La vie est belle, le film de 1946Feu vert cinéma

It's A Wonderful Life (1946)

Sorti aux USA le 7 janvier 1947.
Sorti en France le 24 juillet 1948.
Sorti en blu-ray américain le 3 novembre 2009 (multi-région, français inclus, noir et blanc original, et version colorisée récente)

De Frank Capra (également scénariste), sur un scénario de Frances Goodrich,  Albert Hackett, Jo Swerling, Philip Van Doren Stern ; avec James Stewart, Donna Reed, Lionel Barrymore.

Pour adultes et adolescents.

Un apprenti ange depuis 200 ans, Clarence l'horloger, est convoqué par des Saints suites aux prières de la ville entière de Bedford Falls pour venir en aide à un certain George Bailey. Clarence aurait l'intelligence d'un lapin, mais l'innocence d'un enfant et s'il accompli sa mission, il gagnera ses ailes. Avant de descendre sur la Terre, il doit se familiariser avec la vie de ce mortel, et l'histoire commence lorsque ce dernier, à 12 ans en 1919, sauve la vie de son petit frère Harry, qui faillit se noyer dans l'eau glacée d'un étang dont la glace avait cédée, et à cause de cette bonne action, George attrapa froid et devint sourd d'une oreille...

A cet âge, George travaille comme garçon de comptoir dans un drugstore (une pharmacie-bar-épicerie), et attire l'attention de toutes les filles, mais il ne pense qu'à quitter la ville et partir à l'aventure. Derrière le comptoir, il découvre le télégramme destiné à son patron : le fils de ce dernier vient de mourir de la grippe. Bouleversé, l'homme se trompe en fabriquant les pilules destinées à l'une de ses clientes et y met un produit mortel. Ne pouvant discuter avec son patron, l'enfant tente de prévenir son père, patron du journal local et aux prises avec l'homme le plus riche de la ville, et là encore, George ne peut se faire entendre et est mis à la porte. Quand il revient, la cliente a téléphonée et s'est plainte de ne pas avoir reçu ses pilules, et quand George est de retour à la boutique, il est battu jusqu'au sang avant d'avoir pu s'expliquer...

La vie est belle, le film de 1946

La vie est belle, le film de 1946

La vie est belle, le film de 1946

La vie est belle, le film de 1946

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La vie est belle, le film de 1946

Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1946. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.

Ici le calendrier cinéma pour 1947.

Ici le calendrier cinéma pour 1945.

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La vie est belle, le film de 1946

Annoncés en décembre 1946

Aux USA

La vie est belle (20 décembre, It's A Wonderful Life)

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La Belle et la Bête, le film de 1946 Le mystère de la maison Norman, le film de 1939

Annoncés en octobre 1946

En France

La Belle et la Bête (29 octobre 1946)

Le mystère de la maison Norman (16 octobre 1946, The Cat And The Canary, le chat et le canari)

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Dr Jekyll et Mr Hyde, le film de 1941

Annoncés en septembre 1946

En France

Dr Jekyll et Mr Hyde (25 septembre, Dr Jekyll and Mr Hyde)

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Le pays sans étoiles, le film de 1946

Annoncés en avril 1946

En France

Le pays sans étoiles (3 avril 1946)

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La falaise mystérieuse, le film de 1944

Annoncés en mars 1946

En France

La falaise mystérieuse (11 mars 1946, The Uninvited)

Sylvie et le fantôme, le film de 1946

Annoncés en février 1946

En France

Sylvie et le fantôme (6 février 1946)

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La Belle et la Bête, le film de 1946Feu vert cinéma

Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de la Belle et la Bête (1946)

La Belle et la Bête (1946)

Sorti en France le 29 octobre 1946.
Sorti en blu-ray américain le 19 juillet 2011 (édition Critérion, Région A).
Sorti en blu-ray français le 9 octobre 2013.

De Jean Cocteau (également scénariste), René Clément. Avec Jean Marais, Josette Day, Mila Parély, Nane Germon, Michel Auclair, Marcel André. D'après le conte de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont.

Sur la façade d’ une grande maison à la campagne, deux jeunes gens, Ludovic et Avenant ont suspendu une cible pour s’entraîner à tirer à l’arc. Deux sœurs, Félicie et Adélaïde se disputent à l’étage dans leur chambre en essayant des robes. Parce que le plus grand des deux jeunes hommes, Avenant, a le pied trop en avant, et que c’est tricher, le plus petit, Ludovic le retient, rate la cible et la flèche va se planter dans la chambre des deux sœurs. Furieuse, Félicie se met à leur fenêtre et leur crie qu’ils ont failli les tuer, ou tuer leur petit chien, Cabriole – tandis que Avenant veut seulement savoir si Belle, leur plus jeune sœur, n’a rien. Quand les deux jeunes hommes rentre dans la maison et attendent les deux sœurs qui descendent l’escalier leur reproche encore d’être des assassins, tandis que Ludovic, leur frère, leur reproche d’être des garces, qui dépensent de l’argent quand il n’y en a plus, et sortent en ville au lieu de rester à la maison à faire le ménage. Félicie lui répond qu’il boit, court les filles et jouent aux jeux d’argents, et refuse de répondre davantage, pour sortir de la maison et se mettre à la recherche de leurs quatre laquais, endormis un peu partout au lieu d’être à leur poste, c’est-à-dire à soulever les deux chaises à porteurs. Tandis qu’elles s’éloignent, leur frère Ludovic les suit et s’en suit un nouvel échange d’insultes et d’imprécations.

Pendant ce temps, Avenant conte fleurette à Belle, la plus jeune sœur occupée à nettoyer le parquet. Le jeune homme lui demande de ne plus faire la domestique, et lui déclare son amour, mais la jeune fille, tout en admettant qu’il lui plait, ne veut pas quitter son père, alors qu’il a perdu ses bateaux et se retrouve en grande difficulté financière. Avenant parle alors de la forcer à l’épouser et la saisit, mais sur ces entrefaits entre le frère de Belle, lequel, après avoir confirmé qu’elle ne voulait pas l’épouser, chasse Avenant. Le père de Belle part le lendemain pour le port pour prendre des nouvelles de son dernier bateau, et promet à ses filles aînées qu’elles épouseront un duc et un prince, et comme celles-ci demandent que leur père ramène des cadeaux qui feront crever de jalousie le reste de la ville, Belle demande seulement une rose car il y en a pas dans leur jardin. Les deux sœurs aînées se moquent bruyamment alors de leur jeune sœur tandis que leur père s’en va.

À peine son père parti, son fils Ludovic signe l’autorisation de saisir les meubles de la maison si ses dettes de jeux ne sont pas remboursées au retour de son père. Mais au port, le père apprend que les créanciers du port lui ont déjà tout pris du dernier bateau, or il n’a pas les moyens de faire un procès, même pas de dormir à l’auberge, et il ne lui reste qu’à repartir, même s’il doit se perdre dans le brouillard qui noie la forêt cette nuit-là – et on lui souhaite bon voyage. Et effectivement, le père de Belle se perd, jusqu’à ce que, s’arrêtant devant d’épais buissons, ces derniers s’ouvrent comme par magie, lui révélant l’entrée d’un parc, dans lequel il trouve un château désert, dont les portes s’ouvrent toutes seules, les chandeliers – portés par des bras sculptés animés s’allument tout seuls, et le guident jusqu’à un repas chaud servi devant une grande cheminée où brûle un grand feu de bois...

La Belle et la Bête (1946) photo

La Belle et la Bête (1946) photo

La Belle et la Bête (1946) photo

La Belle et la Bête (1946) photo

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Blake et Mortimer E01: Le secret de l'Espadon (1946)Feu vert livre / BD

Le secret de l'Espadon (1946)
Autre titre : La poursuite fantastique (tome 1) ; ZX1 contre-attaque (tome 2) ; L'évasion de Mortimer (Tome 1.5).

Cette bande-dessinée existe au moins trois versions : originale, album en deux tomes de 68 pages (1950 et 1953 - 18 premières planches modifiées), album en trois tomes de 56 pages (1984, contre l'avis de Jacobs, couleurs altérées : les dégradés voulus par Jacobs notamment sur les visages et présents dans les premières éditions Lombard n'ont pas été reproduits ; au moins une vignette montrant le même décor à l'aube a été colorée comme si c'était encore la nuit).

Sorti en feuilleton en France à partir du jeudi 26 septembre 1946 dans le Journal de Tintin.
Sorti en feuilleton en France à partir du jeudi 24 octobre 1948 dans le Journal de Tintin.
Sorti en album en janvier 1950 chez Le Lombard.

De Edgar P. Jacobs (scénario, dessin, couleurs).

Pour adultes et adolescents.

Tandis que dans le monde inquiet se multiplient pactes et conférences, tapi au cœur de l’Asie, le mystérieux « Empire Jaune » vient d’achever les préparatifs de la plus effroyable et la plus criminelle des guerres. Aventurier habile et sans scrupules, le Colonel Olrik, chef du 13ème bureau et conseiller militaire de l’Usurpateur Basam-Damdu, empereur du Tibet, procède à une ultime inspection de l’arsenal de Lhassa, sous la conduite du colonel Taksa, responsable de l’organisation technique de l’armée. La visite des hangars souterrain s’achève par la présentation à Olrik des super-bazookas, canon sans recul, tirant 500 fusées à la minute, le tank lance-flammes Dragon, de 100 tonnes, capable d’écraser un bunker, comme si ce n’était qu’une taupinière, et, après ces armements que Taksa qualifie de « classiques », les engins atomiques : fusées et robots (drones) capables de pulvériser le monde en quelques heures. Olrik fait alors remarquer que si ces derniers sont remarquables, l’Empire n’y aura recours qu’en cas de nécessité absolue, leur but n’étant pas de détruire, mais de conquérir. Taksa s’empresse alors de vanter des armes plus efficaces encore en matière de conquête conservant intact le potentiel économique de l’adversaire, telles le gaz vert GX3 qui tue par radioactivité à travers n’importe quel masque… Mais Taksa s’interrompt : l’heure passe, et Olrik doit se rendre à l’aéroport, assurant Taksa qu’il ne manquera pas de signaler à l’Empereur le zêle de l’officier. Quelques instant plus tard, la voiture puissante du Colonel Olrik franchit la porte de l’arsenal et s’élance à toute vitesse dans la nuit.

Il est minuit. Sur l’aérodrome de Lhassa règne une intense activité. De longues files de troupes aéroportées s’engouffrent dans les flancs des gros transports tandis que s’affairent les mécaniciens. Réunis au Grand Quartier Général de l’Aéroport, les commandants des différentes escadres aériennes attendent. La porte s’ouvre soudain : Olrik apporte les ordres de l’Empereur. Après avoir salué les officiers, Olrik leur lit d’abord le discour de harangue de Basam-Bamdu : pour la plus grande gloire de leur peuple, ils ont pour mission de vaincre et d’asservir le troupeau des peuples décadents et corrompus : le monde est eux, qu’ils le prennent – l’attaque sera déclenchée la nuit même , à deux heures du matin. Olrik ajoute alors ses propres consignes : pour briser la résistance morale de l’adversaire, ce sont les capitales et les centres vitaux qui seront frappées le plus durement : des escadrilles d’engins radio-guidés précèderont l’aviation et déblayeront le terrain devant elle. Les agents de cinquième colonne feront le reste. Puis Olrik distribue les ordres de mission, secteur par secteur : Berlin, Paris, Londres…

Concernant Londres, Olrik a des consignes bien particulières : l’une des escadres sera placée sous les ordres directs d’Olrik et assurera un parachutage sans destruction de l’usine de Scaw-Fell… Olrik ignore que juste sous ses pieds, le capitaine Hasso, un espion à la solde du MI5 l’écoute, et en entendant le nom de l’usine Scaw-Fell, il estime en savoir assez. Il quitte rapidement la base pour son domicile, mais il a été lui-même identifié par un autre espion, cette fois à la solde d’Olrik. Les ordres étant distribués, Olrik est alerté. Arrivé chez lui, Hasso s’enferme dans son bureau, donnant l’ordre de n’être dérangé sous aucun prétexte. Il utilise alors une radio dissimulée derrière un portrait de l’Empereur Basam-Damdu pour contacter directement Scaw-Fell, sous le nom de code de ZH-22.

Tandis que se déroulent ces évènements, à 7.500 kilomètres de là, le capitaine Blake de l’Intelligence Service vient d’atterrir sur l’aérodrome de l’usine secrète de Scaw-Fell. Empruntant l’un des petits trains électriques qui relient entre eux les différents secteurs de l’usine, il gagne rapidement le département des plans, où il rejoint dans son laboratoire le professeur Mortimer, inventeur d’un engin mystérieux surnommé l’Espadon. À l’arrivée de Blake, Mortimer salue le capitaine et lui demande des nouvelles du Conseil des ministres. Blake est furieux et traite les ministres d’ânes bâtés, aveugles et sourds : Blake réclame des mesures exceptionnelles compte tenu de la situation gravissime à ses yeux, et on lui parle de l’ONU et de l’opinion publique. Pour Blake, il est insensé d’avoir à demander à Mr. Bings ou Mr. Smith la permission d’alerter les pompiers quand la maison est déjà en feu.

Mortimer est quant à lui, philosophe : pour lui, Blake a fait tout ce qu’il pouvait, et la responsabilité de la suite des évènements incombe aux politiciens. Il sert un whisky à Blake, et l’invite à lui donner davantage de détails. Blake lui résume la situation : la guerre froide avec l’Empire Jaune aura duré trois mois déjà avant d’atteindre son point culminant. D’un côté, le potentiel militaire de l’Empire l’a doté d’une armée redoutablement efficace. De l’autre côté, ses agents ont mené un travail de propagande et de sape de la nation anglaise et de ses alliés, permettant à un groupe petit mais très actif de s’emparer des postes de commandement. Selon Blake, le plan est simple : au jour J, la cinquième colonne de l’Empire s’emparera des points stratégiques, tels les aérodromes, et les soldats ennemis leur tomberont du ciel. Et malgré les rapports alarmants des services secrets et ambassades anglaises, le Premier Ministre se refuse à mobiliser totalement la population de toute urgence, au motif qu’il ne faut pas provoquer l’Empire Jaune.

Mortimer paraphrase alors une réplique célèbre de la bataille de Fontenoy : « atomisez les premiers, les Jaunes… ». Mais le professeur est plus serein : grâce à leur base secrète qui double Scaw-Fell, les anglais sont prêts à faire face à toutes les éventualités, et dans huit jours, les essais préalables à la fabrication en série de l’Espadon seront terminés. Par ailleurs, Mortimer est persuadé que l’Empire Jaune n’attaquera jamais en cette saison. Blake en est moins sûr. Le capitaine demande alors des nouvelles de l’agent ZH-22, et comme Mortimer répond qu’il n’en a pas, la voix de ZH-22 s’élève du poste de radio installé dans le laboratoire. Blake répond que Scaw-Fell écoute, mais ZH-22 n’a que le temps de dire que l’attaque mondiale sera déclenchée à 2 heures, heure locale et de citer Scaw-Fell comme un objectif, puis de crier le nom du colonel Olrik : une détonation lui coupe la parole…

Blake et Mortimer E01: Le secret de l'Espadon (1946)Blake et Mortimer E01: Le secret de l'Espadon (1946)Blake et Mortimer E01: Le secret de l'Espadon (1946)

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