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- Écrit par David Sicé
Dorian Gray (2009)
Sorti en Angleterre le 9 septembre 2009.
Sorti en blu-ray anglais le 18 janvier 2010 (format 1.78, 16/9ème anglais seulement sous-titré anglais DTS HD MA 5.1)
Sorti en blu-ray américain le 24 août 2010 (format 1.85 original ; anglais seulement DTS HD MA 5.1, sous-titré anglais).
Sorti en blu-ray français le 1er septembre 2010.
De Oliver Parker ; d'après un scénario de Toby Finlay ; d'après le roman de Oscar Wilde ; avec Ben Barnes, Colin Firth, Rebecca Hall, Ben Chaplin, Maryam d'Abo, Fiona Shaw, Michael Culkin, Emilia Fox, Douglas Henshall, Rachel Hurd-Wood, Johnny Harris.
Pour adultes et adolescents.
Un beau jeune homme se tient dans un grenier, souriant alors qu’il contemple quelque chose à ses pieds. Un bruissement d’ailes le distrait, puis il baisse à nouveau les yeux et lève un éclat de miroir dans sa main, qu’il plonge dans le cœur de quelqu’un, faisant jaillir une éclaboussure de sang. Il ressort la lame de la poitrine du cadavre, pose l’arme, puis prend l’écharpe jaune ensanglantée de sa victime et la respire avec délice. Le même jeune homme prend alors un fiacre, une malle dégoulinante de sang chargée à l’arrière. Le fiacre le conduit dans la nuit jusqu’à un quai désert au bout duquel il fait basculer la malle dans les eaux noires. La malle, aux initiales D.G flotte quelques instants puis s’enfonce.
Un an auparavant, le jeune Dorian Gray arrivait en gare de Londres avec la même malle en guise de bagage. Tandis qu’un bagagiste va livrer la malle, le jeune homme, tout impressionné par la foule, se laisse distraire par des enfants, dont un qui lui fait les poches. Une jeune fille trop fardée pour être honnête lui sourit en passant, et comme il traverse avec difficulté la route couverte encombrée de fiacres et se retrouve devant quatre jeunes dandys, dont un qui lui demande s’il cherche quelqu’un.
Naïf, Dorian répond que c’est effectivement le cas. C’est alors que son majordome, Victor, un homme moustachu avec un long manteau sombre et un melon le rejoint et l’attrape par le bras, l’appelant « Gray ». Victor lui souhaite la bienvenue à Londres tandis que les dandy se détournent. Victor fait monter Dorian dans une calèche et ils s’en vont le long des rues cossues près de la cathédrale Saint-Paul pour s’arrêter devant un hôtel particulier à la façade délavée d’humidité et de pollution. Victor fait entrer Dorian dans le salon en lui disant qu’il espère que le jeune homme trouvera tout à sa convenance. Dorian remarque que rien n’a changé depuis son enfance. Il fait quelque pas jusqu’à la cheminée et le portrait imposant de son vieux père. Victor présente alors ses condoléances. Dorian le remercie. Victor sort. Dorian va jusqu’au bas des marches du grand escalier et entend craquer le bois de la grande maison. Donnant sur le palier supérieur, il y a un salon avec un piano à queue dont Dorian soulève le drap. Le jeune homme joue quelques notes…
Plus tard, Dorian joue du piano devant un public à l’occasion du Gala de Charité pour les Orphelins Nécessiteux et Méritants. Le jeune homme ignore alors que dans le public, quelqu’un a sorti un bloc de papier et du fusain, pour esquisser son profil. Après le concert, Dorian est félicité par des dames de la bonne société n’ayant aucune doute sur le fait que Londres lui offrira quantité de nouveaux amis et de nouvelles aventures… Comme Dorian répond timidement qu’il l’espère, un homme intervient : lui aussi. Alors les dames, ravies, présentent le nouveau venu comme l’un des meilleurs artistes de Londres – Basil Hallward. Hallward se présente alors comme un humble étudiant de la Beauté. Puis, devant Dorian qui ne sait quoi répondre, Hallward fait admirer aux dames son esquisse de Dorian au dos du programme du gala de Charité – et deux semaines plus tard, sirotant de l’absinthe devant de nombreuses autres esquisses du jeune homme, Hallward fait poser Dorian Gray (habillé) tout penaud dans un coin de son salon pour un portrait à l’huile.
À la fin de la séance, Dorian s’inquiète : cela fait désormais deux semaines qu’il est à Londres et il ne connait du monde que le cercle de Charité d’Agatha. Basil objecte : Dorian l’a rencontré lui ! Comme Basil regarde dans la direction des rideaux derrière lesquels le jeune homme est en train de se changer, il aperçoit le dos nu de Dorian, zébré de cicatrices de coups de canne. Comme Dorian s’excuse, Basil explique que les fêtes qu’il connait sont terriblement ennuyeuses et que Dorian ne rate rien. Dorian répond qu’il en est persuadé, mais qu’il avait pensé que cela pourrait être divertissant et de supplier du regard le peintre, qui finit par céder.
Hallward emmène alors Dorian à l’une des fêtes du beau monde : Dorian a beau être en costume de soirée, il se fait immédiatement traiter de clochard par un vieux barbu bedonnant visiblement ivre. Hallward rajuste la veste et le col de Dorian et déclare qu’ils ont besoin d’un verre. Comme Hallward s’éloigne pour aller chercher les boissons, Dorian entend un homme entouré d’une petite cour de dames vieillissantes déclarer que la seule manière de se conduire vis-à-vis d’une jolie femme est de lui faire l’amour. Impressionné, Dorian boit les paroles de l’inconnu. L’homme s’excuse et quitte ses admiratrices, et Dorian voit alors trois jeunes filles rougissantes s’esclaffer en le regardant.
C’est alors que l’homme, qui est revenu dans son dos, lui propose une cigarette, que Dorian refuse par réflexe. L’homme insiste alors en déclarant qu’il trouve que la cigarette est le plaisir parfait, exquis et laissant celui qui la fume insatisfait. Dorian est alors impressionné par la manière dont l’homme allume sa cigarette, puis essaie de regarder ailleurs – mais l’homme ne part pas, et quand Dorian regarde à nouveau de son côté, il sourit avec indulgence, puis identifie Dorian comme étant le petit-fils de Kelso. Dorian confirme. Dorian demande alors si l’homme connaissait son grand-père. L’homme répond qu’il l’a rencontré une fois, ce qui a suffi pour qu’il pousse un hourrah à la nouvelle que Kelso avait rendu son dernier souffle aigri. Puis devant l’air encore plus surpris de Dorian, l’homme ajoute que l’on peut supposer que le jeune homme a touché l’héritage de la vieille bique.
Effaré, Dorian détourne les yeux, et l’homme ajoute encore qu’être orphelin n’est pas si mal. Puis il cite Agatha : « un jeune homme méritant doté d’une belle nature ». L’homme précise qu’il avait à ces mots imaginé quelque benêt plein de taches de rousseur en tenue d’épouvantail. Et de conclure qu’il n’avait qu’à moitié raison. Saisi à nouveau de doutes quant à l’ajustement de son col et de son nœud, Dorian cligne plusieurs fois des yeux et porte la main à sa gorge. L’homme murmure à l’oreille de Dorian que cela pourrait être pire : l’une des dames âgées qui l’entouraient quelques instant auparavant, Gladys Allonby, est habillée selon lui comme pour son 14ème anniversaire depuis ses quarante ans. Et si un certain Radley passait moins de temps à l’église et plus chez son tailleur, il ne ressemblerait pas autant à un livre de psaumes mal relié.
À ces mots, Dorian ne peut s’empêcher de sourire. Alors l’homme propre à nouveau une cigarette – il les fait venir directement du Caire. Alors Basil Hallward revient avec leurs coupes de champagne et remarque ironiquement qu’il constate que Dorian a enfin fait la connaissance de leur hôte « charmant ». Dorian lève alors des grands yeux surpris vers l’homme à la cigarette. Hallward ajoute cependant que Dorian ne doit tenir aucun compte de sa conversation. L’homme à la cigarette proteste du manque d’élégance d’Hallward et se présente comme Henry Wotton. Puis il présente la femme rousse habillée d’or, de noir et de cramoisi qui vient les retrouver comme étant Victoria, son épouse – et remarque que Dorian connait déjà Agatha qui les rejoint, déclarant qu’elle espère que Henry enseignera les bonnes manières à Dorian. Ce à quoi Victoria répond qu’elle a trouvé quelques invités de plus que son époux pourra insulter.
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Ici la page Amazon.fr consacrée à ce coffret blu-ray français de 2009.
Ici la page Amazon.fr consacrée au coffret français br+4K du 35ème anniversaire de 2018.
Ici la page Amazon.fr consacrée au coffret br+4K anglais VF incluse (35e anni non mentionné).
Dark Crystal, le blu-ray français (2009)
Ici la page de ce blog consacré à Dark Crystal, le film de 1982.
Ici la page de ce blog consacré au blu-ray américain multi-régions VF inclus de 2018 inclus dans le coffret UHD.
Les captures de cet article sont tirées du blu-ray et n'ont pas été retouchées. Détails, contrastes et luminosités seront forcément meilleurs sur votre écran HD ou 4K, en particulier si votre lecteur 4K ajoute automatiquement du HDR. Les réglages de votre moniteur impactent sur les couleurs et les contrastes de ces captures.
Quinze après son achat et stocké comme tous les autres en étagère, l'intérieur de coffret plastique ne présente aucune trace de graisse ni de rosace, et est toujours lisible
Sorti en France en coffret blu-ray le 9 septembre 2009.
Sur le film : je l'ai vu à sa sortie en salle, et revu lors d'une rétrospective fantastique à la maison des jeunes en région parisienne, puis j'ai eu la chance de voir le montage original sous-titré français lors d'une projection pédagogique dans une autre maison des jeunes. Si je trouvais alors les marionnettes des héros elfiques un peu trop caricaturale en comparaison des monstres de tailles (Oghra, les Skekses etc.), j'étais frappé par le bond en avant qualitatif et merveilleux comparé au Muppet Show, la beauté extraordinaire de la musique et des décors. Ayant vu l'affiche collée sur un mur plus ou moins en face de chez moi pâlir et se déchirer, j'ai supplié mes parents de me trouver l'affiche du film, et mon vœu a été exaucé, l'affiche est restée longtemps à enchanter mes rêves et à pâlir à la lumière du soleil, sur le mur de ma chambre. Je dois encore l'avoir, repliée quelque part.
Je reste frustré car la version originale (du réalisateur ? longue ? elle commence avec une introduction différente) n'a toujours pas été restaurée ni éditée alors qu'elle est encore plus impressionnante, je ne saurai dire exactement pourquoi sinon que par exemple la scène de banquet des Skeses est plus terrifiante - tout est un rien plus spectaculaire et adulte, tandis que le montage auquel nous avons accès aujourd'hui est probablement un peu édulcoré pour passer davantage pour un film d'animation pour la jeunesse, et faire un peu moins peur... aux adultes. (The) Dark Crystal est l'un des meilleurs films - fantastique ou tout genre confondu - de tout les temps, mais c'est surtout l'un des trop rare à transposer sur grand écran le dépaysement et le merveilleux comme la noirceur des contes nordiques au meilleur de la littérature de fantasy, et à ce titre il est à juste titre un film culte, qui a forcément inspiré et motivé de nombreux auteurs, en particulier de bande dessinée et de romans graphiques.
Il existe une série streamée produite pendant le COVID, qui ne se compare pas au film, le scénario étant votre sempiternel tissus de tropes copié collée sur n'importe quel franchise à succès, la dégradant et la rétrécissant au lieu de l'exalter et détendre son univers : une préquelle censée raconter comment tous les gelfings meurent à la fin avant le film, au lieu de poursuivre par de nouveaux contes de style nordique le nouvel âge esquissé à la fin du film, un âge a priori où les humains, les nains, les dragons sont censés débarquer incidemment pour correspondre aux sagas et contes dans lesquels Tolkien a directement puisé pour nourrir ses romans Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux. C'est à côté de ça que la série Netflix est passée, mais c'était plus que prévisible, compte tenu du modèle d'entreprise du streamer.
Sur l'image 1080p format 2.35:1, original 2.39:1 non respecté : bonne En HD (je n'ai plus d'écran HD pour comparer aujourd'hui), l'image m'avait semblé manquant d'un peu de tout, sans être mauvaise - la profondeur de champ, les couleurs, les noirs, tout est légèrement affadie, et il y a des coups à l'image et de la saleté, tandis que tous plans à effets optiques souffrent dans leurs détails fins, couleurs, contrastes etc (titre d'ouverture, bataille devant le palais et surtout le final, visuellement très dégradé). Je ne suis pas certain d'avoir assisté au meilleur techniquement parlant de la projection en salle ; je me souviens que le visuel de la scène finale (la scène de fusion et d'effondrement) était beaucoup plus détaillée sur l'écran du cinéma, quand bien même dégradée par la surexposition et les trucages optiques nécessaires à la scène. C'est un film que j'ai revu en dvd dans une édition normale, pas les éditions dvd et haute résolution suivante, et c'était la seule édition disponible alors, donc j'étais content, mais pas transporté. Je m'attendais à mieux, plus en me rapportant aux photos de tournage et de publicité affichée au cinéma, de la meilleure qualité ou qui n'avaient pas encore viré. Depuis 2009 est sorti le coffret UHD plus un nouveau transfert à l'image et à la profondeur de champ HD bien meilleure. Pas encore testé la mise à échelle 4K de ce blu-ray mais cela ne saurait tarder.















Sur le son Anglais Dolby TrueHD 5.1 (48kHz, 24-bit) : bon. Egalement disponible les pistes Français : Dolby TrueHD 5.1 ; Espagnol : Dolby Digital 5.1 (448 kbps), la piste espagnole est meilleure et plus proche de la qualité de la piste anglaise originale ; Portugais : Dolby TrueHD 5.1.. Là encore je ne saurais garantir que les projections en salle avaient un son meilleur, et c'est peu probable compte tenu de l'époque et du fait que j'ai vu le film dans un petit cinéma de quartier. Il y a cependant un point de comparaison qui n'est jamais passé quel que soit les éditions, celui de la musique, qui a une place très importante dans le film et qui m'avait impressionné, dont le thème principal qu'il soit orchestré en ouverture ou chanté dans la scène du voyage en barque m'était resté en tête.
J'ai mis du temps à retrouver une édition (en CD), de fait américaine et coûteuse, avec un premier CD présentant l'équivalent de l'album vinyle, de qualité audio proche ou identique à ce blu-ray, et le second CD présentant véritablement la bande-son du film et beaucoup plus spectaculaire à tout point de vue sur mon système audio - basse, relief, détail, réalisme. C'est ce second CD qui me permet de trancher sur la qualité objective du son de ce blu-ray : bon, mais certainement pas la qualité maximale possible. Noter qu'il arrive très souvent qu'en CD la qualité d'une bande originale soit très supérieure et plus immersive qu'en blu-ray alors que cela devrait être le contraire, avec plusieurs causes possibles, en particulier un mixage son pour le blu-ray non réalisé à partir des meilleurs sources, seulement un nettoyage du mixage initiale, et de ce que j'ai pu lire de compte-rendu de restauration, réalisé à partir de la piste sonore de la pellicule et non des bandes studios originales.
Certains visent à donner au spectateur une prétendue expérience de la salle de cinéma de l'époque, mais en pratique ce n'est jamais le cas, parce que l'ingé son n'y était pas assis à l'époque, et les salles de cinéma pouvaient être très différentes, pire encore au temps du cinéma muet où la performance en direct de l'orchestre complet et celle du public comptaient intégralement pour l'ambiance en salle attendue part la production. J'en reste pour ma part que si l'on regarde un film, c'est pour être transporté dans la réalité idéalisée qu'il représente - pour la musique, je m'attends à être à la place du chef d'orchestres, et pour le reste à être à la place des héros dans le plan en question - et un certain nombre de blu-rays remplissent cette mission, haut-la-main avec le bon système de reproduction du son, y compris à partir d'une seule piste mono incompressée restaurée sans avoir été aplati par l'équivalent de l'anti-bruit appliqué n'importe comment pour l'image.
Conclusion : l'un des premiers blu-rays que j'ai pu acheter (le 31 août 2009, donc quinze ans d'âge), toujours lisible, merci Sony. La présentation est honorable, mais moins bonne qu'avec le blu-ray plus récent de 2018 inclus dans le coffret UHD, plus détaillé, mieux contrasté, aux noirs plus propres.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacré à ce film.
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- Écrit par David Sicé


The Magician’s Elephant (2009)
Sorti le 7 septembre 2009 chez Walker Books UK,
Sorti le 8 septembre 2009 chez Candlewick Press US.
Traduit en français par Sidonie Van den Dries le 11 avril 2010 chez Scholastic FR / Tourbillon FR.
Adapté en dessin animé en 2023 sur NETFLIX INT/FR.
De Kate DiCamillo, illustré par Yoko Tanaka.
Pour adultes et adolescents.
(Fantasy urbaine, magie, presse) Peter Augustus Duchêne se pose beaucoup de questions, mais il y en a une dont il aimerait le plus avoir la réponse : Sa sœur est-elle encore en vie ? Et si oui, comment la retrouver ? La réponse que lui donne la diseuse de bonne aventure sur la place du marché de la ville de Baltese est de celle qu'il devra apprendre à croire : « Un éléphant ! Un éléphant le conduira là-bas ! »
*
Le texte original de Kate DiCamillo de 2009, illustré par Yoko Tanaka pour Walker Books UK et Candlewick Press US.
Chapter One
At the end of the century before last, in the market square of the city of Baltese, there stood a boy with a hat on his head and a coin in his hand. The boy’s name was Peter Augustus Duchene, and the coin that he held did not belong to him but was instead the property of his guardian, an old soldier named Vilna Lutz, who had sent the boy to the market for fish and bread.
That day in the market square, in the midst of the entirely unremarkable and absolutly ordinary stalls of the fishmongers and cloth merchants and bakers and silversmiths, there had appeared, without warning or fanfare, the red tent of a fortuneteller. Attached to the fortuneteller’s tent was a piece of paper, and penned upon the paper in a cramped but unapologetic hand were these words: The most profond and difficult questions that could possibly be posed by the human mind or heart will be answered for the price of one florit.
Pater read the small sign once, and then again. The audacity of the words, their dizzying promise, made it difficult, suddenly, for him to breathe. He looked down at the coin, the single florit, in his hand.
“But I cannot do it,” he said to himself.” Truly, I cannot; for if I do, Vilna Lutz will ask where the money has gone and I will have to lie, and it is a very dishonorable thing to lie.”
He put the coin in his pocket. He took the soldier’s hat off his head and then put it back on. He stepped away from the sign and came back to it and stood considering, again, the outrageous and wonderful words.
“But I must know,” he said at last. He took the florit from his pocket. “I want to know the truth. And so I will do it. But I will not lie about it, and in that way, I will remain at least partly honorable.” With this words, Peter stepped into the tent and handed the fortuneteller the coin.
*
La traduction française au plus proche.
Chapitre Un
À la fin du siècle dernier, sur la place du marché de la ville de Baltese, se tenait un garçon avec un chapeau sur la tête et une pièce de monnaie dans la main. Ce garçon s'appelait Pierre Auguste Duchêne et la pièce qu'il tenait ne lui appartenait pas, mais était la propriété de son tuteur, un vieux soldat nommé Vilna Lutz, qui l'avait envoyé au marché pour acheter du poisson et du pain.
Ce jour-là, sur la place du marché, au milieu des étals tout à fait banals des poissonniers, des marchands de tissus, des boulangers et des orfèvres, était apparue, sans avertissement ni fanfare, la tente rouge d'une diseuse de bonne aventure. Attachée à la tente de la diseuse de bonne aventure, une feuille de papier sur laquelle étaient inscrits, d'une main serrée mais sans complaisance, ces mots : Les questions les plus profondes et les plus difficiles que l'on puisse se poser sont les suivantes Les questions les plus profondes et les plus difficiles que puisse se poser l'esprit ou le cœur humain trouveront une réponse pour le prix d'un florit.
Pater lut le petit écriteau une fois, puis une autre. L'audace des mots, leur promesse vertigineuse, lui rendit soudain la respiration difficile. Il baissa les yeux sur la pièce, l'unique florit, qu'il tenait dans sa main. "Mais je ne peux pas le faire, se dit-il. Vraiment, je ne peux pas, car si je le fais, Vilna Lutz demandera où est passé l'argent et je serai obligé de mentir, et c'est une chose très déshonorante que de mentir."
Il mit la pièce dans sa poche. Il enlève le chapeau de soldat de sa tête et le remet. Il s'éloigna de la pancarte, revint vers elle et resta à considérer, une fois de plus, les mots scandaleux et merveilleux. "Mais il faut que je sache", dit-il enfin. Il sortit le fleuron de sa poche. "Je veux connaître la vérité. C'est ce que je vais faire. Mais je ne mentirai pas, et ainsi, je resterai au moins en partie honorable." Sur ces mots, Pierre entra dans la tente et tendit la pièce à la voyante.
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La traduction française de Sidonie Van den Dries de 2010 pour TOURBILLON FR.
(à venir)
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- Écrit par Greenheart


Ici la page Amazon.fr du blu-ray The Last Starfighter (multi-régions, sous-titré français).
The Last Starfighter (1984), le blu-ray américain de 2009.
Sorti le 18 août 2009, multi-régions, sous-titres français inclus, version anglaise DTS HD MA 5.1.
Ici l'article de ce blog sur le film Starfighter (1984)
Sur le film : The Last Starfighter est un film de série B pour la jeunesse qui, après Tron et Star Wars, est devenu culte - en tout cas aux USA. C'est une aventure naïve à souhait (faut-il rappeler que dans la réalité, il ne faut jamais monter dans la voiture d'un inconnu qui a une "surprise" à vous montrer ?), un petit budget aux effets spéciaux numériques calamiteux parce qu'à cette époque, l'image de synthèse et l'incrustation vidéo n'ont rien de réaliste : il aurait fallu travailler à l'époque avec des maquettes (pour un budget triple) ou bien refaire aujourd'hui tous les trucages comme pour les éditions blu-ray des séries Star Trek pour que cela soit joli à voir. Le scénario est un peu trop court mais plutôt bien mené, drôle et de ce fait le film est très attachant, correctement joué, avec de bonnes idées qu'il aurait fallu développer et possiblement transformer en série - les scènes avec le robot (l'unité Bêta) sont incidemment irrésistibles. Par ailleurs, l'humour a certainement dû inspirer les scénaristes de Red Dwarf, car beaucoup d'excellentes répliques du film rappellent par leur intonation et leur style d'humour celui, plus grossier et pas toujours aussi drôle de la sit-com anglaise.
Image : bonne, 2:35.1, 1080p. Les détails fins sont tous présents jusqu'aux textures de peau... quand la scène est bien éclairée. Il y a des passages plus confus, mais dans l'ensemble, le film est spectaculaire, chaque fois qu'il s'agit de prise de vue réelle... Car les effets spéciaux en images de synthèse sont catastrophiques (des vaisseaux spatiaux avec peu de polygones, des textures et des éclairages plus basiques tu meurs - même niveau que Tron en gros, plus des trucages vidéos affreux). Les extraterrestres semblent sortis de Star Wars et les décors de la base interstellaire sont très limités (ce n'est pas du Ridley Scott époque Alien / Blade Runner). Dans la première scène de la base spatiale, les peaux humaines tendent étrangement rose tyrien - l'éclairage ? la balance des couleurs ? Trop d'émotions ? Ce n'est pas le cas dans les scènes suivantes après le message du grand méchant.
Son : correct - Anglais DTS HD Master Audio 5.1 - un peu faible, un peu daté, mais avec une bonne immersion. Pas de piste française, mais les sous-titres français, espagnol et anglais.
Bonus : nombreux. en plus du commentaire de Nick Castle (réalisateur) et de Ron Cobb (effets spéciaux), il y a les bonus d'époque et un documentaire tout neuf avec interview des acteurs.
En conclusion : Un film attachant, typique des séries B des années 80. Si seulement les effets spéciaux avaient été fait avec des maquettes, sans incrustations vidéo, le film serait demeuré visuellement génial. Autre solution, il faudrait que quelqu'un investisse pour refaire les effets spéciaux pour toutes les scènes spatiales.