Percy Jackson 1: Le voleur de foudre, le roman de 2005Feu vert livre / BD

The Lightning Thief (2005)

Sorti aux USA en poche en juillet 2005 chez MIRAMAX BOOKS US,
Sorti en angleterre en poche en septembre 2005.
Traduit en français par Mona de Pracontal en janvier 2006 chez ALBIN MICHEL JEUNESSE FR ; réédité en mai 2008, en janvier 2010, février 2010, mai 2010 ; 2014, 12 octobre 2016, 15 novembre 2023 (grand format et poche).

Adapté en film de 2010.
Adapté en série télévisée woke toxique Disney en 2023.

De Rick Riordan.

Pour adultes et adolescents

(Fantasy urbaine, presse) Percy Jackson est sur le point d’être renvoyé de son internat, à nouveau. Et c’est le moindre de ses soucis. Récemment, les monstres mythologiques et les dieux du mont Olympe semblent sortir des pages de son manuel scolaire de mythologie grecque pour s’animer. Et pire, il en a énervé plus d’un : la maître foudre de Zeus a été volé, et Percy est le suspect numéro 1. Percy et ses amis ont seulement dix jours pour trouver et ramener à Zeus sa propriété et empêcher une guerre.

*

Le texte de Rick Riordan de 2005 pour MIRAMAX BOOKS US

ONE
I ACCIDENTALLY VAPORIZE
MY PRE-ALGEBRA TEACHER


Look, I didn’t want to be a half-blood.

If you’re reading this because you think you might be one, my advice is: close this book right now. Believe whatever lie your mom or dad told you about your birth, and try to lead a normal life.

Being a half-bood is dangerous. It’s scary. Most of the time, it gets you killed in painful, nasty ways.
If you’re a normal kid, reading this because you think it’s fiction, great. Read on. I envy you for being able to believe that none of this ever happened.

Buf if your recognize yourself in these pages—if you feel something stirring inside—stop reading immediately. You might be one of us. And once you know that, it’s only a matter of time before they sense it too, and they’ll come for you.

Don’t say I didn’t warn you.

My name is Percy Jackson.

I’m twelve years old. Until a few months ago, I was a boarding student at Yancy Academy, a private school for troubled kids in upstate New-York.

Am I a troubled kid?

Yeah. You could say that.

I could start at any point in my short miserable life to prove it, but things really started going bad last May, when our sixth-grade class took a field trip to Manhattan—twenty-eight mental-case kids and two teachers on a yellow school bus, heading to the Metropolitan Museum of Art to look at ancient Greek and Roman stuff.

I know—it sounds like torture. Most Yancy field trips were.

But Mr. Brunner, our Latin teacher, was leading this trip, so I had hopes.

Mr. Brunner was this middle-aged guy in a motorized wheelchair. He had thinning hair and a scruffy beard and a frayed tweed jacket, which always smelled like coffee. You wouldn’t think he’d be cool, but he told stories and jokes and let us play games in class. He also had this awesome collection of Roman armor and weapons, so he was the only teacher whose class didn’t put m e to sleep.

I hoped the trip would be okay. At least, I hoped that for once I wouldn’t get in trouble.

Boy, was I wrong.

See, bad things happen to me on field trips. Like at my fith-grade school, when we went to the Saratoga battlefield, I had this accident with a Revolutionary War cannon. I wasn’t aiming for the school bus, but of course, I got expelled anyway…

*

La traduction au plus proche.

UN
JE VAPORISE ACCIDENTELLEMENT
MON PROF DE PRE-ALGEBRE


D’abord, je ne voulais pas être un sang-mêlé.

Si vous êtes en train de lire ceci parce que vous pensez que vous pourriez en être un, mon conseil est de refermer ce livre tout de suite. Croyez n’importe quel mensonge votre maman ou votre papa vous aura dit à propos de votre naissance, et essayez de mener une vie normale.

Être un sang-mêlé est dangereux. C’est effrayant. La plupart du temps, ça vous fera tuer de façons sales et douloureuses.

Si vous ête un gamin ordinaire, qui est en train de lire ceci, parce qu’il pense que c’est de la fiction, super. Continuez. Je vous envie d’être capable de croire que rien de tout ce qui suit n’est jamais arrivé.

Mais si vous vous reconnaissez dans ces pages — si vous sentez quelque chose qui s’agite en vous — arrêtez immédiatement de lire. Vous pourriez être l’un d’entre nous. Et une fois que vous le savez, c’est seulement une question de temps avant qu’ils ne le détectent eux aussi, et ils viendront vous chercher.

N’allez pas raconter que je ne vous ai pas prévenu.


Mon nom est Percy Jackson.

J’ai douze ans. Jusqu’à il y a quelques mois, j’étais un élève en pension à l’Académie Yancy, une école privée pour gamins en difficulté dans le nord de l’Etat de New-York.
Suis-je un gamin en difficulté ?

Ouais. Vous pourriez le dire.

Je pourrais commencer à n’importe quel point de ma misérable vie pour le prouver, mais les choses ont vraiement commencé à mal tourner en mai dernier, quand notre classe de sixième est partie en excursion à Manhattan — vingt-huit gamins malades mentaux et deux professeurs à bord d’un bud scolaire jaune, se rendant au Metropolitan Museum of Art pour aller voir des truc des anciens grecs et romains.

Je sais — ça ressemble à de la torture. La plupart des excursions de Yancy en sont.

Mais M. Brunner, notre professeur de latin encadrait cette visite, alors j’avais de l’espoir.


M. Brunner était ce type d’âge moyen en chaise roulante électrique. Il commençait à être chauve et sa barbe était négligée et sa veste en tweed élimé, qui sentait toujours genre le café. Vous ne diriez pas de lui qu’il était cool, mais il racontait des trucs, il plaisantait et il nous laissait jouer à des jeux en classe. Il avait aussi cette excellente collection d’armures et d’armes romaines, alors il était le seul prof dont les cours ne m’endormaient pas.

J’esperais que l’excursion se passerait bien. Au moins, j’espérais que pour une fois je ne m’attirais pas des ennuis.

Je me trompais lourdement.

C’est-à-dire que, des truc moches n’en finissent pas de m’arriver en excursion. Du genre, à la fin de l’école primaire, quand on est allé voir le champ de bataille de Saratoga, j’ai eu cet accident avec un canon de la Guerre d’Indépendance. Ce n’était pas comme si j’avais visé le bus scolaire, mais bien sûr, j’ai quand même été renvoyé…

*

Percy Jackson 1: Le voleur de foudre, le roman de 2005Percy Jackson 1: Le voleur de foudre, le roman de 2005ImagePercy Jackson 1: Le voleur de foudre, le roman de 2005Percy Jackson 1: Le voleur de foudre, le roman de 2005Percy Jackson 1: Le voleur de foudre, le roman de 2005

La traduction de par Mona de Pracontal pour ALBIN MICHEL JEUNESSE FR.

1. Je pulvérise ma prof de maths
sans le faire exprès


Croyez-moi, je n’ai jamais souhaité être un sang-mêlé.

Si vous lisez ces lignes parce que vous soupçonnez en être un, vous aussi, écoutez mon conseil : refermez ce livre immédiatement. Prenez pour argent comptant le mensonge que vos parents vous ont raconté sur votre naissance et tentez de mener une vie normale.

Une vie de sang-mêlé, c’est dangereux. C’est angoissant. Et, le plus souvent, ça se termine par une mort abominable et douloureuse.

Si vous êtes un gamin normal qui avez ouvert ce livre en pensant qu’il s’agissait d’une oeuvre de fiction, parfait. Poursuivez votre lecture. Je vous envie de pouvoir croire que rien de toute cette histoire n’est jamais arrivé.

Mais si vous vous reconnaissez dans ces pages – si vous sentez quelque chose remuer en vous – arrêtez tout de suite de lire. Il se pourrait que vous soyez des nôtres. Or dès l’instant où vous le saurez, il ne leur faudra pas longtemps pour le percevoir, eux aussi, et se lancer à vos trousses.

Je vous aurai prévenu, ne dites pas le contraire.

Je m’appelle Percy Jackson. Il y a quelques mois encore, j’étais pensionnaire à l’Institut Yancy, une boîte privée pour enfants à problèmes qui se trouve dans le nord de l’État de New York.
Suis-je un enfant à problèmes ?

Oui. C’est une façon de le dire.

Je pourrais en donner comme preuve n’importe quel moment de ma brève et pitoyable existence, mais c’est en mai dernier que les choses se sont vraiment gâtées, lorsque notre classe de sixième est partie à New York dans le cadre d’une sortie éducative : vingt-huit gamins perturbés et deux professeurs dans un car scolaire jaune, tous en route pour le musée des Beaux-Arts, département des antiquités grecques et romaines.

Je sais : ça ressemble énormément à un supplice. Comme la plupart des sorties éducatives de Yancy.

Seulement c’était M. Brunner, notre prof de latin, qui encadrait l’excursion, et cela me rendait optimiste.

M. Brunner était un quinquagénaire en fauteuil roulant électrique. Il avait les cheveux clairsemés, la barbe hirsute et une veste en tweed élimée qui sentait toujours le café. À priori pas le portrait-robot du type super-cool, pourtant il racontait des histoires, plaisantait et nous faisait faire des jeux en cours. Comme, en plus, il avait une redoutable collection d’armes et d’armures romaines, c’était le seul professeur dont les cours ne m’endormaient pas.

J’espérais que l’excursion se passerait bien. Enfin, j’espérais, pour une fois, ne pas m’attirer d’ennuis.
Je me trompais, et comment.

Vous comprenez, il m’arrive toujours un tas d’ennuis pendant les sorties éducatives. Par exemple, à l’école où j’étais en CM2, lorsque nous sommes allés au champ de bataille de Saratoga, j’ai provoqué un accident avec un canon de la guerre d’Indépendance. Je ne visais pas le car scolaire, mais je me suis fait renvoyer quand même, bien sûr.

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Sky High, l'école fantastique, le film de 2005Feu vert cinéma

Sky High (2005)
Traduction du titre original: Aussi haut que le ciel.

Sorti aux USA le 29 juillet 2005.

Sorti en DVD français le 19 juillet 2006.
Sorti en blu-ray américain le 21 novembre 2006 (multi-régions ? version française incluse).
Sorti en blu-ray français le 21 mars 2007 (multi-régions - blu-ray défectueux, l'image saute dès le logo)

De Mike Mitchell. Avec Michael Angarano, Danielle Panabaker, Mary Elizabeth Winstead, Steven Strait, Kurt Russell, Kelly Preston, Bruce Campbell, Lynda Carter.

Dans un monde plein de super-héros, deux sortent du lot : le commander et Jet Stream. De jour, c’est Steven et Josie Stronghold (Forteresse) pour Will, c’est seulement Papa et Maman… en collant. Il est censé prendre la relève mais il y a seulement un petit problème : il n’a aucun super-pouvoir. Jusqu’ici, Will a réussi à faire croire qu’il avait déjà la superforce de son père en faisant semblant de soulever des poids remarquables. Or ce jour-là est celui de son premier jour à l’école de Super-héros. Avant de partir, son père lui fait un émouvant discours sur le fait que si jamais il lui arrive quelque chose, Will sera toujours là pour prendre la relève et sauver le monde. Layla est la meilleure amie de Will et vient le retrouver à la maison pour prendre le bus de l’école avec elle. Elle est végétarienne car sa mère peut communiquer avec les animaux et apparemment, ils n’aiment pas être mangés. Le petit-déjeuner est interrompu : Josie ne pourra pas emmener Will au bus comme à la maternelle, et Steven rappelle que Will ne devra pas se vanter à l’école, car la plupart des élèves n’ont qu’un seul parent super-héros…

La suite, Layla et Will le voient à la télévision en direct où un robot géant attaque la ville : Josie transporte en vol Stevens et le lance à la figure du héros, qui s’écroule. Stevens / Le commandeur récupère alors en guise de trophée l’un des yeux du robot. Will et Layla s’en vont ensuite prendre le bus de l’école où ils font la connaissance de leurs camarades de promotion. Le chauffeur, Ron Wilson, est très impressionné à l’idée de connaître le fils du Commandeur et de Jet Stream. Les autres élèves, pas tant que cela. Will se retrouve assis à côté de Zach, qui se vante d’avoir déjà son super-pouvoir, super-génial. Et comme le bus a chargé tous les élèves, le voilà qui se met à foncer le long d’un pont inachevé et que des ceintures de sécurité jaillissent des fauteuils pour sangler les élèves. Le bus saute du pont et s’envole vers Sky High (Aussi haut que le Ciel), une île volante cachée dans les nuages sur laquelle se trouve le Campus.

Le bus atterit en face du bâtiment principal, Ron Wilson remet sa carte de chauffeur de bus à Will, au cas où il serait en retard pour reprendre le bus ou bien s’il avait le moindre problème ou voulait juste parler. À peine arrivé, les nouveaux élèves sont rackettés par Lash et Speed, se prétendant du comité de bienvenue, mais Gwen Grayson, la très jolie présidente du Syndicat des étudiants interrompt la manœuvre et fait un discours sur les règles de sécurité sur le Campus. Entièrement sous le charme , Will oublie complètement d’écouter… Puis c’est le discours du Principal Powers, qui leur annonce qu’ils commenceront par le Placement des Pouvoirs, un dispositif de sélection visant à séparer les élèves qui ont des super-pouvoirs héroïques de ceux qui n’ont que des pouvoirs mineurs ou pas du tout, et qui suivront seulement une formation de Side-kick (assistant de super-héros)...

Sky High, l'école fantastique (2005) photo

Sky High, l'école fantastique, le film de 2005

Sky High, l'école fantastique (2005) photo

Sky High, l'école fantastique (2005) photo

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Les quatre fantastiques, le film de 2005Feu vert cinéma

Fantastic Four (2005)

Sorti aux USA le 8 juillet 2005.
Sorti en France le 20 juillet 2005.
Sorti en blu-ray US le 14 novembre 2014 (région A, pas de piste française).
Sorti en blu-ray français le 15 novembre 2014 (région B ).

De Tim Story, sur un scénario de Mark Frost, Michael France ; d'après la bande dessinée Marvel de Stan Lee et Jack Kirby. Avec Ioan Gruffudd, Michael Chiklis, Chris Evans, Jessica Alba, Julian McMahon.

Reed Richards et ont pris rendez-vous avec le richissime Victor Van Doom pour présenter leur projet : d’après les recherches de Reed, la vie sur Terre aurait été stimulée par une décharge d’énergie stellaires similaire à celle qui se produira d’ici quelques semaines. Van Doom est dubitatif, car les projets de Reed sont habituellement ruineux et la NASA a refusé. Van Doom travaille avec Susan Storm, directrice de son service de recherche génétique. Susan n’est autre que l’ex de Reed. Van Doom veut 75% des profits et Reed n’a pas d’autres choix que d’accepter. Van Doom jubile, Ben pense que c’est Van Doom qui a fait capoter le contrat avec la NASA. Dans l’ascenseur, Susan apprend à Ben qu’il ne sera pas le pilote, car la place est déjà prise par son petit frère, l’exubérant Johnny Storm, modèle publicitaire pour sous-vêtements, qui a réussi à détruire un simulateur de vol alors qu’il essayait d’impressionner deux mannequins vedettes de Victoria Secret qu’il avait fait entrer sans permission.

Ils abordent la station spatiale neuf heures avant l’orage stellaire. La station est équipée de bouclier censés les protéger, mais Ben en doute. Van Doom ironise sur le fait que Ben n’est pas un homme de terrain, ce que Ben réfute : c’est bien lui qui sortira dans l’espace pour installer divers échantillons à exposer aux radiations interstellaires. Pendant ce temps, Van Doom entend impressionner Susan Storm par la vue superbe sur le globe terrestre… et lui faire sa proposition de mariage. C’est alors que Reed découvre que l’orage interstellaire éclatera dans neuf minutes au lieu des sept heures prévues. Reed interrompt la proposition de Van Doom, qui furieux, demande de simplement baisser les boucliers… et d’abandonner Ben à l’orage. Alors que Van Doom abaisse les boucliers, Susan le quitte pour tenter d’aider ses amis. Ben saute pour atteindre le stade, mais il est déjà rattrapé par l’onde de choc. Redd, Johnny et Susan sont à leur tour happés par la vague d’énergie et perdent conscience.

Ben est réveillé par Johnny Storm : ils ont été rapatriés sur la Terre et sont en quarantaine. Johnny prétend que les médecins ont fait tout leur possible pour sauver son visage, mais… Ben lui arrache le miroir. Johnny exulte : effectivement, ils n’ont rien pu faire, il a toujours le même visage. Johnny croise Reed et le félicite pour son look de grand-père : et Reed constate que ses tempes ont effectivement blanchi. De son côté, Van Doom doit faire face à l’effondrement des actions de sa société suite au fiasco de la mission : il a seulement une semaine pour redresser la barre, sinon les banques le lâchent.

Les quatre fantastiques (2005) photo

Les quatre fantastiques (2005) photo

Les quatre fantastiques (2005) photo

Les quatre fantastiques (2005) photo

Les quatre fantastiques (2005) photo

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La guerre des mondes, le film de 2005Feu orange cinéma

War of The Worlds (2005)

Sorti aux USA le 29 juin 2005.
Sorti en Angleterre le 1er juillet 2005.
Sorti en France le 6 juillet 2005.
Sorti en blu-ray américain le 1er juin 2010 (probablement identique à l'édition française).
Sorti en blu-ray français le 3 juin 2010 (multi-région, mauvais transfert à l'image bruitée et délavée).

Ici l'article de ce blog sur le blu-ray belge (?) de la Guerre des mondes (2005)

De Steven Spielberg, sur un scénario de Josh Friedman et David Koepp , d'après le roman de H.G. Wells ; avec Tom Cruise, Dakota Fanning, Justin Chatwin, Tim Robbins, Miranda Otto, Ann Robinson, Gene Barry.

Pour adultes et adolescents.

Personne n’aurait jamais cru dans les premières années du 21ème siècle, que notre monde était surveillé des intelligences plus grandes que les nôtres, et qu’alors que les hommes se s’agitaient quant à leurs diverses affaires, celles-là observaient et étudiaient à la manière d’un homme scrutant les créatures qui, sous son microscope, pullulaient et se multipliaient dans une goutte d’eau. Avec une conformité infini, les humains allaient et venaient sur le globe, confiants quant à leur emprise sur ce monde. Cependant, de l’autre côté du gouffre de l’Espace, des intellects vastes et froids, et antipathiques considéraient notre planète avec des yeux envieux. Et lentement, mais sûrement, ils tracèrent leurs plans contre nous.

Un quai de la rivière Hudson, en face de Manhattan. Ray Ferrier, un pilote de grue empile des containers, termine son travail et quitte son poste. Son chef le rattrape, parce qu’il veut que Ferrier continue de travailler au-delà des horaires syndicaux, parce qu’il charge davantage de containers à l’heure que son remplaçant. Ray Ferrier l’envoie paître.

Le technicien trouve Mary-Ann, son ex-femme enceinte accompagnée de son compagnon actuel, Tim, qui sont venu déposer Robbie, son grand fils et Rachel sa petite fille. Le fils ignore complètement Ray et va vers la porte, tandis que Ray lui lance que la porte est fermée à clé. L’adolescent n’entend même pas son père car il a le casque sur les oreilles. Quand ils entrent, son ex constate que la maison est dans un grand désordre, et que le frigo est vide. Elle constate aussi que sa fille et son fils seront obligés encore une fois de partager une chambre. L’ex de Ray insiste pour que Robbie fasse son devoir sur la guerre d’Algérie et pour que les enfants obéissent à leur père. Mary-Ann s’en va, visiblement inquiète à l’idée de laisser ses enfants à Ray.

A la télévision, on annonce que l’Ukraine est privée dans l’électricité après des orages d’une intensité extraordinaire. Or c’est la même chose au Japon, accompagné en prime d’un séisme d’intensité modéré. Ray éteint la télévision et insiste pour que son fils Robbie s’entraîne au base-ball avec lui. Sa petite fille Rachel s’assoit pour les observer. L’entraînement dégénère en échange d’insulte, et Robbie esquive la balle, qui va fracasser une vitre. Robbie s’en va, Rachel fait remarquer que ce n’est pas comme ça que Ray arrivera à parler franchement avec son fils, et Ray lui rétorque qu’elle n’est pas sa mère. Ray décide alors de se coucher, et comme Rachel demande ce qu’ils vont manger, Ray répond qu’elle n’a qu’à se faire livrer.

Quand Ray se relève de sa sieste, Rachel zappe à travers les programmes télévisés, où l’on parle beaucoup de black-out, d’orage et d’effet électro-magnétique pulsé. Rachel a une écharge dans la paume de la main et refuse que Ray la retire : selon la jeune fille, l’écharde ressortira toute seule, poussée par la peau. Ray découvre ensuite avec dépit que le menu commandé est végétarien, puis apprend que Robbie a pris sa voiture et est parti faire un tour en ville. Furieux, Ray sort dans la rue, et constate alors que tout le monde, dont ses voisins, regarde dans la même direction : dans le ciel se forme un orage monstrueux en forme de nébuleuse. Ray décide d’aller voir cela de plus près depuis leurs arrière-cours. Un vent fort s’est levé, un vent qui souffle en direction de l’orage.

Ray invite alors Rachel à voir le phénomène, qu’il juge cool. Puis le vent tombe, et un grand silence tombe. Il y a un premier éclair, et Rachel veut rentrer dans la maison, mais a trop peur d’y aller seul. Les éclairs se multiplient. Pour Ray c’est comme un feu d’artifice, mais Rachel a très peur : comme ils sont rentrés, un éclair tombe juste derrière la maison, et comme Ray prétend que la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit, c’est exactement ce qui arrive. Comme l’orage s’arrête enfin, Ray décide de laisser Rachel sous la table et d’aller voir ce qui se passe dehors, lui demandant d’attendre. Au rez-de-chaussée, il constate qu’il n’y a plus d’électricité, que le téléphone fixe est mort, tout comme le téléphone portable et sa montre.

Dehors, toutes les voitures sont immobilisées, et il retrouve Robbie qui explique qu’il a abandonné la voiture avenue Lincoln, que la foudre a frappé toujours le même endroit en ville, ouvrant comme une espèce de trou. Ray ordonne à Robbie de retrouver sa sœur, le menaçant d’appeler la police si le jeune homme reprend sa voiture et conduit sans permis. En chemin, Ray conseille à un garagiste de ses amis de changer l’allumage de la voiture d’un client pour la faire démarrer, puis Ray converge avec le reste du voisinage vers le point d’impact principal de la foudre, au beau milieu d’un carrefour, où il y a effectivement un trou et un affaissement de la chaussée. Ray ramasse le goudron qui n’est pas brûlant, mais très froid. Puis une pulsation commence, et la terre se met à bouger, la route se lézarde, et la fissure atteint la façade d’un immeuble, dont les vitres tombent et la façade croule. Puis les voitures immobilisées sont secouées et d’autres vitres et enseignent tombent, tandis que la foule paniquée fuient dans tous les sens. L’avant de l’église voisine se sépare du reste du bâtiment, et en fait c’est tout le carrefour qui pivote de plusieurs mètres – se soulève, et s’effondre en un puits, dans un nuage de poussière. Une voiture qui avait basculé dans le trou est éjectée en l’air, et dans le nuage de poussière, quelque chose de très haut sort du sol…

La guerre des mondes, le film de 2005

La guerre des mondes, le film de 2005

La guerre des mondes, le film de 2005

La guerre des mondes, le film de 2005

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