L'éléphant du magicien, le roman de 2009Feu orange livre / BD

The Magician’s Elephant (2009)

Sorti le 7 septembre 2009 chez Walker Books UK,
Sorti le 8 septembre 2009 chez Candlewick Press US.
Traduit en français par Sidonie Van den Dries le 11 avril 2010 chez Scholastic FR / Tourbillon FR.

Adapté en dessin animé en 2023 sur NETFLIX INT/FR.

De Kate DiCamillo, illustré par Yoko Tanaka.

Pour adultes et adolescents.

(Fantasy urbaine, magie, presse) Peter Augustus Duchêne se pose beaucoup de questions, mais il y en a une dont il aimerait le plus avoir la réponse : Sa sœur est-elle encore en vie ? Et si oui, comment la retrouver ? La réponse que lui donne la diseuse de bonne aventure sur la place du marché de la ville de Baltese est de celle qu'il devra apprendre à croire : « Un éléphant ! Un éléphant le conduira là-bas ! »

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Le texte original de Kate DiCamillo de 2009, illustré par Yoko Tanaka pour Walker Books UK et Candlewick Press US.


Chapter One

At the end of the century before last, in the market square of the city of Baltese, there stood a boy with a hat on his head and a coin in his hand. The boy’s name was Peter Augustus Duchene, and the coin that he held did not belong to him but was instead the property of his guardian, an old soldier named Vilna Lutz, who had sent the boy to the market for fish and bread.

That day in the market square, in the midst of the entirely unremarkable and absolutly ordinary stalls of the fishmongers and cloth merchants and bakers and silversmiths, there had appeared, without warning or fanfare, the red tent of a fortuneteller. Attached to the fortuneteller’s tent was a piece of paper, and penned upon the paper in a cramped but unapologetic hand were these words: The most profond and difficult questions that could possibly be posed by the human mind or heart will be answered for the price of one florit.

Pater read the small sign once, and then again. The audacity of the words, their dizzying promise, made it difficult, suddenly, for him to breathe. He looked down at the coin, the single florit, in his hand.

“But I cannot do it,” he said to himself.” Truly, I cannot; for if I do, Vilna Lutz will ask where the money has gone and I will have to lie, and it is a very dishonorable thing to lie.”

He put the coin in his pocket. He took the soldier’s hat off his head and then put it back on. He stepped away from the sign and came back to it and stood considering, again, the outrageous and wonderful words.

“But I must know,” he said at last. He took the florit from his pocket. “I want to know the truth. And so I will do it. But I will not lie about it, and in that way, I will remain at least partly honorable.” With this words, Peter stepped into the tent and handed the fortuneteller the coin.

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La traduction française au plus proche.

Chapitre Un

À la fin du siècle dernier, sur la place du marché de la ville de Baltese, se tenait un garçon avec un chapeau sur la tête et une pièce de monnaie dans la main. Ce garçon s'appelait Pierre Auguste Duchêne et la pièce qu'il tenait ne lui appartenait pas, mais était la propriété de son tuteur, un vieux soldat nommé Vilna Lutz, qui l'avait envoyé au marché pour acheter du poisson et du pain.

Ce jour-là, sur la place du marché, au milieu des étals tout à fait banals des poissonniers, des marchands de tissus, des boulangers et des orfèvres, était apparue, sans avertissement ni fanfare, la tente rouge d'une diseuse de bonne aventure. Attachée à la tente de la diseuse de bonne aventure, une feuille de papier sur laquelle étaient inscrits, d'une main serrée mais sans complaisance, ces mots : Les questions les plus profondes et les plus difficiles que l'on puisse se poser sont les suivantes Les questions les plus profondes et les plus difficiles que puisse se poser l'esprit ou le cœur humain trouveront une réponse pour le prix d'un florit.

Pater lut le petit écriteau une fois, puis une autre. L'audace des mots, leur promesse vertigineuse, lui rendit soudain la respiration difficile. Il baissa les yeux sur la pièce, l'unique florit, qu'il tenait dans sa main. "Mais je ne peux pas le faire, se dit-il. Vraiment, je ne peux pas, car si je le fais, Vilna Lutz demandera où est passé l'argent et je serai obligé de mentir, et c'est une chose très déshonorante que de mentir."

Il mit la pièce dans sa poche. Il enlève le chapeau de soldat de sa tête et le remet. Il s'éloigna de la pancarte, revint vers elle et resta à considérer, une fois de plus, les mots scandaleux et merveilleux. "Mais il faut que je sache", dit-il enfin. Il sortit le fleuron de sa poche. "Je veux connaître la vérité. C'est ce que je vais faire. Mais je ne mentirai pas, et ainsi, je resterai au moins en partie honorable." Sur ces mots, Pierre entra dans la tente et tendit la pièce à la voyante. 

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L'éléphant du magicien, le roman de 2009

La traduction française de Sidonie Van den Dries de 2010 pour TOURBILLON FR.

(à venir)

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Starfighter (1984), le blu-ray américain de 2010Feu vert blu-ray

Ici la page Amazon.fr du blu-ray The Last Starfighter (multi-régions, sous-titré français).

The Last Starfighter (1984), le blu-ray américain de 2009.

Sorti le 18 août 2009, multi-régions, sous-titres français inclus, version anglaise DTS HD MA 5.1.

Ici l'article de ce blog sur le film Starfighter (1984)

Sur le film : The Last Starfighter est un film de série B pour la jeunesse qui, après Tron et Star Wars, est devenu culte - en tout cas aux USA. C'est une aventure naïve à souhait (faut-il rappeler que dans la réalité, il ne faut jamais monter dans la voiture d'un inconnu qui a une "surprise" à vous montrer ?), un petit budget aux effets spéciaux numériques calamiteux parce qu'à cette époque, l'image de synthèse et l'incrustation vidéo n'ont rien de réaliste : il aurait fallu travailler à l'époque avec des maquettes (pour un budget triple) ou bien refaire aujourd'hui tous les trucages comme pour les éditions blu-ray des séries Star Trek pour que cela soit joli à voir. Le scénario est un peu trop court mais plutôt bien mené, drôle et de ce fait le film est très attachant, correctement joué, avec de bonnes idées qu'il aurait fallu développer et possiblement transformer en série - les scènes avec le robot (l'unité Bêta) sont incidemment irrésistibles. Par ailleurs, l'humour a certainement dû inspirer les scénaristes de Red Dwarf, car beaucoup d'excellentes répliques du film rappellent par leur intonation et leur style d'humour celui, plus grossier et pas toujours aussi drôle de la sit-com anglaise.

Image : bonne, 2:35.1, 1080p. Les détails fins sont tous présents jusqu'aux textures de peau... quand la scène est bien éclairée. Il y a des passages plus confus, mais dans l'ensemble, le film est spectaculaire, chaque fois qu'il s'agit de prise de vue réelle... Car les effets spéciaux en images de synthèse sont catastrophiques (des vaisseaux spatiaux avec peu de polygones, des textures et des éclairages plus basiques tu meurs - même niveau que Tron en gros, plus des trucages vidéos affreux). Les extraterrestres semblent sortis de Star Wars et les décors de la base interstellaire sont très limités (ce n'est pas du Ridley Scott époque Alien / Blade Runner). Dans la première scène de la base spatiale, les peaux humaines tendent étrangement rose tyrien - l'éclairage ? la balance des couleurs ? Trop d'émotions ? Ce n'est pas le cas dans les scènes suivantes après le message du grand méchant.

Son : correct - Anglais DTS HD Master Audio 5.1 - un peu faible, un peu daté, mais avec une bonne immersion. Pas de piste française, mais les sous-titres français, espagnol et anglais.

Bonus : nombreux. en plus du commentaire de Nick Castle (réalisateur) et de Ron Cobb (effets spéciaux), il y a les bonus d'époque et un documentaire tout neuf avec interview des acteurs.

En conclusion : Un film attachant, typique des séries B des années 80. Si seulement les effets spéciaux avaient été fait avec des maquettes, sans incrustations vidéo, le film serait demeuré visuellement génial. Autre solution, il faudrait que quelqu'un investisse pour refaire les effets spéciaux pour toutes les scènes spatiales.

Numéro 9, le film animé de 2009Feu orange cinéma

9 (2009)

Sorti en France le 19 août 2009.
Sorti aux USA le 9 septembre 2009.
Sorti en Angleterre le 28 octobre 2009.
Sorti en blu-ray français le 13 janvier 2010 (région B, Anglais DTS HD MA 5.1)
Sorti en blu-ray américain le 29 décembre 2009 (multi-régions

De Shane Acker (également scénariste) ; sur un scénario de Pamela Pettler, d'après le court-métrage Number 9 de Shane Acker ; avec Elijah Wood, Jennifer Connelly, Crispin Glover, Martin Landau, John C. Reilly, Fred Tatasciore, Alan Oppenheimer, Tom Kane, Helen Wilson.

Pour adultes et adolescents.

Un vieil homme fabrique une petite poupée de chiffon dotée d’œils électroniques et de mains robotisées. Il se lamente : l’Humanité avait un tel potentiel, était tellement prometteuse – mais ils ont dilapidé leurs dons, leur intelligence. La poursuite aveugle du progrès technologique a seulement précipité la chute, et le monde humain s’achève. Mais la vie doit continuer… Le vieil homme trace le numéro 9 sur le corps en toile de jute de la poupée, puis place au centre d’un dispositif un cœur gravé de signes cabalistiques qui s’illuminent d’un éclat vert fluorescent.

La poupée est restée pendue par un poignet devant le cœur cabalistique. Mais d’un coup, le poignet glisse hors de sa corde, et la poupée se retrouve sur le plancher de la pièce. La poupée ouvre ses yeux, découvre les articulations de sa main, puis la fermeture ouverte de son corps en forme de toile de jute, et à quelques pas de lui, le cœur en cuivre cabalistique qui a roulé à terre en même temps que lui. Encore hésitant sur ses jambes, Numéro 9 se relève et ramasse la pièce de cuivre. Puis comme la poupée s’approche du rebord du plancher, il découvre un précipice – en fait le véritable plancher de la pièce, sur lequel s’est écoulé le vieillard, face contre terre. Numéro 9 est en fait debout sur la table d’un atelier sous un toit venteux. Apercevant les volets qui battent, Numéro 9 escalade et saute de livres en livres, pour repousser les volets, et découvrir par la fenêtre un paysage dantesque – une ville en ruine, aux maisons éventrées.

C’est alors que numéro 9 remarque d’autres poupées comme lui, qui transportent des pièces en contrebas dans la rue dévastée encombrée de carcasses de voitures rouillées. Il veut les appeler, mais découvre qu’il n’a pas de voix, alors il range le cœur de cuivre dans son corps, referme la fermeture éclair. Alors, en bondissant, il sort du bureau, saute de marche en marche d’un escalier, arrive dans la rue déserte et venteuse au ciel vert orageux, et découvre un tract appelant à la révolte…

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G.I. Joe: le réveil du Cobra, le film de 2009Feu orange cinéma

G.I. Joe: The Rise Of Cobra (2009)
Traduction du titre original : Fer Galvanisé, L'avènement du Cobra.

Sorti en France le 5 août 2009.
Sorti aux USA le 6 août 2009.
Sorti en Angleterre le 7 août 2009.
Sorti en blu-ray américain le 3 novembre 2009 (multi-régions, français DD 5.1 inclus, Anglais DTS HD MA 5.1)
Sorti en blu-ray français le 10 décembre 2009 (régions A, B, apparemment identique au blu-ray américain).

De Stephen Sommers (également scénariste), sur un scénario de Stuart Beattie, David Elliot, Paul Lovett ; d'après la ligne de jouets de Hasbro ; avec Dennis Quaid, Channing Tatum, Marlon Wayans, Adewale Akinnuoye-Agbaje, Christopher Eccleston, Grégory Fitoussi, Joseph Gordon-Levitt, Leo Howard, Karolina Kurkova, Byung-hun Lee, Sienna Miller, David Murray, Rachel Nichols, Kevin J. O'Connor, Gerald Okamura, Ray Park, Jonathan Pryce, Brandon Soo Hoo, Saïd Taghmaoui, Arnold Vosloo.

Pour adultes et adolescents.

France 1641, un écossais, James Mc Cullen est condamné pour trahison parce qu’il a vendu des armes à l’ennemi des Anglais, le Roi Louis XIII. McCullen rétorque à ses juges que leur roi est un sac d’ordures qui assassine ses propres alliés, et prétend que la destinée véritable d’un McCullen n’est pas simplement de vendre des armes mais de mener les guerres. Comme lui demande s’il a quelque chose à dire avant d’être exécuté, McCullen se vante que son clan est plus grand et plus puissant qu’aucun de ses juges ne pourrait l’imaginer et ses fils continueront leur ascension bien après son départ, ainsi que les fils de ses fils, et les fils de ses fils de ses fils : rien ne s’arrêtera avec sa mort. Son juge lui répond alors qu’ils ne vont pas le tuer, mais faire de lui un exemple, afin qu’aucun homme, aucune femme ni aucun enfant ne puisse voir son visage à nouveau, McCullen portera un masque de fer jusqu’à la fin de sa vie naturelle. Le bourreau sort alors des charbons ardents les deux moitié d’un casque incandescent recouvrant complètement la tête, qui sont alors plaqués sur McCullen.

De nos jours, le siège du Commandement de l’Organisation des Nations-Unies : un descendant de McCullen ouvre son discours en rappelant que depuis quatre siècles, ses ancêtres ont été les plus grands fabriquants d’armes au monde – mais il espère qu’en ce siècle il les dépassera tous. Sur les écrans géants, McCullen présente les Nanomites, des minuscules robots insectoïdes qu’il présente comme de parfaits petits soldats, à l’origine développés pour isoler et tuer les cellules cancéreuses. Mais les industries MARS, avec l’aide du financement des Nations-Unies, ont découvert comment programmer les Nanomites pour faire pratiquement n’importe quoi : par exemple, manger du métal. McCullen présente alors sur les écrans géants le test d’un missile Nanomite tiré sur un char. Chaque tête de missile contient sept millions de nanomites – à l’impact, ils se répandent en une gerbe verdâtre et le tank, rongé, tombe en poussière. Selon McCullen, un seul missile peut dévorer n’importe quoi – d’un simple tank à une ville entière. Une fois lancé, les nanomites ne s’arrêtent jamais : lorsque la cible a été détruite, le responsable du lancement doit utiliser un système d’auto-destruction spécifique à chaque missile, qui court-circuitera les nanomites, les empêchant d’accomplir des destructions non souhaitées. Et McCullen d’annoncer que la première commande de têtes de missile nanomite quittera en bateau son usine au Kyrgystan, sous les applaudissements des spectateurs, à l’exception du général Hawk.

L’usine d’armement de MARS au Kyrgystan. Un homme en combinaison environnementale charge une mallette des têtes de missile en question. Il quitte le laboratoire la mallette à la main escorté de commandos, dont Duke. Ce dernier prend la parole face à son escouade : ils auront des véhicules Panther ouvrant et fermant la marche, et un véhicule RHINO transportera le paquet au milieu, ainsi qu’une couverture aérienne de deux hélicoptères Apache. Puis un employé réclame la signature du capitaine Ripcord pour livrer la valise. Ripcord demande si les têtes de missile pourraient exploser, et l’employé répond que non, et que les dispositifs d’auto-destruction sont dans la valise. Mais il recommande tout de même d’éviter les nids-de-poules. Ripcord confie immédiatement la valise à un membre de son commando nommé Bill, lui demandant de la déposer dans le RHINO.

Puis c’est le départ : les Apaches décollent, et le convoi sort de la montagne par un tunnel. Au volant, Ripcord essaie à nouveau de convaincre Duke de demander avec lui leur transfert dans les Forces Aériennes des États-Unis, au motif qu’il rêve de voler en avion à réaction depuis l’âge de 13 ans. Duke lui propose plutôt de lui offrir un trampoline s’il tient tant que cela à s’envoyer en l’air. Ripcord affirme avoir déjà rempli le formulaire de candidature, et demande à Duke pourquoi il refuse. Duke répond qu’il veut combattre au sol, par survoler les combats au sol.

Puis la nuit tombe et les Apaches annoncent par radio qu’ils passent en vision de nuit. Tandis qu’ils traversent des bois où broutent des animaux de ferme, Ripcord s’étonne : est-ce qu’ils n’étaient pas censés être rejoints par l’équipe de reconnaissance au kilomètre 40. Duke le confirme, et Ripcord remarque qu’ils viennent de dépasser le kilomètre 41. Duke alerte alors les Apaches, qui répondent qu’il n’y a rien à l’horizon qui puisse les menacer.
A peine le radio de l’hélicoptère a terminé son rapport qu’un engin volant non identifié descend sur eux et décharge une arme inconnue sur le premier Apache, qui explose.

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