- Détails
- Écrit par David Sicé
Judex (1963)
Traduction du titre original : Le Juge.
Noir et blanc.
Sorti en France le 4 décembre 1963.
Sorti aux USA le 25 avril 1966.
Sorti en Angleterre en mai 1967.
Sorti en blu-ray américain sorti le 17 juin 2014 chez CRITERION (Région A, image un peu granuleuse qui brouille les textures de peau).
De Georges Franju, d'après le roman de Arthur Bernède, sur un scénario de Jacques Champreux ; avec Channing Pollock, Francine Bergé, Edith Scob, Michel Vitold, Jacques Jouanneau, Théo Sarapo, René Génin, Sylva Koscina, André Méliès, Jean Degrave.
Pour adultes et adolescents.
Dans le bureau de son château, le banquier Favraux s’étonne d’avoir reçu un courrier de Judex, le Juge en latin, comme lui explique son secrétaire, Vallières. Pour Favraux, Judex est un maître-chanteur, même si Vallières objecte qu’il est étrange qu’un maître-chanteur ne demande rien pour lui-même.
Arrive Alfred Cocantin, détective privé directeur de l’Agence Céléritas, qu’il a repris de son oncle. Cocantin est un jeune homme un peu gauche et bavard, et, compte tenu que Favraux a déjà fait appel à son prédécesseur, Favraux veut engager Cocantin pour surveiller la fête qu’il donne pour le vingtième anniversaire de la Banque Favraux et les fiançaille de sa fille Jaqueline avec le Viconte Amaury de la Rochefontaine. Favraux fera passer Cocantain pour l’un de ses invités, et devra veiller à ce qu’aucune indélicatesse ne soit commise, que ce soit par un domestique engagé pour la circonstance ou même par un invité. Favraux en profite pour remettre à Cocantin la lettre qu’il vient de recevoir. La lettre ordonne à Favraux de reverser la moitié de sa fortune pour qu’il expie son crime, avant le lendemain soir, six heures. Et pendant que Cocantin lit la lettre, Favraux ordonne à Vallières de vendre massivement des actions pour faire chuter la valeur d’une société qu’il compte racheter ensuite pour une bouchée de pain, et le banquier se félicite déjà du jolie cadeau qu’il va s’offrir pour l’anniversaire de sa banque.
Alors que Cocantin, Favraux et Vallières sortent sur le perron du château, Favraux est interpellé par un vieil homme, Pierre Kerjean, que Favraux traite de mendiant. Kerjean accuse Favraux de l’avoir abandonné alors que Kerjean devait aller en prison à sa place. Favreaux n’a jamais payé ce qu’il avait promis, son épouse est morte dans la misère et le fils de Kerjean a disparu. Kerjean veut donc que Favraux l’aide à retrouver son fils. Favreaux traite de fou le vieillard et ordonne à Vallières de lui donner 40 sous et de le chasser. Pendant ce temps, Favraux présentera Cocantin à Jacqueline, ainsi qu’à Alice, la petite fille de Jacqueline. Arrive Mademoiselle Marie Verdier, l’institutrice de Alice.
Favraux part ensuite en voiture, tandis que de la fenêtre du bureau Vallières l’observe, et Jacqueline s’assoupit dans son fauteuil à l’ombre d’un arbre du jardin. Favraux croise alors Kerjan sur le bord de la route… et lui fonce dessus. Le lendemain, Vallières fait son rapport : Kerjan est mort à l’hôpital dans la nuit et personne ne soupçonne Favraux : il est donc incompréhensible que Favreaux ait reçu une nouvelle lettre de Judex. Favraux fait venir Cocantin et lui remet la lettre, que le détective lit a haute voix : si avant minuit Favraux n’a pas exécuté les ordres de Judex, il sera impitoyablement châtié. Cocantin est très étonné : Favraux aurait assassiné quelqu’un ? En réponse, Favraux donne un ultimatum à Cocantin : il doit découvrir ce soir qui envoie ces lettres. En conséquence, Cocantin commence à écouter aux portes, et apprend en épiant deux femmes de chambre que c’est la seconde fois que Favraux marie sa fille, pour l’argent. Cocantin apprend ensuite que Favraux courtise Mademoiselle Verdier, lui proposant le mariage, donc sa fortune, en échange de sa vertu. Mademoiselle Verdier refuse, au motif qu'elle n'est pas de celles que l'on achète.
Vient le soir… Un homme à tête d’oiseau ramasse une colombe inanimée, et entre dans la salle de Bal, avançant lentement parmi les couples qui valsent, tous masqués. L’homme monte sur une estrade, et quand l’orchestre s’arrête de jouer, la colombe s’envole de ses mains. Il fait alors s’envoler plusieurs colombes de ses mains, et de divers foulards, puis descend parmi les spectateurs et fait quelques tours de plus… Dans les étages, Cocantin distrait Alice en lui racontant Alice au Pays des Merveilles.
En bas, Favraux, portant une tête de vautour, monte à son tour sur l’estrade et enlève son masque. Il commence son discours : ils sont là pour fêter le succès de la banque Favraux, mais également les fiançailles de sa fille. Il est interrompu par les douze coups de minuit sonnés par l’horloge posée sur le manteau de la cheminée. Alors le magicien à tête d’oiseau s’avance avec un plateau vide recouvert d’un foulard. Le magicien retire le foulard, et un verre de champagne apparait. Rassuré, Favraux prend le verre de champagne et en boit une gorgée. Il reprend son discours, mais il ne prononce que quelques mots avant de s’écrouler. Un invité ôte son masque et accoure, se déclarant médecin : Favraux est mort… à l’heure exacte indiquée dans la deuxième lettre de Judex.
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- Écrit par David Sicé
Saison 1 sortie en blu-ray américain le 23 mars 2018.
De Leonard Horn (réalisateur), sur un scénario de Anthony Lawrence ; avec Martin Landau, Shirley Knight et Karl Held.
Pour adultes et adolescents
Ici, dans la solitude brillante et amassée des milliards et des milliards d'étoiles, la solitude peut être une chose excitante et volontaire, contrairement à la solitude dont souffre l'homme sur Terre. Ici, au plus profond du néant étoilé, l'homme peut ne faire qu’un avec l'espace et le temps ; préoccupé, mais pas indifférent ; anxieux et pourtant en paix. Il s'appelle Joseph Reardon. Il a, cette année-là, trente ans. C'est la première fois qu'il fait ce périple seul. Ses instruments bipent et font flasher des lumière et pourtant il n’y a absolument rien d’autre autour de lui que les étoiles. Les choses semblent alors se précipiter : un choc le plaque dans son fauteuil, et sa fusée passe au travers d’une anomalie qui inverse les couleurs de sa vision et le stupéfait. Puis en quelques secondes, tout retourne à la normale et les étoiles autour de lui sont toujours les mêmes.
Reardon interroge alors sa base, se présentant comme l’Astronef 1 demandant une trajectoire de ré-entrée. La radio crépite, mais la base, Project Control reste muette. Reardon fait basculer sa fusée et entame une descente verticale dans l’atmosphère terrienne pour atterrir, toujours à la verticale au milieu d’un désert jonché de rocher, avec une seule tour érigée au milieu, en forme de pyramide renversée. Reardon scrute le paysage à travers le hublot de son sas, puis déclenche l’ouverture des volets protégeant l’échelle pour descendre à la surface, puis celle du sas lui-même. En combinaison, mais sans son casque, il place son pistolet automatique dans son casque et descend l’échelle, puis marche à nouveau pistolet au poing, tandis qu’un homme défiguré en bure l’observe dissimulé en haut d’un rocher. Au détour du rocher, l’homme défiguré confronte l’astronaute qui lui demande où il se trouve. L’homme défiguré — un certain Andro — répond que l’astronaute se trouve sur la Terre...




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