Chroniques de la Science-Fiction du 16 décembre 2024
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 68
Chroniques de la Science-Fiction #2024-12-16
Numéro précédent <> Numéro suivant.
Téléchargez ici l'exemplaire gratuit .pdf 8 pages A5 couleurs.
Ici l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2024
Sorti le 12 décembre 2024 (première édition).
De David Sicé.
Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraîtra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.
Désormais, l'exemplaire .pdf ne contient plus que le calendrier des diffusions et des sorties de la semaine, reproduit ci-dessous.
***
Les sorties de la semaine du 16 décembre 2024
Noter que cette actualité ne couvre pas les films d’exploitation.
Noter que les dates de diffusion et titres d'épisodes peuvent changer jusqu'au dernier moment.
*
LUNDI 16 DECEMBRE 2024
TÉLÉVISION FR/US/INT
What We Do In The Shadows 2024 S6E11: The Final (comft, 16/12, CW) fin série
BLU-RAY UK+US
Never Let Go = Motherland 2024 (horr. Fantast. Br, 16/12, LIONSGATE UK)
Signs 2002 (invasion ET ?, M. Night Shyamalan, 4K+br, 16/12, VF, DISNEY UK)
The Sixth Sense 1999** (fantôme, 4K+br, 16/12, VF, DISNEY UK)
Demolition Man 1993**** (satire prospect, br, 16/12, 4K le 16/12, ARROW UK)
Willow 1988** (fantasy, sorcier, 4K+br, 16/12, VF, DISNEY UK)
The Comeback 1978 (slasher fantôme, br, 16/12, 88 FILMS UK)
Three Wishes for Cinderella 1973 (conte, br, 16/12, SECOND RUN UK)
Kubo And The Two Strings 2016** (animé, ftz, 4K+br, 16/12, VF, ALL ANIME UK)
ParaNorman 2012** (animé, fantôme, 4K+br, 16/12, VF, ALL ANIME UK)
Daryl Dixon 2024* S2 ou 1+2 (série apozomb, 2br/saison, 16/12, ACORN UK)
See 2019* S1 ou 2 ou 3 ou 1+2+3 (postapowoke, 2br / saison, 16/12, FITH UK)
Hammer House of Horror 1980** (La maison de tous les cauchemars, série antho, horreur fantast. 2br, 16/12, SPIRIT UK)
Attack On Titan 2013** S1 ou2 ou3 (gore, 2br+2dvd/saison 16/12 CRUNCHY UK)
*
MARDI 17 DECEMBRE 2024
CINE US/INT
Little Mermaid 2024 (fantasy urbaine horrifique ? 17/12, VOD US)
TÉLÉVISION INT
Skeleton Crew 2024* S1E04 (faux starwars, 17/12, DISNEY MOINS INT+FR)
BLU-RAY US
Hellboy The Crooked Man 2024** (ftsy urb. Lovecraft, br, 17/12, KETCHUP US)
Stir Of Echoes 1999**** (Hypnose, psi myst.horr, 4K+br, 17/12, LIONSGATE US)
The Faculty 1998**** (satire, invasion ET, 4K+br, 17/12, SHOUT US)
Demolition Man 1993**** (satire prospect, 4K+br, 17/12, ARROW US)
The Land That Time Forgot 1974 (monde perdu, br, 17/12, SANDPIPER US)
Transformers One 2024 (animé, robot gé woke, 4K°br, 17/12, PARAMOUNT US)
Daryl Dixon 2024* S2 (série apozomb, 2br/saison, 17/12, ACORN US)
Severance 2022* S1 (série télé, cyberpunk woke, 3br, 17/12, FITH SEASON US)
Tokyo Ghoul 2014 S1-3+2 OVA (série ani, 8br, 17/12, 10e anniv. CRUNCHY US)
Attack On Titan 2013** S1 ou2 ou3 (gore, 2br+2dvd/saison 17/12 CRUNCHY US)
*
MERCREDI 18 DECEMBRE 2024
CINE FR+INT
Wallace & Gromit : Vengeance Most Fowl 2024 (cyberfantasy, 18/12/2024, avancé du 3 janvier 2025, NETFLIX)
Kraven The Hunter 2024 (super woke 18/12, ciné FR)
Vinski et la poudre magique 2021 (Vinski, superjeunesse 18/12, ciné FR)
BLU-RAY FR
Alien Romulus 2024* (fx Alien wokissime, 4K+br, 18/12, VF, DISNEY FR+NE)
Signs 2002 (invasion ET ?, M. Night Shyamalan, 4K+br, 18/12, VF, DISNEY FR)
Galaxy Quest 1999**** (comédie spaceop, 4K+br, 18/12, VF PARAMOUNT FR)
The Sixth Sense 1999** (fantôme, 4K+br, 18/12, VF, DISNEY FR)
Robin Hood 1991** (prince des voleurs, plagiat, 4K+br, 18/12, VF, ESC FR)
Willow 1988** (fantasy, sorcier, 4K+br, 18/12, VF, DISNEY FR+NE)
Nighteen Eighty Four 1984** (1984, dystopie 1984, 4k+br, 18/12, VF, RIMINI FR)
Les 7 samurai 1954**** (aventue, 4K+br, 18/12, STVF, THE JOKERS FR)
BLU-RAY IT
The PageMaster 1994 (animé, fantast.mond para, 18/12, STIT, SINISTER IT)
BLU-RAY AU
Les yeux sans visage 1960**** (horreur réal. fantas. 4K+br, 18/12, VF, UMBRELLA AU)
See 2019* S1-3 (postapo woke, 6 br, 11/12, ROADSHOW AU)
*
JEUDI 19 DECEMBRE 2024
CINE DE+IT
Flow 2024 (fable postapo, sans dialogue, 19/12, ciné DE)
TÉLÉVISION US/INT
Ghosts 2024** S4E08-9: A Very Arondekar Christmas (sitcom, 19/12, CBS US)
Creature Commandos 2024 S1E4 : Chasing Squirrels (sér ani 19/12, MAX US)
Lower Decks 2024* S5E10: The New Next Generation (série animée, woke faux Star Trek 19/12 PARAMOUNT+ US) Fin de la série
BLU-RAY FR
The crow 2024* (remake woke, 4K+ br, 19/12, VF, METROPOLITAN FR)
BLU-RAY DE
Megalopolis 2024** (utopie, br, 19/12, CONSTANTIN DE)
Transformers 2023 (robot gé, 3D+br, 19/12, TURBINE MEDIEN DE)
Bumblebee 2018 (robot gé, 3D+br, 19/12, TURBINE MEDIEN DE)
BLU-RAY IT
Godzilla Minus One 2023*** (monstre géant, 4K+2br, 19/12, PLAION IT)
Avatar 2009*** (planet opera, 4k+2br, 19/12, VF, EAGLE PICTURE IT)
Kubo 2016** (animé, fantasy asia., monstre, 4K+br, 19/12, VF,PLAION IT)
The Boxtrolls 2014** (animé, fantasy urb., monstre, 4K+br, 19/12, VF,PLAION IT)
ParaNorman 2012** (ani, fantastique fantôme, sorcier woke, 4K+br, 19/12, VF,PLAION IT)
Coraline 2009**** (ani, fantas.mondparamonstre, 4K+br, 19/12, VF, PLAION IT)
*
VENDREDI 20 DECEMBRE 2024
CINE US+UK+ES
Bodegón con fantasmas 2024 (comédie fantast. Fantôme, 20/12, ciné ES)
Le comte de Montecristo 2024 (av., 20/12, ciné US)
Vinski et la poudre magique 2021 (Vinski, superjeunesse 20/12, ciné ES)
TÉLÉVISION US/INT
Before 2024 S1E10: (20/12, APPLE INT+US) fin de saison
Silo 2024* S2E6: (dysto postapo, 20/12, APPLE MOINS INT+US)
Outlander 2024**S7E13: Hello, Goodbye (rom tp, 20/12, US NETFLIX)
BLU-RAY DE
Signs 2002 (invasion ET ?, M. Night Shyamalan, 4K+br, 20/12, VF, DISNEY DE)
The Sixth Sense 1999** (fantôme, 4K+br, 20/12, VF, DISNEY DE)
Willow 1988** (fantasy, sorcier, 4K+br, 20/12, VF, DISNEY DE)
Time Bandits 1981*** (comFanttemp,Gilliam, 4K+dvd, 20/12, PANDASTORM DE)
*
SAMEDI 21 ET DIMANCHE 22 DÉCEMBRE 2024
TELEVISION INT+US
Earth Abides 2024* S1E4-5: (postapo, woke, 22 /12, MGM+ US/ STAN AU)
Dune: Prophecy 2024 S1E6: The High-Handed Enemy (fx Dune, woke, 22 /12, HBO US) Fin de la saison
Ministerio del Tiempo 2015**** S02E07: …des braves 2/2 (22 /12, SYFY
***
Secret Level S01E01: Dungeons &Dragons, The Queen’s Cradle (2024)
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 41
Secret level S01E01 : Dungeons & Dragons, The Queen’s Cradle (2024)
Traduction : Cachots et dragons, le berceau de la reine.
Ici la page de ce blog consacrée à la série animée Secret Level 2024.
Diffusé à partir du 10 décembre 2024 sur PRIME INT/FR.
De Tim Miller et Dave Wilson, épisode réalisé par Maxime Luère, Léon Bérelle, Dominique Boidin, Rémi Kozyra, sur un scénario de K. D. Davila and Levin Menekse, produit par le studio français de Unit Image, supposément d'après une nouvelle de Brooke Bolander, avec les voix de Noah Manzoor, Madeleine Knight, Laura Wohlwend, Delroy Atkinson, Umulisa Gahiga, Paul Ridley, Rita Estevanovich et Tracy Wiles.
Pour adultes (débiles)
(Faux Donjons et Dragons ou fausse fantasy si nous parlons du jeu de rôles sur table original ou des romans, artificiel woke toxique) Le ciel étoilé, l’obscurité, des trucs qui bougent dedans, un chariot immobilisé en plein milieu d’un pré à découvert, à l’intérieur du chariot apparemment un fourgon cellulaire pseudo médiéval, un jeune homme ou une jeune femme crâne rasé avec des tatouages de partout vêtu d’une tunique apparemment sale avec des flashs de créature lézardesque flamboyante, bredouillant quelque chose comme « kaïma » et que les sous-titres semblent incapables de retranscrire, puis « s’il vous plait ».
Dans un monde médiéval ou antique (fantastique), il me semble que la coutume aurait été de réciter quelque formule de prière plus éloquentes : quand on demande s’il vous plait, on s’adresse à quelqu’un, et si on s’adresse à quelqu’un de supérieur à propos de phénomènes surnaturels, c’est en général à une divinité réputée ne pas écouter si vous n’y mettez pas les formes.
Puis subitement le supposé garçon se calme, regarde à travers les bêtes barreaux de bois aka pas suffisamment solides pour résister à la force humaine appliquée de manière localisée et persistante, pour ne voir d’abord que des arbres apparemment éclairées par un genre de pleine lune vraiment pas douée vu qu’on n’y voit rien depuis le début de l’épisode.
Des craquements de gens vraiment pas discrets quand il s’agit d’approcher un camp ennemi de nuit (mais qui ne faisaient pas de bruit au début de l’épisode), et un œil de type extraterrestre ou animal de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel LGPTQ (et ce malgré l’obscurité qui règne dans le chariot) se presse contre les barreaux, ce qui est tout de même achement imprudent quand on ne sait pas ce qu’il y a à l’intérieur d’un chariot à barraux, parce que c’est évident que le curieux risque d’y laisser au moins un globe oculaire, sinon les deux, rien qu’avec deux doigts humains en crochet aux ongles bien sales.
C’est alors que le ou la propriétaire du globe oculaire LGBTQ et le reste de ses poteaux potasses se mettent à hautes et intelligibles voix à papoter bien fort dans la nuit à quinze mètre maximum du grand feu de bois qui brûle au-devant du fourgon tel un phare pour attirer tous les égorgeurs et toutes les monstres de la région. Je n’ai rien vu pour traîner le chariot, mais c’est si confus et mal représenté qu’à une minute trente du début de l’épisode et après une minute de générique avec un logo animé se lisant quasiment SCREW LEVEL (niveau de baise), je ne m’étonne plus de rien.
Il s’agit d’un dialogue d’exposition : c’est un garçon à l’intérieur du fourgon, ils sont venus pour la prime, s’il est emprisonné c’est qu’il a des ennuis ou qu’il apporte des ennuis (non !?! pas possiiiiible !!!!) mais comme ils sont venus pour la prime, ces mercenaires prétendus aguerris devraient supposer que c’est le garçon qui a des ennuis.
Et là, je me demande : pourquoi ? Comment l’œil de ma Chatte Sauron serait-elle si c’est un garçon ou pas ? Et depuis quand des mercenaires se pointent au milieu de nulle part sur la base d’une prime sans savoir qui ou quoi ils sont censés secourir ? C’est une petite annonce instagram et ils sont payés en bitcoins ? Et s’ils ont la moindre expérience du mercenariat à n’importe quelle époque comment pourraient-il « assumer » ou « présumer » quoi que ce soit concernant la dangerosité du premier plouc venu prétendu enfermé dans un fourgon escorté par qui pour le compte de qui ?
Puis une femme (aka une wokette évidemment) proclame hors caméra que ce sont des terres sacrées protégées par (insérez votre patronyme bidon généré par intelligence artificielle ou en tirant des jetons de scrabble), et ajoute « Nous vous donnons une chance de… »
Or donc, vous êtes attaqué au beau milieu de la nuit sur votre terre sacrée alors que vous convoyez un prisonnier suffisamment important pour être enfermé dans un fourgon et vous prétendez ne pas attaquer vos agresseurs sans leur laisser une chance de vous zapper avec une boule de feu ou je ne sais quel autre pouvoir incendiaire qui ne déclenche pas immédiatement un incendie de forêt qui rôtira la totalité des voyageurs engoncés dans leurs armures lourdes flashy par le seul rayonnement de sa chaleur ?
(correction de luminosité appliquée sur la seconde version de chaque capture pour pouvoir distinguer quoi que ce soit)
(pas de correction appliquée sur ces captures suffisamment claires, mais cela aurait sans doute aidé à les rendre plus belles néanmoins)
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***
Amazing Stories, le numéro 1 d'avril 1926
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 53
Amazing Stories #001 (1926)
Traduction Histoires étonnantes.
Publicités toxiques
Présumé sorti en kiosque aux USA le 10 mars 1926 daté d'avril 1926, prix 25 cents, soit 4.46 dollars 2024 en tenant compte de l'inflation (idem en Euro du 7 décembre 2024)
De Hugo Gernsback, F. R. S. (rédacteur en chef), Dr. T. O'Conor Sloane, M. A., Ph. D. (directeur de publication).
Pour adultes et adolescents.
(revue littéraire de Science-fiction) Moins de publicité, plus d'investissement dans l'édito, moitié des fictions dans le domaine public, nous sommes avant la crise de 1929 et cela se ressent, quelque part. Le premier numéro d'Histoires étonnantes (ahurissantes, etc.) est rien moins qu'historique, quand bien même la Science-fiction s'appelle encore Scientifiction, ou fiction scientifique.
C'est d'ailleurs curieux de constater à quel point l'édito de Hugo Gernsback va rester le crédo de tout ce qui pourra être écrit ensuite à propos de la Science-fiction : Gernsback définit les précurseurs du genre comme étant grand-papa Poe et papas Jules Verne et H.G. Wells et hop, plus personne ne semble réaliser à quel point les mythes et légendes antiques et médiévaux ou modernes (dans le sens 16-18ème) sont à l'oeuvre.
Gernsback n'a pas tort quand à l'enrichissement plus ou moins scientifique ou l'inspiration que procure l'anticipation, mais c'est vrai pour tous les autres genres (littéraires) : n'importe quelle imagination humaine combiné à l'expérience humaine enrichi les autres dès lors que la volonté d'enrichir y est. Ce qui est l'exact opposé de la démarche d'écrire avec une intelligence artificielle coupée des réalités, et de s'attribuer les mérites d'auteurs pillés en vendant du récit ou de la vidéo ou de la musique monstre de Frankenstein.
Gernsback est également certain de tenir un nouveau filon tout neuf mais entre les lignes, il faut lire qu'il compte sur des récits liés à l'invasion du quotidien par les technologies, et c'est moins le merveilleux de la chose que l'ignorance et la naïveté béate qui expliquerait l'attrait de la jeunesse et du grand public pour une initiation divertissante à un domaine (en fait plusieurs) qu'ils ignorent ou dont ils ont complètement perdu le contrôle ou ne l'ont jamais eu : la science, comme l'électricité, c'est magique si on en croit la pub, les éditorialistes et les couvertures de la presse de vulgarisation ou les youtubeurs d'aujourd'hui, quand bien même ils prétendraient le contraire.
S'il est parfaitement vrai qu'un récit peut enseigner remarquablement, en particulier quant il est interactif, ce n'est quasiment jamais le cas des récits proposés, à moins que l'auteur ait une véritable expérience du domaine, la partage, et ne craint pas de voir sa littérature vite dépassée avec la marche du progrès, ou censurée, si par exemple l'auteur raconterait comment fabriquer une bombe (atomique sale) dans sa cuisine.
Enfin, même si la Science-fiction est censée s'opposer aux contes de fées d'antan et l'eau-de-rose ou l 'action d'aujourd'hui, il faudrait souligner à quel point ses auteurs représentent en réalité leur époque, bien plus que le futur ou le passé. Cela se voit particulièrement quand on rapproche les récits tombés dans le domaine public de ceux qui ne l'étaient pas encore alors, mais qui le sont aujourd'hui. Ce n'est pas que le style et le vocabulaire, mais la manière d'interpréter.
Cette interprétation revient d'ordinaire au traducteur, donc pour les courts extraits basculés de l'anglais vers le français, c'est pour ma poire ce coup-ci, mais pour avoir testé et encore testé la traduction électronique et les interprétations plus que foireuses des intelligences artificielles dont dépendent déjà aujourd'hui énormément de gens censés être capables de réfléchir et traduire par eux-mêmes, et apparemment toute la génération Z et leurs jeunes professeurs, je peux garantir que ce qu'il y a à comprendre réellement de la pensée des auteurs humains d'hier comme d'aujourd'hui est en train de se perdre complètement en un clic sur "(nom grotesque de la bêtise artificielle censurée du moment) va vous résumer et expliquer tout ça en un clic et si vous pensez autrement c'est que vous êtes raciste / sexiste / transphobe etc."
Mais pour l'heure, tout internaute peut encore se sortir les doigts du cul, si vous me passez l'expression, et rebrancher son cerveau avant que les neurones aient fondus et lui soient ressortis par n'importe quel orifice naturel ou pas : lisez, relisez, créez de nouveau et pratiquez les autres langues autant que vos langues maternelles, et il y en a plusieurs de cachées dans toute langue réputée unique, quand bien même l'école selon nos dictatures vous aura probablement dégoûté exactement comme on dresse des cobayes à faire et à dire n'importe quoi à coups de chocs électriques.
A part ça, et comme pour Astounding Stories, et comme à chaque fois que j'ai l'occasion de rouvrir un vieux magazine ou compulser un témoignage même de la plus haute antiquité, c'est... étonnant ? ahurissant ? Stupédiant ? ... à quel point un paragraphe au détour d'une page se met à résonner de manière souvent dérangeante avec l'actualité, comme si (re)brancher son cerveau humain d'un auteur humain du passé donnait une espèce de vision 3D (4D, 5D etc.) du monde réel qui nous entoure, quand on s'affranchit de quelques siècles et du lavage de cerveau actuel.
Sûr, cela ne fonctionnera peut-être pas aussi bien avec de l'eau de rose ou du copié-collé d'aventure etc... ou quelques pages de baratins publicitaires qui nous prennent au moins autant pour des c.ns que la totalité de nos écrans et nos radios aujourd'hui, mais au moins c'est plus facile à constater. Et à propos de prendre les gens pour des c.ns avez-vous réalisé l'effet ouf de l'inflation cumulée : quand on vous raconte que tel film ricain aujourd'hui a battu le moindre record de recette ou de budget, imaginez la même recette réduite ou le même budget au pro-rata de l'inflation de l'époque des années 1920 ou 1930.
Et cela reste vrai pour toutes les décennies qui suivront : jamais la production et l'édition n'ont été en réalité si fauchés et misérables qu'aujourd'hui : quand Gernsback dit avoir investi pour vous fournir les meilleurs récits, c'est qu'il a certainement investi une fois corrigé l'inflation accumulée, des sommes considérables en comparaison de ce qui est réellement investi pour fournir de l'inspiration enrichissante à nos populations en 2024 et depuis plusieurs décennies déjà.
Et je n'ai vu ni publicité pour cigarettes, ni pour se faire traiter au radium.
Sans doute attendre encore un peu ? Ou bien les diplômes de la rédaction et de la direction y seraient pour quelque chose ?
***
Les numéros de pages imprimés à l'intérieur ne tiennent pas compte des quatre pages de couverture.
p. 4 =page 2 : sommaire. "La couverture illustre une scène intéressante de "Off on a Comet" inclus dans ce numéro. Saturne et ses anneaux dans une vue rapprochés sont détourés sur fond du ciel."
"Amazing Stories est publié le 10 de chaque mois. Il y a 12 numéros par année. L'abonnement est de 2.50 dollars (44.56 dollars 2024 idem euro) par an aux USA et possessions, 3 dollars (53.47 dollars 2024, idem en euro) au Canada et à l'étranger. Les pièces et timbres Etats-Uniens sont acceptés (pas les pièces et timbres étrangers, un exemplaire d'échantillon sera gratuitement envoyé à la demande... Toutes les contributions acceptées sont payées à publication. Amazing Stories est en vente dans tous les kiosques des Etats-Unis et du Canada. Agents européens S. J Wise et Cie 40 place verte, Antwerp, Belgique. Imprimé aux U. S. A."
*
p.5 : Ours et Edito de Hugo Gernsback, F. R. S.
De la fiction extravagante aujourd'hui... à la froide réalité de demain.
Une nouvelle sorte de magazine
Un autre magazine de fiction ! Au premier abord, il semble impossible qu'il puisse y avoir de la place pour un autre magazine de fiction dans ce pays. Le lecteur pourrait aussi bien se demander : "N'y en a-t-il pas assez déjà dans les plusieurs centaines qui paraissent à ce jour ?" Vrai. Mais ceci n'est pas "un autre magazine de fiction," AMAZING STORIES est un nouveau genre de magazine de fiction ! Il est entièrement neuf, -- entièrement différent --- quelque chose qui n'a jamais été fait avant dans ce pays. En conséquence, Amazong Stories mérite votre attention et votre intérêt.
Il existe des magazines ordinaires, du type avec des histoires d'amour et de l'érotisme, de l'aventure et ainsi de suite. Mais un magazine de "Scientifiction" est un pionnier dans son domaine en Amérique.
Par "Scientifiction" je parle du type d'histoire à la Jules Verne, H. G. Wells, et Edgar Allan Poe--- une romance charmante mêlée de fait scientifique et de vision prophétique. Pendant un grand nombre d'années, les récits de cette nature paraissaient des magazines frères de AMAZING STORIES-- "SCIENCE ET INVENTION" et "RADIO NEWS".
Mais avec la demande toujours plus grande qui nous est faites pour ce genre d'histoire, et davantage encore, il ne restait qu'une seule chose à faire-- publier un magazine où le type d'histoire de fiction scientifique devait être publié exclusivement désormais. Dans cet objectif, nous avons planifié de manière élaborée, n'épargnant ni temps ni argent.
Edgar Allan Poe pourrait très bien être qualifié de père de la "Scientifiction". C'est lui qui réellement se trouve à l'origine de la romance, tissée astucieusement d'une trame scientifique filant autour et à l'intérieur du récit. Un peu plus tardivement arriva H. G. Wells dont les histoires de scientifiction, comme celles de ses précurseurs, sont devenues fameuses et immortelles.
On doit se rappeler que nous vivons dans un monde entièrement nouveau. Il y a deux cents années, les récits de ce genre n'étaient pas possibles. La Science, à travers ses branches variées de la mécaniques, l'électricité, l'astronomie etc. pénètre si intimement toutes nos vies de nos jours, et nous sommes tellement immergés par cette science, que nous sommes devenus plutôt enclins à considérer les nouvelles inventions et les nouvelles découvertes comme certaines. Notre mode de vie tout entier a changé avec le progrès actuel, et c'est sans étonnement ou presque, de ce fait, que de nombreuses situations fantastiques -- impossibles il y a 100 ans -- surviennent aujourd'hui. Et c'est dans ces situations que les nouveaux romanciers trouvent leur plus grande inspiration.
Non seulement ces contes étonnants font des lectures prodigieusement intéressantes-- mais ils sont toujours instructifs. Ils procurent une connaissance que nous ne pourrions possiblement pas obtenir autrement --- et ils la procurent sous une forme particulièrement savoureuse. Car les meilleurs de ces écrivains modernes de scientifiction ont le don de communiquer la connaissance et même l'inspiration, sans même nous faire réaliser une seule fois que nous sommes en train d'apprendre.
Et pas seulement cela ! Poe, Verne, Wells, Bellamy et tant d'autres se sont révélés de réels prophètes. Des prophéties faites dans nombre de leurs histoires étonnantes sont en cours de réalisation --- et ont été réalisées. Prenez par exemple le sous-mari fantastique du récit le plus fameux de Jules Vernes, Vingt mille lieux sous les mers". Il aura prédit l'existence des sous-marins de notre époque pratiquement jusqu'au dernier boulon ! Les nouvelles inventions qu'illustrent la Scientifiction d'aujourd'hui ne sont pas du tout des accomplissements impossibles pour demain. Beaucoup de récit scientifique destiné à devenir historiquemeent pertinent sont encore à écrire et le magazine AMAZING STORIES sera le support qui vous apportera de tels récits. La postérité les désignera comme étant celles qui auront tracés une nouvelle voie, pas seulement littéraire et fictionnelle, mais également en terme de progrès.
Nous qui publions AMAZING STORIES réalisont la grande responsabilité de cette mission, et n'épargneront aucune énergie pour parvenir à vous présenter, chaque mois, le meilleur que cette sorte de littérature puisse vous offrir...
...A quel point ce magazine sera bon à l'avenir dépendra de vous. Lisez AMAZING STORIES-- persuadez vos mis de le lire, et ensuite écrivez-nous pour nous dire ce que vous en avez pensé. La critique constructif nous sera bienvenue-- car c'est seulement de cette manière que nous apprendront comment vous satisfaire.
*
p.6 = page 4 : Off on a Comet--or Hector Servadac (Parti sur une comète, ou Hector Servadac), par Jules Verne (NDT : roman de 1877).
LIVRE 1, CHAPITRE 1, UN DEFI. "Rien, Monsieur, ne pourrait m'induire à renoncer à ma revendication" "Je suis désolé, Comte, mais dans une telle affaire, vos avis ne peuvent changer le mien" "Mais permettez-moi de souligner que mon âge supérieur me donne droit de préséance sans contestation possible." "Un âge supérieur, je l'affirme, dans une affaire de cette sorte, ne peut en aucun cas vous garantir un quelconque droit de préséance." "Alors, Capitaine, il ne me reste aucune autre alternative que de vous faire plier par la pointe de mon épée." "Comme il vous plaira, Comte; mais ni l'épée, ni le pistolet ne pourra me faire abandonner mes prérogatives. Voici ma carte." "Et voici la mienne." Cette rapide altercation mit point final à l'échange formel des noms des disputants. Sur l'une des cartes était inscrit : Capitaine Hector Servadac, officier de bord du Mostaganem ; et sur l'autre figurait le titre : Comte Vassili Timascheff, à bord du schooner (NDT voilier) Dobryna.
*
p. 59 = 57: The New Accelerator (Le nouvel accélérateur), par H. G. Wells.
Certainement, si jamais un homme devait trouver une guinée alors qu'il cherchait une épingle, ce serait mon bon ami le professeur Gibberne. J'avais entendu parler d'enquêteurs qui dépassaient leurs objectifs, mais jamais vraiment à l'aulne de ce que celui-ci avait accompli. Il avait réellement, cette fois, peu importait la mesure, et cela sans aucun soupçon d'exagération dans l'expression, découvert quelque chose qui devait révolutionner la vie humaine. Et cela, simplement alors qu'il était en quête d'un stimulant des nerfs qui auraient pu permettre aux gens languides de faire face aux stress de notre époque éreintante. J'ai déjà plusieurs fois goûté à ce produit et je ne peux mieux décrire l'effet que la chose eût sur moi. Que des expériences stupéfiantes soient en réserve pour tout ceux en quête de nouvelles sensations vous sera suffisamment évident plus bas.
Potentiellement toxique : Ce bon professeur Gibberne aurait-il inventé la méta-amphétamine ou quelque autre fructueux commerce aux répercussions illimités sur les sociétés humaines ?
*
p. 64 = 62 : The Man From the Atom (L'homme de l'Atome) par G. Peyton Wertenbaker.
Je suis une âme perdue et j'ai le mal du pays. Oui, le mal du pays. Et pourtant combien est vain le mal du pays pour quelqu'un qui n'a pas de pays ! Je ne peux qu'avoir mal d'un pays qui a disparu. Car mon pays s'en est allé des millions d'années de cela, et il n'existe plus la moindre trace de son existence d'autrefois. Des millions d'années de cela, je vous le dis en toute honnêteté et en toute sincérité. Mais je dois vous raconter toute l'histoire-- bien qu'il n'existât plus aucun être humain pour la comprendre.
Je me souviens très bien de ce matin où mon ami le professeur Martyn me réclama pour une affaire de la plus grande importance. Peut-être devrais-je expliquer que le professeur était l'un de ces mystérieux parias, de ces génies que la Science ne reconnaîtrait pas parce qu'il aura méprisé la mesquinerie des représentants de la Science. Martyn était en tout premier lieu un scientifique, mais il était presque autant un homme d'une intense imagination, et où l'être humain ordinaire rampe de détail en détail et requiert la complétion d'un modèle pour pouvoir visualiser le résultat de ses recherches, le professeur Martyn saisissait d'abord le résultat d'importance des recherches qu'il aurait envisagée, et les répercussions les plus vastes et les plus éloignées, avant de construire, l'objectif à atteindre en vue.
*
p. 69 = 67 : The Thing From--Outside (la chose venu du Dehors) par George Allen England.
Ils étaient assis autour de leur feu de camp, une petite expédition d'américain se retirant vers le sud de la Baie de l'Hudson avant la menace imminente de l'arrivée du froid. Assis là, stoïques, émerveillés par le Nord et lassés par l'effort que la randonnée de la journée avait réclamé à leurs âmes. Les trois hommes fumaient. Les deux femmes se serraient l'une contre l'autre. La lueur de l'âtre rehaussait leurs visages contre la nuit lugubre au milieu des pins nains. Un murmure cascadant racontait la hâte qu'avait la rivière Albany d'échapper à la contrée désolée pour se jeter dans la Baie. "Je ne vois pas en quoi une simple empreinte circulaire laissée sur une corniche aurait pu faire fuir nos guides...", déclara le professeur Thorburn. Sa voix était aussi desséchée que sa personnalité toute entière. "Tout à fait extraordinaire." "Eux savaient de quoi il s'agissait, d'accord, lui répondit Jandron, le géologue de l'expédition. "Tout comme moi..."
*
p. 76 = 74: The Man Who Saved the Earth (L'homme qui sauva la Terre) par Austin Hall.
CHAPITRE 1 : LE COMMENCEMENT. Même au commencement. Dès le début, toute l'affaire avait la précision d'une mécanique. La destinée, et son art -- et la merveilleuse providence qui veillait sur l'être humain et son futur. Toute l'affaire était implacable : l'incident, le process, la calamité, et le martyre. En méditant sur ce désastre, il se pourrait que nous y ayons tous gagné en sagesse. Alors revenons en arrière.
Un jour torride de juillet. Un soleil sans pitié et une rue qui titube, des milliers qui ahanent, se traînent, la tête nue, des éventails et des ombrelles; la vengeance étouffante d'un authentique jour d'été. Un jour à faire éclater les pneus, de pavés brûlants, de mines ravagées, de migraines à rêver de plages, de feuillages ombragées à proximité d'eau éclaboussée, une journée de rêves brisés et d'espoirs sans fin.
Peut-être que la Destinée fit le choix de ce jour à cause de sa chaleur et peut-être à cause du bénéfice naturel pour la fécondité. Nous n'avons aucun moyen de le savoir. Mais nous savons ceci : la date, le moment, la rencontre ; le garçon et sa loupe, et le vieux docteur.
*
p. 94 = 92: The Facts in the Case of Mr. Valdemar (...) de Edgar Allan Poe.
Bien entend, je n'irais pas prétendre m'étonner que le cas extraordinaire de M. Valdemar puisse avoir été débattu avec passion. Le contraire aurait été un miracle, en particulier compte tenu des circonstances. Bien que tous les partis concernés avaient entendu garder le public dans l'ignorance, pour le moment présent, ou tout au moins, tant que nous n'aurions pas eu l'occasion d'enquêter davantage--bien que nos efforts n'aient produit qu'un compte-rendu déformé ou exagéré qui, étant parvenu aux oreilles du monde, devint la source de très nombreuses conclusions fallacieuses pour le moins déplaisantes ; et, bien naturellement, un discrédit considérable.
Il est donc à présent devenu nécessaire pour moi de rendre compte des faits-- d'autant que je puisse les embrasser moi-même. Ils sont, succinctement, ceux-ci :
Mon attention, ces trois dernières années, avait été de manière répétée attirée par le sujet du Mesmérisme ; et voilà à peu près neuf mois, il m'apparut, assez soudainement, que dans la série d'expériences entreprises jusqu'alors, qu'il y avait eu une très remarquable et complètement négligée omission : personne n'avait jamais été mesmérisé in articulo mortis (NDT à l'article de la mort = sur le point de mourir).
***
Publicités :
p.2 : 50 dollars (891 dollars 2024, autant d'Euro) à 250 dollars (4456 dollars 2024, autant d'Euro) par semaine dans un travail qui tient quasiment du roman. Soyez un expert en radio. Après vite et facilement à la maison. La radio a besoin d'hommes entraînés. La plus grande école Radio du monde.
p.3 : Ils m'appelaient le mollusque (NDT littéralement la Palourde humaine) mais j'ai changé pratiquement en une nuit. Comme je dépassais la porte du bureau du Président, je n'ai pas pu m'empêcher d'entendre mon nom. Instinctivement, je me suis arrêté pour écouter : "Ce mollusque..." il disait, "ne peut pas nous représenter; il travaille dur, mais il semble n'avoir aucune capacité à parler pour lui-même. j'espérais le faire chef de branche cet automne mais il semble se rétracter toujours plus dans sa coquille, j'ai perdu tout espoir de faire quoi que ce soit de lui." CE QUE QUINZE MINUTES PAR JOUR VOUS MONTRERA : comment parler dans votre club ou votre loge, comment s'adresser aux conseils d'administration, comment proposé et répondre à des toasts, comment faire un discours politique, comment raconter des histoires drôles, comment faire des discours à la fin des repas, comment avoir une conversation intéressante, comment écrire des lettres, comment vendre davantage de marchandises, comment entraîner votre mémoire, comment augmenter votre vocabulaire, comment développer la confiance en soi, comment acquérir une personnalité de gagnant, comment renforcer votre volonté et votre ambition, comment devenir un penseur clair et pertinent, comment développer votre pouvoir de concentration, comment vous rendre maître de n'importe quelle situation. Envoyez-moi ce livre étonnant, gratuitement "Comment faire des merveilles avec les mots." L'INSTITUT NORD-AMERICAIN, Chicago, Illinois. Votre patron dit du mal de vous dans votre dos ? Devenez vous aussi un pervers narcissique et manipulez jusqu'à l'anéantissement total de l'Humanité et de la planète pour enrichir plus vite les plus riches, et que votre patron dise pire encore dans votre dos !
p.99 : Villa Tasso, Nord-Ouest de la Floride, la plus belle patrie d'Amérique : ACHETEZ le terrain idéal dans la plus belle section de la Floride ; VILLA TASSO... sur les rives de la baie de Chotawatchie, à 50 miles à l'Est de Pensecola... des lots moyens de 50x150, une altitude moyenne de 16 pieds garantis non inondables, constructibles. Offerts à présent pour 300 (5347 dollars 2024) à 2000 dollars (35.648 dollars 2024 autant d'Euros) le titre de propriété conforme. Les prix ont quadruplés en trois ans. Ces prix sont une fraction du coût d'autres terrains en Floride. Achetez maintenant pour bâtir une maison ou pour investir. Un idéal pour vous, la Floride inexplorée.
p.100 : Tarif gratuit pour le train : apprenez l'électricité dans les grands ateliers Coyne, en douze semaines, gagnez 60 dollars (1069 dollars 2024 autant d'euros) à 200 dollars (3564 dollars 2024 autant d'euros) par semaine. Attention, Coyne n'enseigne pas par correspondance mais seulement avec les travaux pratiques et personnalisés dans les grands ateliers COyne. Formation électrique complète en douze semaine. Apprenez à Chicago, le centre mondial de l'électricité. Offre spécial : je vous offre votre ticket de train. Envoyez le bon à découper maintenant pour mon livre gratuit sur l'électricité : LE COUPON DU SUCCÈS.
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce numéro.
***
Interzone, le numéro 1 du printemps 1982
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 50
Interzone #001 (1982)
Présumé paru le 1er mars 1982, £1.25 l'exemplaire ou $2.50 (8,17 dollars de 2024 autant en euros)
De John Clute, Alan Dorey, Malcom Edwards, Colin Greenland, Graham Jones, Roz Kaveney, Simon Ounsley et David Pringle (rédacteur en chef), M. John Harrison, Keith Roberts, Angela Carter, John Sladek, Michael Moorcock.
Pour adultes
(revue littéraire de Science-fiction & Fantasy) Interzone semble avoir été nommé d'après la ville du roman pas pour les enfants The Naked Lunch (le festin nu) dont les caractéristiques semblent coller à cette sorte de récit "imaginatif" plus expérimental et provocateur que ne le sont les récits avec des fusées ou des épées sur la tranche. Avec une visite au bordel guidée par le toujours fleuri Michael Moorcock (essayez donc de traduire son patronyme en français), Interzone tient ses promesses, et par le prodige de la volonté d'une équipe de bénévole, remplit ses objectifs de mettre en selle des auteurs britanniques peinant à s'établir, ou rappeler au bon souvenir du lecteur ceux qui sont déjà "établis", sachant que les années 1980 sont les années de l'effondrement des ventes des livres de Science-fiction, incapables de satisfaire un jeune et moins jeune grand public ébloui d'une part par le nouvel âge d'or du cinéma fantastique et la déferlante des jeux de rôles sur table combinée à celles des jeux vidéos.
Dans les faits, Interzone n'est pas un magazine de Science-fiction et de Fantasy littéraire - ni d'initiation ni de confirmation. Il s'agit d'un fanzine professionnel chevillé aux prix de Science-fiction, et qui va fournir en particulier aux revues françaises des années 1990 l'essentiel de leurs récits de fiction, alors que le fossé entre les jeunes lecteurs ou le grand public va se creuser au moins à la vitesse de l'inflation des prix du livre et la raréfaction du choix des éditions de poches en librairies -- puis des librairies elles-mêmes, dans toutes les villes occidentales. Les promesses sont tenues dans le sens que chaque récit du numéro peut intriguer, et laisser entrevoir l'éclat de mondes étranges.
Mais les tares habituelles du roman de gare restent ancrés dans le décor : Interzone comme bien d'autres confondent le fantastique avec l'horreur et, on va dire, l'érotisme, et sous les apparences d'une prose soignée affleure le vilain mufle de l'exploitation, exactement comme dans les magazines de bande-dessinées, et pour illustrer la tendance lourde d'un exemple relativement chaste aujourd'hui, nous sommes comme à découvrir le pire comme le meilleur d'un épisode de Cosmos 1999, avec ses filles déshabillées et ses effets gores parés de prétentions intellectuelles qu'on se gardera de creuser.
Il est particulièrement révélateur de constater que si dans les années 1920 et sans doute jusque dans les années 1960 -- vous le constaterez par vous-mêmes -- les premières lignes d'un récit suffisent à non seulement nous dire sur quel pied les auteurs vont nous faire danser, dans quel genre de monde et avec quels partenaires, ce n'est pas le cas pour les récits d'Interzone : trop facile ? trop divertissant ? Pas assez intellectuel ? En tout cas impossible de savoir si même le récit mènera quelque part qui vaille la peine d'aller.
Oui, les auteurs semblent bons, mais comment le croire suffisamment pour poursuivre une lecture qui prend un temps précieux sans garantie réelle d'enrichissement. Il y a de quoi faire, mais pour en faire quoi ? La réalité est que sur la demi-douzaine de récits, vous en trouverez sans doute toujours au moins un qui vous impressionnera, plusieurs qui vous feront passer à autre chose, et probablement un qui vous fera regretter d'avoir commencé à le lire, quand bien même un autre lecteur pourra jurer qu'il s'agit d'un chef-d'oeuvre de plus : David Pringle et les autres du collectifs ne mentent pas, ils laisseront leurs auteurs délirer du moment qu'ils livrent du neuf et de la "qualité"', ou en tout cas, c'est le plumage du canard.
Et dans le même temps, les romans franchisés et les livres dont vous êtes le héros, sans oublier les romances vampiriques et autres loups garous torses nus sur la couverture vont déferler, et désormais si aujourd'hui vous cliquez pour acheter, vous avez toutes les chances de lire du Chat GPT. Interzone, est, en tout cas dans les années 1980 à 2000, définitivement l'expérience d'une rencontre entre un lecteur humain et des auteurs convaincus de leur mission d'expérimenter, et surtout d'avoir à dire quelque chose sur leur monde, même si c'est d'abord une question d'en combien de caractères. Je dirais en l'état qu'Interzone est une mission réussie fascinée par l'effondrement de sa propre réalité, alors que la réalité comme à son habitude multi-millénaire, continue de dépasser la fiction et que les médias de toutes les époques persistent à faire passer cette réalité pour ce qu'elle n'est pas. Ai-je correctement reformulé le passage de l'édito "... le monde toujours plus complexe, tragi-comique et mystificateur de la fin du vingtième siècle." ?
*
p.02 : Editorial, par David Pringle.
Pendant dix années ou plus, il y a eu un vide dans l'édition britannique de magazines. Il nous a manqué un magazine populaire dédié à la Science-fiction et la Fantasy intelligente -- et à d'autres types de prose imaginative à la frontière de ces genres. Interzone est une nouvelle tentative de combler ce vide, et d'apporter au-devant d'un lectorat plutôt large mais éclairé la meilleure fiction fantastique que nous pouvons trouver. Ce premier numéro contient les contributions origi ales de Angela Carter, M. John Harrison, Michael Moorcock, Keith Roberts et John Sladek - tous écrivains aux réputations bien établies. Notre second numéro mettra aussi en vedette des noms bien établis. Mais en plus nous avons l'intention de publier des récits de nouveaux auteurs. Nous croyons que le lancement de nouveaux auteurs est l'une des raisons principales de la nécessité de ce magazine. Des écrivains établis -- par définition -- ont des débouchés établis : les éditeurs sont prêts à investir dans leurs ouvrages : ils ont prouvés leur rentabilité. Et dans la plupart des cas, les écrivains imaginatifs établis ont prouvé leur rentabilité dans des magazines -- des publications telles Science Fantasy et New worlds, qui aujourd'hui n'existent plus. Nous souhaitons développer les chances de voir émerger de nouveaux écrivains ; nous voulons préparer le terrain pour l'arrivée de talents majeurs. Interzone espère s'inscrire dans la tradition des meilleurs magazines britanniques du passé, mais cela ne veut pas dire qu'il sera une copie conforme des magazines d'une ère révolue: ceci est, et je le souligne, un nouveau magazine pour une nouvelle décade (NDT : 1982 à 1992)
Interzone est produit par un collectif bénévole de huit personne. Tous les profits seront réinvestis dans le magazine et aideront à payer aux auteurs des tarifs décents pour leurs oeuvres. En temps que directeur de publication et éditeurs nous sommes motivés par la foi en la fiction imaginative. Aussi étrange qu'elle puisse paraître, la meilleure science-fiction et fantasy fait le portrait d'un monde réel : le monde toujours plus complexe, tragi-comique et mystificateur de la fin du vingtième siècle. Nous croyons que le mode fantastique de l'écriture est le plus à même pour traiter de ce monde. Au-delà de cela, nous n'avons que peu de préjugés concernant le contenu du magazine, et sommes prêt à laisser s'y développer toute direction que les meilleurs écrivains se seront choisis eux-mêmes. Il ne s'agira pas purement d'un magazine de Science-fiction ou de Fantasy, mais notre intention est qu'il demeure un magazine d'imagination et de qualité. Nous serons à la recherche des textes les plus divertissants et les plus originaux que nous puissions trouver, une fiction pour les années 1980 qui continuera d'être lisible dans les décennies à venir.
Nous espérons que le sommaire de ce numéro vous stimulera, mais que vous ne nous jugiez pas sur la base de ce seul premier numéro -- car Interzone sera un organisme en développement: chaque futur numéro portera de nouveaux bourgeons. Restez avec nous, parlez de nous à vos amis et vos relations et envoyez-nous vos commentaires. (nous avons dans l'intention d'augmenter la pagination et la fréquence de parution, et nous avons la place de publier les lettres de nos lecteurs aussi bien que les récits de nos lecteurs.)
*
p. 3 THE NEW RAYS (les nouveaux rayons) par M. John Harrison.
Quand j'arrivais tout d'abord ici, c'était après un voyage hideux. Nous avions passé dix heures à bord du train qui s'arrêtait et repartait constamment dans des stations de campagne aux abords vides. Il était bourré à craquer de jeunes conscrits qui criaient et chantaient ou bien fixaient désespérément l'extérieur par les fenêtres comme s'ils souhaitaient avoir eu le courage de sauter en marche. Nous avions pris une tasse de café à une étape dans les Midlands. Dans la confusion à regagner nos sièges, j'avais eu sorti la petite horloge de voyage que W. B. m'avait offert la première fois que j'étais tombé malade, et je l'avais, je ne sais comment, perdue. Un jeune garçon jouant des coudes pour descendre du wagon nous avait aider à la chercher. Pour un temps, il semblait avoir oublié où il était: puis il avait regardé autour de lui, soudain, et avait déguerpi. J'étais inconsolable. Deux nuits de suite j'avais rêvé du nom d'une rue : Agar Grove. (NDT le bois d'Agar). Nous arrivâmes en retard dans l'après-midi, juste à temps pour contempler la ville se dissoudre dans en pluie noire, nuées et ténèbres. Au cours de la nuit je m'étais réveillé et j'avais eu à suivre le couloir jusqu'aux lavabos. L'hôtel était froid et sordide. Il y avait une fuite de gaz. Quand je regardais par une fenêtre, des gens creusaient dans la rue. Il pleuvait toujours.
*
p. 08 : KITEMASTER (maître du cerf-volant) par Keith Roberts.
L'équipe au sol n'en avait pas fini avec sa litanie. Ils formaient une ligne, tête baissée, ombres chinoises sur les derniers éclats du couchant ; sous moi, le lanceur s'immobilisa gentiment, la vapeur d'eau jaillissant autour le rivet d'une chaudière rouillée. Un souffle chaud exhala en direction de la tour d'assemblage, embaumant la vapeur et l'huile pour en mélanger les senteurs avec l'éternel relent des lubrifiants. A mon côté, le capitaine du Cert-volant renifla, impatiemment il me semblait, enfouissant son cou de taureau encore davantage entre ses épaules. Je promenais mon regard sur le hangar qui s'assombrissait, m'imprégnant de la scène pour mieux m'en rappeler ; les bobines de câble, dressées haut sur leurs chariots...
*
p. 13 : INTERZONE par Colin Greenland
Interzone est une ville imaginaire au-delà des limites, juste là où les lignes blanches se perdent enfin: entre les pages de la carte, ou sur un panneau au bord de la route, un nom aperçu un instant balayé par les phares avant d'un poids-lourd. Le poids-lourd transporte une cargaison de livres de poches à couvertures de papier glacé luisantes identiques, comme des briques emballé de cellophane avec une date limite de consommation de seulement deux semaines et demie. Après ce temps, ils se désintégreront en silence, obsolètes, sans avoir été lus... Vous trouverez Interzone désormais sur n'importe quelle route concevable, telle une intersection majeure par laquelle chacun doit passer, même si cela ne doit être qu'en esprit. Un endroit où le passé inconnu et le futur émergent se rencontrent dans un ronronnement silencieux vibrant.
*
p. 14 : THE CABINET OF EDGAR ALLAN POE (le Cabinet d'Edgar Allan Poe) par Angela Carter.
Imaginez Poe en la République ! Alors qu'il n'en possède aucune des vertus; pas un Sparte, lui. Chaque fois qu'il incline le pichet pour saluer le matin austère, ses amis à regrets s'accordent : "Aucun homme n'est en sécurité s'il boit avant petit-déjeuner." Où est l'étoile noire de la mélancolie ? Ailleurs; pas ici. Ici, c'est toujours le matin, la stricte, démocratique lumière qui gomme les apparitions des rues où ses pas dangereux doivent le mener.
Peut-être... peut-être que l'étoile noire de la mélancolie se cachait dans l'obscurité du fin fond du pichet depuis le début... Il se pourrait que toute affaire ne soit qu'un petit secret entre le pichet et lui-même.
Il se retourne et va y voir ; et toute la lumière impitoyable du jour ordinaire le frappe en plein visage comme la violence du regard de Dieu. Foudroyé, il s'enfuit. Où pourrait-il se cacher, quand il n'y a aucune ombre ? Ils ont coupés la République en deux, ils ont coupés en deux moitiés la pomme du savoir, la lumière éblouissante frappe la moitié haute et laisse le reste dans l'ombre : là haut, vers le Nord, dans les latitudes élevées, un homme doit fabriquer sa propre pénombre s'il veut resté caché parce que la lumière massive, héroïque de la République ne tolère aucune ambiguïté : vous êtes un saint ou vous êtes l'étranger. Lui, c'est l'étranger, un gentleman de Virginie quelque part dans une mauvaise passe, et si, au moins, il n'ira pas rallier le Prince des Ténèbres (toujours en parfait gentleman) à sa cause, dans la nuit absolue qui est l'antithèse de ces jours de droiture, il n'existe pas d'aristocratie.
Poe titube sous le poids de la Déclaration de l'Indépendance. Les gens pensent qu'il est saoul.
*
p. 19 : GUESTING (Accueillir) par John Sladek.
"Enfin une Lune vraiment leste," bougonnait le général. Il se tenait dos à la pièce, fixant à travers la large baie recourbée. Le Général Veet n'est pas un homme en forme ; ces derniers jours (semaines ?) d'interrogatoire n'avaient été faciles pour aucun d'entre nous. Les mains dans son dos n'indiquaient pas la sérénité; la droite agrippait désespérément le pouce de la gauche. S'il avait seulement pu s'en sortir comme Nancy ! Mais une conversation relaxante avec Jeb pouvait toujours améliorer nos affaires.
*
p.24 : THE BROTHEL IN ROSENSTRASSE (le bordel de la Rue des Roses) par Michael Moorcock.
Très probablement toxique.
Le bordel dans la Rosenstrasse avait l'ambiance d'une nation soudée, hermétique, microcosmique. Il était facile, une fois entré, de croire que l'endroit possédait une infinité de chambres et de corridors, tous isolés du monde extérieur. Sans aucun doute, Frau Schmetterling créait délibérément cette impression avec une exhaustivité détaillée. Comme on lui rappelait à la fois la sécurité de l'enfance et son délicieux mystère, l'explorateur découvrait ses soucis envolés, avec toutes les leçons de moralité ou de retenue de l'âge adulte. Ici il pourrait non seulement réaliser tous ses désirs, mais il ne ressentirait aucune culpabilité ni aucune crainte d'agir ainsi ; le bordel peut être quitté et revisité à volonté. L'argent est tout ce dont il a besoin. Ici, n'importe quelle blessure est anodine, aucune voix n'est cinglante, aucun doigt n'est pointé, aucune émotion n'est investie. Ici un homme (et à l'occasion une femme) peut s'autoriser à expérimenter ce qu'il a toujours rêvé d'être...
*
p. 31 : En revue.
Roderick or The Education of a Young Machine 1980 par John Sladek (chez Granada, 1.95£ (= 8,62 livres sterling 2024, soit 10,35 euros de 2024. (NDT en livre de poche) critique signé DP.
Riddley Walker par Russell Hoban (chez Picador, £1.95) signé ME.
Timescape par Gregory Benford (chez Sphere, £1.95) signé DP.
The Unlimited Dream Company 1979 par J. G. Ballard, (chez Granada, £1.25) signé DP.
The White Hotel par D. M. Thomas (chez Penguin, £2.50) signé ME.
***
Publicités.
p. 7 : Abonnez-vous à INTERZONE. Les abonnés sont le sang vital d'un nouveau magazine et Interzone ne fait pas exception. Si vous aimez ce que nous essayons de faire, s'il vous plait montrez votre soutien en prenant un abonnement maintenant. Faire de la sorte est le meilleur moyen de vous assurer que vous ne manquerez pas un numéro, étant donné qu'Interzone n'est pas distribué dans tout le pays et n'est accessible que via une sélection de libraires indépendants et aux abonnés. Une année d'abonnement (quatre numéro) coûte £5.00. Envoyez votre chèque ou mandat postal payable à Interzone au 21 The VIllage Street , Leeds. Les lecteurs aux Etats-Unis et au Canada envoient $10.00 (32.69 dollars 2024 autant en euros) à Interzone au 9 Patchin Place, New-York. (NDT et les lecteurs français ?)
p. 18 : Vous êtes fan de Science-fiction (NDT absolument pas, je cherchais des motifs pour mon crochet quotidien, si, si !) L'association britannique de Science-fiction est une organisation pour quiconque intéressé dans la SF (NDT : la ville de San Francisco ?). L'Association produit régulièrement : VECTOR, un journal à propos de SF avec des critiques, des articles, des entretiens et des lettres (NDT A, a, B, b, C, c, D etc. ?) ; MATRIX, un forum pour les membres avec l'actualité, des articles informels (NDT, sur un forum ? Quelle surprise !) des questions et des nouvelles du marché. L'association procure de nombreux services incluant la plus grande bibliothèque SF de prêt au monde, une chaîne de magazine où toutes les publications américaines majeures peuvent être empruntées, un service de réponse à tout pour vous aider quant à vos questions sur la... science-fiction. La carte de membre ne coûte que £6 par an ou vous pouvez essayer un échantillon par courrier contenant Vector, Matrix etc. pour £1 déductible du coût de la carte de membre. NDT Donc pas d'essai gratuit). Si des auteurs tels que Aldiss, Brunner, Clarke etc. (NDT, les fameux auteurs établis) pensent que ça en vaut la peine d'être membres, peut-être que vous aussi vous le penserez. THE BRITISH SCIENCE FICTION ASSOCIATION, plus de détails auprès du secrétaire préposé l'inscription en tant que membre Sandy Brown à Lanarkshire, Scotland (NDT le pays du brouillard). Président : Arthur C. Clarke. (NDT Et moi qui croyait qu'il habitait à côté d'une plage de surf sous les tropiques en profitant de ses royalties sur l'invention de l'orbite géostationnaire...)?
p. 23: Flick knife Records (les disques du couteau à cran d'arrêt) : label indépendant punk racheté par Cherry Red Records en 1992, aka ses disques et ses tee-shirts sont toujours en vente aujourd'hui ou écoutable sur spotify par exemple. Et apparemment c'est en 1982 la maison de disque de Michael Moorcocks, le 45 tour vinyl de sa nouvelle The Brothel in Rosenstrasse (face B Time Centre) étant disponible à la vente en édition spéciale limitée 1982 numérotée autographiée par Michael Moorcock lui-même dans une pochette "de luxe" (sic). Envoyez un chèque (un quoi ?) à Flicknife de £3.50 (soit 15,48 livres sterling 2024 = 18,60 euros 2024) et comptez sur un délai de livraison de 21 jours - "mais l'attente en vaut la peine !" Et aussi guettez la sortie du prochain album de Hawkwind, amis et relations mettant en vedette Michael Moorcock, Hawkwind, ICU & Sonic Assassins sortie prévue fin Février ou fin Mars 1982.
p. 32 (quatrième de couverture) GOLLANCZ souhaite une bienvenue chaleureuse aux lecteurs de INTERZONE avec sa liste de publication enthousiasmante pour le printemps 1982 : A Better Mantrap par Bob Shaw neuf récits de SF et Fantasy juste parus £6.95 (soit 30,74 livres sterlings de 2024, donc 36,98 euros de 2024. ; The Man Who Had No Idea, par Thomas M. Disch, le dernier recueil de nouvelles incomparables, annoncé pour avril £7.95. , Little, Big par John Crowley, un roman qui appelle à la redéfinition de la Fantasy selon Ursula Leguin, le meilleur roman de Fantasy que j'ai jamais lu, un chef-d'oeuvre selon Tom Disch ; The Eye Of The Queen, par Phillip Mann, l'une des meilleures évocations d'une civilisation extraterrestre que nous ayons jamais lue, nous espérons faire de Phillip Mann le plus attendu des nouveaux écrivains britanique, en mai £6.95 ; No enemy but time, par Michael Bishop, un portrait convaincant de comment les relations humaines peuvent s'affranchir des barrières les plus puissantes y compris au-delà des limites du temps lui-même par l'auteur de Transfigurations et avec Ian watson de Under Heaven's Bridge, en join £7.95.
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce numéro.
***
La maison de tous les cauchemars S01E12 : Les deux faces du démon (1980)
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 50
Hammer House of Horror S01E12 : The Two Faces of Evil (1980)
Traduction : La maison de l'horreur (des studios) de la Hammer* : Les deux visages du Mal.
* Traduisez Hammer par le maillet des sorcières, référence au Malleus Maleficarum, le manuel de démonologie de 1486 à l'usage des inquisiteurs dans la réalité.
Titre français : La maison de tous les cauchemars : Les Deux Faces du démon.
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacrée à la série télévisée Hammer House of Horror 1980.
Toxique : exploitation sans issue. L'héroïne donc le spectateur sont enfermés dans des situations horrifiques sans aucun choix ni moyen de sortir par le haut de l'aventure, et sans loi surnaturelle ou naturelle qui explique ou limite les obstacles ; il n'y a aucun moyen d'en déduire quoi que ce soit d'utile pour quelque situation réelle que ce soit. L'épisode est donc une voie sans issue et tourne au seul voyeurisme malsain qui peut facilement aggraver la situation réelle du spectateur malade, affaibli, victime d'une agression réelle etc. La catharsis n'existe pas, la violence est imitée et/ou transposée et les rôles de victime ou bourreau ne sont jamais échangés, seulement imprimés.
Diffusé en Angleterre le 29 novembre 1980 sur ITV UK.
Diffusé en France en 1983 sur FR3 FR.
Diffusé en France 12 août 1993 sur M6 FR.
Sorti en coffret 5 dvd français ELEPHANT FR le 6 mai 2014 version anglaise et française https://amzn.to/3zXcyTO
Sorti en coffret 3 blu-rays anglais NETWORK UK le 23 octobre 2017 (anglais sous-titré, image HD de très grande qualité, mise à l'échelle 4K parfaite, son très bon, pas de version française)
Sorti en coffret 3 blurays allemand MEDIA TARGET DE le 14 décembre 2018 réédité le 30 octobre 2020 (pas de version française, version anglaise incluse)
Créé par Roy Skeggs, réalisé par Alan Gibson, sur un scénario de Ranald Graham, avec Gary Raymond, Anna Calder-Marshall, Philip Latham, Jenny Laird, Brenda Cowling.
Pour adultes.
(anthologie d'horreur fantastique, slasher) Sur une route de campagne par une belle journée, une petite voiture rouge roule à vive allure tandis qu’une petite famille à bord chante, d’abord l’épouse « …portera des pyjamas de soie quand elle viendra ! », ensuite le mari au volant répond « Elle portera des pyjamas de soie quand elle viendra ! » et tous, le jeune garçon rose et blond inclus reprennent en chœur : « Elle portera des pyjamas de soie quand elle viendra, elle viendra, elle viendra ! »
Le garçon en pull blanc chemise rouge est assis sur le siège avant, sans ceinture de sécurité évidemment, et joue avec un biplan jouet imité de la première guerre mondiale.
La voiture arrivement direction Gué des Majordomes et Stoke Mandeville ou direction Colline de Denner deux kilomètres, Repaire de Huchen, quatre kilomètres et Wycombe le haut, six kilomètres — quand soudain la mère s’inquiète : « Oh Martin, as-tu vérifié la fenêtre du cabinet de toilette à l’étage ? »
Martin répond : « Je te l’ai dit, j’ai vérifié toutes les fenêtres. » Mais son épouse insiste : « La serrure sur cette fenêtre ne fonctionne pas bien, tu sais… » Ils sont arrêtés au stop et Mertin se retourne pour répondre : « Janet, arrête de te tracasser… » et leur fils surenchérit en souriant : « Tu t’inquiètes toujours à propos de quelque chose, Maman ! »
Janet attrape l’avion-jouet pour le ranger à l’arrière tandis que son époux s’amuse à lui poser un doigt sur le nez et elle veut bien en rire. Mais n’en pense pas moins : mieux vaut prévenir que guérir.
Alors Martin demande à son fils : « Quelle direction ? » Le garçon étonné demande : « Qu’est-ce que tu veux dire ? — T’es pas le navigateur ? — Oui… — Alors, navigue, je ne vais absolument pas t’aider. »
Et comme son mari sourit, Janet remarque un homme en ciré jaune qui les guette, planté sur un monticule voisin du croisement, à côté d’un arbre mort.
« Allez… » insiste Martin qui n’a rien remarqué tandis que Janet ne cesse de fixer le voyeur, dont le visage n’est pas visible à cause de la capuche rabattue et du col relevé. Le mari finit par noter l’expression de son épouse et demande : « Quelque chose ne va pas ? »
Janet sursaute et veut rassurer son mari en touchant son épaule. Alors le fils s’écrie : « … à gauche ! » Et son père de répondre : « … à droite — Non, à gauche ! — …à gauche, puis à droite. » Ils éclatent de rire, mais l’épouse regarde à nouveau le monticule, et il n’y a plus personne.
Plus tard, il se met à pleuvoir et il fait de plus en plus sombre, et soudain, l’homme à l’imperméable jaune surgit juste devant la voiture, et, en voulant l’éviter, Martin fait un écart et s’arrête… pour prendre l’inconnu en auto-stop, et demande à son fils de passer sur la banquette arrière, ou si vous préférez, après avoir manqué le coup de la panne au tirage, voilà qu’il s’empresse de le retenter au grattage.
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***