les condensateurs XC précédents, qui ont également frit. Ils testent le nouveau condensateur, le faisant exploser après avoir poussé bien au-delà du maximum imaginable. Après un appel au fournisseur, ils apprennent que celui-ci n’a pas encore envoyé les condensateurs en question. Cal veut alors savoir de quoi sont faits les étranges condensateurs, et n’arrive même pas à égratigner l’ampoule qui les contient. Il s'avère qu'ils ont reçu une quantité de caisses, accompagnées d’un manuel d’assemblage dont les pages sont dans une sorte de métal.
Cal veut absolument savoir ce que l’on peut construire avec, tandis que Wilson s’inquiète de plus en plus. Ils assemblent pas moins de 2000 composants à la main… et branchent la machine. Une voix sort alors de la machine et finit de les guider : il s’agit d’un écran vidéo sur lequel un homme aux cheveux blancs et au front haut se présentant comme Exeter lui annonce qu’ils ont passé le test d’attitude. L’homme représente un consortium à la recherche de gens aussi brillants que lui et parie sur la curiosité de Cal pour prendre une décision immédiate : il doit rejoindre leur équipe à bord d’un avion qui viendra le chercher dès le lendemain. Cal demande ce qui arrivera s’il refuse. L’homme lui demande de placer le manuel sur la table en face et de s’écarter, et un rayon embrase le manuel. Puis il leur demande de se reculer. Cal tente alors de débrancher la machine, mais elle se désintègre.
Si Wilson n’apprécie pas du tout, Cal annonce qu’il sera à bord de l’avion. Or, le lendemain matin, un brouillard à couper au couteau empêche tout atterrissage. Et pourtant, un avion atterrit sur la piste… L’engin semble complètement automatisé : aucun pilote à bord, un seul fauteuil passager, pas de hublots. Un écran triangulaire s’allume et lui souhaite la bienvenue, lui annonçant qu’il n’a pas besoin de ceinture de sécurité. Wilson supplie alors Cal de quitter l’avion, et la porte se referme. L’avion atterrit en Géorgie à la grande surprise de Cal, et il est accueilli par Ruth Adams, une jeune fille qu’il avait connu il y a long, mais celle-ci prétend ne plus être l’étudiante d’alors. Elle l’emmène en voiture vers ce qu’elle appelle « leur club », une grande maison luxueuse comprenant un laboratoire, mais également un vaste salon, une bibliothèque et de nombreux ascenseurs.








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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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Calendrier cinéma 1955
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Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1955. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.
Ici le calendrier cinéma pour 1956.
Ici le calendrier cinéma pour 1954.
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Annoncés pour octobre 1955
En France
20.000 Lieues sous les mers 1954*** (7 octobre, 20.000 Leagues Under The Sea)
Les survivants de l'infini 1955*** (ciné FR 19 octobre, This Island Earth)
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Annoncés pour septembre 1955
En France
En quatrième vitesse 1955**** (9 septembre, Kiss Me Deadly)
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Annoncés pour août 1955
Aux USA
La nuit du chasseur 1955**** (Night Of The Hunter)
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Annoncés pour juillet 1955
En Angleterre
It Came from Beneath the Sea 1955 (18 juillet , Le monstre vient de la mer)

Annoncés pour juin 1955
En France
It Came from Beneath the Sea 1955 (18 juin, Le monstre vient de la mer)
Aux USA
Les survivants de l'infini 1955*** (1er juin, This Island Earth)
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Annoncés pour mai 1955
Aux USA
En quatrième vitesse 1955**** (18 mai, Kiss Me Deadly)


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Annoncés pour avril 1955
En France
L'étrange créature du lac noir 1955*** (Ciné FR 13 avril, The Creature From The Black Lagoon 1954)
Aux USA
La conquête de l'Espace 1955* (20 avril, Conquest of Space)
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Annoncés pour janvier 1955
En France
Les diaboliques 1955**** (29 janvier)
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En quatrième vitesse, le film de 1955
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Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de En quatrième vitesse (1955)
Kiss Me Deadly (1955)
Traduction du titre original : Embrasse-moi à mort.
Noter qu'il existe au moins deux versions de ce film : cinéma fin censurée ; blu-ray fin rétablie.
Sorti aux USA le 18 mai 1955.
Sorti en France le 9 septembre 1955.
Sorti en blu-ray américain le 21 juin 2011 chez CRITERION (région A, pas de version ni sous-titres français).
Sorti en blu-ray français le 20 novembre 2013 chez CARLOTTA (région B, version française).
De Robert Aldrich, sur un scénario de A.I. Bezzerides, d'après le roman de Mickey Spillane. Avec Ralph Meeker, Cloris Leachman, Maxine Cooper, Gaby Rodgers, Albert Dekker, Paul Stewart, Juano Hernandez, Wesley Addy, Marian Carr, Nick Dennis.
Pour adultes et adolescents.
Une femme court sur une route isolée en pleine nuit. Elle fait en vain signe de s’arrêter à deux voitures, pour finalement se mettre juste devant une voiture de sport décapotable, qui sort de la route pour l’éviter.
C’est la voiture du détective Mike Hammer, un peu abîmée dans l’opération. Il la laisse cependant monter, mais elle ne cesse de sangloter, tout en essayant de reprendre son souffle. Quand enfin il lui demande de quoi il s’agit, elle ne répond pas, mais comme il présume qu’elle a fuit une tentative de viol, elle prétend que c’est le cas. Elle ne porte qu’un imperméable sur elle.
Puis ils arrivent à un barrage de police, où il entend dire des policiers qu’une femme s’est enfuit d’un asile. Hammer la fait passer pour son épouse, et ils passent le barrage. Elle explique alors qu’elle a été effectivement retenue dans un asile pour l’empêcher de parler, et que l’on lui a retiré ses vêtements pour l’empêcher de s’enfuir. Elle prétend cependant qu’elle ne peut lui en dire plus, pour le protéger.
Parce que sa roue avant droite est endommagée, Hammer finit par s’arrêter à une station service. La femme descend pour aller aux toilettes, tandis que l’employé de la station service enlève les branches d’un buisson restée coincée.
En revenant, la femme demande à l’employé de poster pour lui une enveloppe. Ils repartent, et elle s’excuse d’avoir provoqué l’accident. Puis elle lui dit que selon elle, Mike Hammer est un égoïste, qui ne s’engagera jamais, seulement amoureux de lui-même.
Hammer lui demande alors son nom, mais elle refuse de lui donner puisqu’elle est une échappée de l’asile. Elle finit par avouer qu’elle s’appelle Christina, puis elle lui demande de se souvenir d’elle si jamais ils n’arrivent jamais à l’arrêt de bus où il doit la déposer. Alors une voiture leur coupe la route.
Hammer est inconscient sur un lit sans matelas. Pendant ce temps, Christina ne cesse de hurler tandis que deux hommes la torture. Quand Hammer reprend conscience, les hommes prétendent réveiller Christina, qui selon eux, s’est évanouie.
Leur chef leur fait remarquer que réveiller une morte, cela s’appelle de la résurrection. Ils réinstallent Hammer à son volant et le corps de Christina sur le siège du passager, et pousse la voiture dans un ravin.
Trois jours plus tard, Hammer se réveille dans un lit d’hôpital, avec sa secrétaire Velda, à laquelle il reproche immédiatement de n’être jamais là quand il a besoin d’elle, ce à quoi elle répond qu’il n’a jamais besoin d’elle quand elle est là. Elle lui souffle alors que Pal, l’inspecteur de police qu’il connaît bien, est là.
Mais quand Pal arrive, Mike ne dit rien. Plus tard il est interrogé par un comité d’enquête, mais refuse de parler, au motif qu’il ne souhaite pas que l’on essaie de le tuer à nouveau. Mike retrouve Pat, qui a bien vu que Mike veut enquêter sur l’affaire. Mike s’étonne cependant qu’un simple meurtre de femme affole ainsi Washington, et présume à juste titre qu’elle est lié à une affaire d’importance.



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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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