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Écrit par David Sicé

Ici la page Amazon.fr du coffret intégrale saison 1 et 2 (version française incluse) de Teen Wolf (2011)

Teen Wolf S02E06: Frenemy (2012)
Traduction du titre original : Loup adolescent - Ennemi ami.

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Ici l'article de ce blog sur la série Teen Wolf (2011)

Diffusé aux USA le 2 juillet 2012 sur MTV US.
Diffusé en France le 13 octobre 2012.
Sorti en DVD US de la saison 2 (lisible en France, version française, musique différente) le 21 mai 2013.
Sorti du coffret DVD US saison 1 et 2 le 10 juin 2013 (lisible en France, version française).

De Jeff Davis (également scénariste). Avec Tyler Posey, Dylan O'Brien,Tyler Hoechlin ; d'après la comédie fantastique de 1985 avec Michael J. Fox.

Pour adultes et adolescents.

Cette nuit là où Jackson pensait arriver à filmer sa première métamorphose en loup-garou, la caméra avait bien filmer quelque chose, mais seulement son corps se tordant grotesquement sur le lit, puis lui, en transe, frappant la caméra. Tenant sa promesse, le meilleur ami de Jackson a restauré la partie effacée de l’enregistrement numérique ; il n’a rien regardé et seulement laissé l’enregistrement sur sa tablette, dans le coffre de sa voiture.

Ayant raccompagné Lydia chez elle, Allison tente de la convaincre de ne rien révéler, au nom de son amour pour Scott. Lydia rétorque qu’elle ne connait pas ce genre d’amour et ne promet rien du tout. Pendant ce temps, Scott et Stiles retrouvent Derek en train d’affronter le Kanima sous un pont. Comme Derek ne parvient pas à l’abattre, voilà que débarque le père d’Allison, qui crible de balles le monstre. Le Kanima disparait, mais ce n’est que pour revenir attaquer le père d’Allison, qu’il met à Terre. Scott accourt pour sauver le père d’Allison, mais c’est l’arrivée du grand-père d’Allison qui semble faire fuir la bête : le vieil homme est resté debout sans bouger, et le Kanima s’incline, puis s’enfuit. Scott s’enfuit à son tour.

Puis Stiles retrouve Scott embusqué non loin de l’entrée d’une discothèque. Scott avoue ne pas pouvoir repérer le Kanima à son odeur, il est certain que le Kanima est en route pour tuer quelqu’un, et Stiles insiste sur le fait qu’il ne faut pas parler du Kanima comme seulement d’un monstre, puisque celui qui est le Kanima ignore qu’il s’est changé en monstre. Puis Stiles aperçoit le Kanima se glisser par l’une des fenêtres de l’étage de la discothèque et Scott réalise qui est la prochaine cible du monstre.

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Écrit par David Sicé

Dans les vestiaires, Jackson veut tester sa force, persuadé d’avoir de nouveaux pouvoirs. Il demande à son meilleur ami, Danny, de ne plus retenir les poids, et celui-ci s’en va prendre sa douche, rappelant que si Jackson meurt la cage thoracique écrasée, il s’estimera héritier de sa Porsch. Et effectivement, Jackson est vite en difficulté. Seulement, ce n’est pas Jackson qui vient l’aider, mais Erica : avec Isaac, ils sont venus enlever Jackson pour l’amener devant Dereck, qui veut prouver que Jackson est le Kanima, le monstre responsable d’une série de meurtres dans la ville. Pour le prouver, Derek contamine Jackson avec le venin paralysant dont le Kanima exude. Mais Jackson s’effondre, paralysé : il ne peut donc être le monstre, qui ne saurait être paralysé par son propre venin.

Cependant Isaac profite de la détresse de Jackson pour lui faire changer son témoignage à charge contre lui. Bien sûr, le père de Stiles qui menait l’enquête est furieux, mais il doit suspendre les poursuites, et du coup, Isaac revient en classe le lendemain comme si de rien n’était. Dans le couloir, Danny déclare à Jackson qu’il arrivera à récupérer la partie de sa vidéo effacée pendant la permanence. Juste après, Jackson entend Isaac et Erica parler d’un test qu’ils vont faire passer à Lydia en classe de Chimie. Du coup, en classe d’Economie, Jackson interpelle Stiles et Scott pour leur demander ce qu’est un Kanima, et les alerter du plan d’Isaac et Erica. Si Stiles demeure persuadé que Lydia ne peut être le Kanima, Lydia est, quand à elle, victime d’une nouvelle hallucination, et pendant son absence, écrit un appel au secour en miroir au tableau.

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Écrit par David Sicé

Abraham Lincoln Vampire Hunter (2012)

Sorti en Angleterre le 20 juin 2012.
Sorti aux USA le 22 juin 2012.
Sorti en France le 8 août 2012.

Sorti en blu-ray 3D américain le 23 octobre 2012 (région A, français inclus).
Sorti en blu-ray 3D français le 2 janvier 2013 coffret 3BR+DVD (multi-régions, anglais DTS HD MA 7.1)

De Timur Bekmambetov, sur un scénario de Seth Grahame-Smith, d'après son propre roman ; avec Benjamin Walker, Mary Elizabeth Winstead, Anthony Mackie, Rufus Sewell, Dominic Cooper, Marton Csokas, Jimmi Simpson, Joseph Mawle, Robin McLeavy, Erin Wasson, John Rothman, Cameron M. Brown, Frank Brennan.

Pour adultes et adolescents.

Washington, 14 avril 1865. L’Histoire préfère les légendes aux êtres humains. Elle préfère la noblesse à la brutalité, les discours enflammés aux accomplissements silencieux. L’Histoire se souvient des batailles, et oublie le sang. Quoi que l’Histoire retienne de moi, si tant est qu’elle retienne quelque chose, cela ne serait être qu’une fraction de la vérité. Car quoi je puisse être d’autre – un mari, un avocat… un président – je me verrai toujours comme un homme qui lutta contre les Ténèbres. Je laisse entre vos mains sûres, mon cher ami Henry, ce journal qui commence alors que je n’étais qu’un enfant.

La Crique aux Pigeons, dans l’Indiana, en 1818. Au bord d’une rivière, un jeune garçon, Abraham, travaillant sur un quai avec un maillet relève la tête de son ouvrage : les suppliques d’un homme non loin de là ont attiré son attention. En fait c’est un couple de noirs que l’on entraîne, les fers aux poignets, chevilles, et collier au cou pour l’homme. Ce dernier affirme qu’il y a erreur, qu’ils sont des gens libres et non des esclaves. C’est alors qu’un petit garçon noir, Will, s’élance en criant aux esclavagistes de laisser partir le couple, sur le point de rejoindre un troisième esclave dans une barque. Le père du petit garçon noir lui crie de rentrer chez lui tandis que Will est saisi par les esclavagistes. Voyant cela, Abraham se lève et veut aller l’aider mais son propre père le retient, lui criant de se taire. Et comme Abraham répond que Will est son ami, son père lui répond de regarder ailleurs : ce n’est pas à eux d’intervenir. Comme Abraham fait semblant d'obéir, Will est jeté à terre et fouetté. Mais Abraham ramasse sa hachette et contournant son père, s’élance en hurlant. L’esclavagiste lui arrache sa hachette, le jette comme Will sur le tas de cordes voisins et le fouette à son tour. Entendant les cris de son fils, la mère d’Abraham accourt en criant son nom. Le fouet brûle alors la joue de Will, et le père de Abraham intervient enfin, jetant l’esclavagiste à l’eau.

Tandis que la mère de Abraham vient relever les enfants, le père de Abraham est interpellé par Mr Bats, un individu à chapeau haut-de-forme, pipe et petites lunettes noires et rondes, lui demandant s’il a attaqué son ami. Le père répond que son ami battait son fils, et que leurs prisonniers ne sont pas des esclaves et que l’autre le sait très bien. Barts lui suggère alors de reprendre son travail avant qu’il ne se retrouve à son tour emmené au loin enchaîné. Alors la mère de Abraham répond que jusqu’à ce que tous les êtres humains soient libres, ils sont tous des esclaves, et Barts ricane. Puis répond que puisqu’ils se sentent si épris de liberté, le père de Abraham devra désormais se considérer libre de son emploi – et de réclamer le paiement immédiat de l’argent que le père lui doit, avec tous les intérêts. Le père de Abraham répond alors que si Barts obtient un seul penny (une seule pièce) de lui, ce sera avec son poing autour dans la figure – et de briser le canon du petit pistolet que Barts pointait sur sa poitrine. Comme il baisse son arme et que le père de Abraham se détourne, Barts finit par répondre qu’il est d’accord : il existe d’autres moyens de collecter une dette…

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Écrit par David Sicé

La vie future (1936), le blu-ray anglais de chez Networks sorti en 2012.

Sorti en blu-ray anglais le 18 juin 2012 chez Network (région B, lisible en France, pas de version française).

Ici l'article de ce blog sur le film La vie future (1936).

Sur le film : A voir, car toujours, hélas, d'une actualité brûlante, plus de 80 ans après. En 1936, déjà, H.G. Wells et le réalisateur avaient été méprisés par la critique. Et quelques années plus tard Londres brûlait sous les obus nazis, exactement comme dans le prélude du film. Vous reconnaîtrez dans la suite du film autant de scènes de nos journaux télévisés actuels.

Things To come est un récit de prospective, s'ouvrant sur une apocalypse, poursuivant par une post-apocalypse et s'achevant sur une sorte d'utopie. Ce fut apparemment un échec cuisant au box-office, tandis que la foule londonienne lui préférait Lost Horizons / Horizons perdus de Frank Capra. Il a été de bon ton de se moquer ensuite du film, et de ses auteurs, dont rien moins que H. G. Wells, mais le fait est que les spectateurs des deux films allaient bientôt vivre en vrai au moins le premier acte du film, et même certains le second acte. Le scénario d'H.G. Wells se base sur des archétypes, incarnés par des acteurs qui vont revenir à trois époques différentes, soit dans le même rôle, soit dans un autre. Ce qui m'avait paru artificiel sur les copies dégradées, sonne beaucoup plus juste à présent, mais c'est aussi, possiblement, à cause de résonances, là encore, assez dérangeantes, avec les discours d'un certain nombre de nos chefs politiques ou autres d'aujourd'hui, qui semblent complètement s'aligner sur l'idéologie du grand méchant de l'histoire.

J'ai eu aussi l'énorme surprise de découvrir un quasi sosie d'Eva Green dans un rôle typique pour cette actrice, celui de la "reine" de la cité détruite. Même visage, mêmes intonations, mêmes postures. Bref, Things To Come est très loin d'être le film de pacotille pour lequel un certain nombre de critiques l'ont fait passer. Le discours est simple, sinon brutal, mais il décrit parfaitement ce qui arrive quand les populations se complaisent dans leur rôle de moutons : direction l'abattoir. Et contrairement à bien d'autres récits post-apocalyptiques, il laisse de la place à l'espoir, qui commence par la vision que quelque chose d'autre, quelque chose de meilleur que le présent ou le passé, est toujours possible.

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L'image : Correcte. N&B 4/3. Après un générique vacillant, cette nouvelle version en blu-ray apparait très détaillée, cependant les détails fins n'apparaissent que par intermittence, le plus souvent noyés dans le grain des copies successives. Les blancs sont le plus souvent grisâtres, l'image pulse. Même si les pluies de petites griffures blanches et le bruit ne sont jamais très loin, elles ne gênent pas vraiment. C'est une édition remarquable en le sens que l'image de ce film ne ressemblait plus à rien et à la projection était non seulement pénible, mais rendait la narration incompréhensible.

Le son : Médiocre. C'est un mono anglais seulement, sous-titré anglais un peu étouffé, un peu déformé, relativement clair, avec des variations de niveau spectaculaire, peut-être lié au fait que le montage proposé est une reconstruction de la version la plus longue encore disponible, assemblée à partir de la copie américaine et de la copie anglaise.

Les bonus : Bons. essentiellement un commentaire d'un historien et une galerie de photos et de publicités d'époque, plus sur un DVD séparé, une version "virtuelle" du film tel qu'il a dû être tourné, un documentaire sur Wells de 1971 par Brian Aldiss ; un entretien avec l'acteur Ralph Richardson (qui joue le roi) et un texte sur 78 tours tiré du film possiblement produit pour former les figurants du film à propos de son histoire.

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En conclusion : J'ai toujours eu beaucoup de mal à voir ce film, car les images et le son des copies que j'avais jusqu'à présent pu visionner étaient très abîmées, et flous. Correctement restauré, Things To Come est (re)devenu impressionnant et s'inscrit dans la lignée de films et séries télévisées d'apocalypses et post-apocalypses, à ceci près que plusieurs de ses prédictions se sont déjà réalisées une fois, sinon plusieurs fois à l'identique. Une triste consolation pour les créateurs, une humiliation répétée pour les critiques qui continueront, j'en suis certain, de se ridiculiser et se disqualifier complètement en oubliant ce "petit" détail dans leurs chroniques.

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