Quand la Terre s'entrouvrira, le film de 1965 Feu vert cinéma

Crack In The World (1965)
Traduction du titre original : une fissure dans le monde.

Sorti aux USA le 15 avril 1965.
Sorti en blu-ray américain le 5 juillet 2011 (multi-régions lisible en France, anglais seulement LPCM Mono, pas de bonus).

De Andrew Marton ; sur un scénario de Jon Manchip White et Julian Zimet ; avec Dana Andrews, Janette Scott, Kieron Moore, Alexander Knox, Peter Damon.

La Tanganika. Une colonne de vans militaires précédés d’une jeep avancent le long d’une piste africaine poussiéreuse tandis que quelques guerriers du désert du Serengeti les observent du haut des rochers environnement. Le convoi entre alors dans un camp retranché du Projet Espace Intérieur. Le convoi s’arrête devant une guérite d’observation non loin d’une tour de lancement auquel un missile atomique est suspendu. Sir Charles, l’homme qui descend d’un des vans s’étonne : il n’avait pas donné son accord pour le lancement du missile atomique, mais la jolie blonde qui l’accompagne lui fait observer que le missile n’a pas sa tête, et annonce que le docteur Sorenson, chef du projet – son mari, lui expliquera tout.

Ils entrent dans un bâtiment et prennent un ascenseur vers le centre de commandement souterrain. Dans l’ascenseur, Mme Sorenson annonce qu’ils ont préparé une démonstration et un rapport de progrès. Sir Charles, le chef de la commission parlementaire l’interroge : elle-même scientifique, partage-t-elle les vues de son mari avec la même confiance ? Maggie Sorenson affirme que la confiance est unanime parmi les collaborateurs du projet ? Un des autres membres de la commission demande à quelle profondeur se trouve le centre de commandement. Maggie Sorenson répond qu’il se trouve à deux miles de profondeur environ. C’est le puits naturel le plus profond de la Terre et c’est pour cela qu’ils s’y sont installés. Le premier journaliste pose une nouvelle question : l’équipe de Sorenson n’avait pas fait de progrès depuis deux semaines, ni même depuis les dix-sept dernières semaines – ils n’ont pas avancés d’un pouce.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrent et les visiteurs descendent un escalier métallique, débarquant dans une vaste caverne. Mme Sorenson, qui mène la petite troupe et n’a rien répondu annonce que les lieux sont climatisés sans quoi la température seraient de 121 degrés. Ils arrivent sous une impressionnante nef de béton, sous lequel cliquète des dizaines d’instruments de mesure. Mme Sorenson explique que les instruments relaient les différentes impulsions depuis en différents points, et présente le professeur Gopal, responsable de tous les sismographes.

Sur un grand écran de télévision, ils peuvent surveiller toute zone du projet – et afficher toutes les télévisions du monde. Elle présente John Masefield, le commandant en second du projet et adjoint de Sorenson. Au même moment, Angela, la secrétaire du professeur de Sorenson prévient que la commission d’inspection est arrivée – mais le médecin, Bill, l’arrête et lui fait remarquer la brûlure à sa main. Sorenson propose alors que Bill panse la blessure pour ne pas effrayer les inspecteurs. Bill désapprouve le fait que Sorenson continue de travailler malgré son cancer, et assure que ce dernier ne supportera une dose supplémentaire de rayons X.

Sorenson commence sa conférence devant les invités : le projet Inner Space consiste à percer la croûte terrestre aussi profondément que possible pour capturer le magma qui constitue l’enrobage du noyau de la Terre et l’utiliser pour produire une énergie bon marchée – mais aucun foret ni aucun explosif conventionnel ne leur a permis de percer la dernière barrière entre eux et le magma. Sorenson demande de fait la permission d’utiliser une bombe atomique pour percer le dernier obstacle.

Sir Charles s’inquiète : n’y a-t-il pas des risques ? Sorenson l’admet, et précise même que Ted Rampion, le géologiste du projet, l’un de ses anciens étudiants, désapprouve et a une théorie qui contredit la sienne. Sorenson a demandé à
Rampion de venir la présenter mais Rampion avait rendez-vous avec un volcan. Sorenson explique cependant que Rampion croit que la croûte terrestre a déjà été fissuré par les précédentes expérimentations atomiques – et croit qu’à cette profondeur, le tir fracasserait la Terre comme un coup de marteau une vitre. Sorenson pense qu’au contraire, le tir fera fondre la croûte comme une barre de métal chauffée au rouge pénètre la vitre. Sorenson illustre ces deux théories par l’acte. Sorenson insiste ensuite sur les bénéfices de la perforation, et demande à la commission de prendre sa décision.

Plus tard Steven Sorenson rejoint sa femme dans leurs appartements, décorés d’échantillons minéralogiques, qui s’inquiète pour la brûlure à la main qui empire : son mari devrait prendre des vacances, il stresse trop, c’est psychosomatique – les risques du métier, selon Sorenson. Elle lui demande ensuite si la théorie de Rampion l’inquiète. Sorenson répond que c’est l’attitude de la commission : ils dramatisent. Ce n’est pas le danger qui les inquiète, c’est le budget que Sorenson ne doit pas dépasser.

Maggie Sorenson déclare alors qu’elle a reçu un message de Rampion mais qu’elle n’a pas ouvert : si Ted Rampion peut écrire, c’est qu’il n’est pas tombé dans le volcan. Puis elle demande à son mari de lire la lettre. Sorenson refuse car la lettre ne lui est pas adressée, et son épouse lui rappelle que Ted Rampion a beau être jeune, brillant, danser divinement et joue très bien au Tennis – il n’est pas celui qu’elle a choisi – son mari.

Sorenson répond que sa femme avait choisi Ted Rampion autrefois, et elle répond que c’était avant de suivre les cours de Thermodynamiques de Sorenson… Puis elle annonce à son mari qu’elle veut un bébé maintenant – quelque chose pour lequel elle pourra s’inquiéter elle seule pendant que son mari s’inquiètera pour son projet. Mais Sorenson doute : il est âgé – si quoi que ce soit lui arrivait, elle se retrouverait seule avec le bébé. Maggie Sorenson embrasse alors son mari, qui soudain se raidit en regardant sa main bandée. Sorenson remarque alors l’étrange mélancolie de son mari, et comme il ne répond plus rien, elle regagne son lit, éteint la lampe, la rallume pour ouvrir la lettre de Rampion et la lire. Ce qui semble encore aggraver le moral de son mari.

Plusieurs jours plus tard, un hélicoptère se pose au centre du cercle blanc tracé sur une maigre pelouse : Ted Rampion est de retour, sourire aux lèvres. Une sirène retentit, et Ted Ramion perd son sourire en apercevant au loin que le missile suspendu au pas de lancement a désormais sa tête atomique. Rampion se renseigne : la commission a donné son accord. Rampion accuse alors Sorenson de l’avoir éloigné en l’envoyant inspecter le volcan.

Et quand Rampion rejoint Sorenson, celui-là lit le télégramme de Sir Charles et se réjouit : la commission l’autorise à lancer le missile. Rampion accuse Sorenson de courir après un autre prix Nobel, de vouloir jouer à Dieu – et non de chercher à sauver le projet et ses emplois. Comme Mme Sorenson arrive, Rampion annonce qu’il va tenter de persuader la commission de tout arrêter. Sorenson admet alors qu’il a bien éloigné Rampion de peur qu’en personne il ne convainc la commission d’abandonner le projet. Rampion récupère alors son rapport et annonce sa démission. Comme Mme Sorenson s’inquiète et suggère de débattre avant de lancer le missile, Sorenson rétorque que celle-ci peut démissionner avec Rampion. Mme Sorenson tente ensuite de persuader Rampion de renoncer à son initiative et de rester avec son mari auquel il doit tout selon elle.

Après une nouvelle séance de rayon X, Sorenson est d’excellente humeur : dans huit heures ils seront fixés sur la réussite du projet. Bill douche sa bonne humeur : la tumeur de Sorenson est maligne, son cancer est mortel. Sorenson répond que la réussite de son projet le rendra immortel au même titre que Newton, Pasteur ou Einstein. Le médecin lui souhaite alors bonne chance, et Sorenson sort dignement. La porte du dispensaire refermé, Sorenson s’arrête et sa démarche manque ensuite d’assurance, puis, raffermi, rejoint la nef de béton.

Rampion a rejoint Londres par avion pour trouver Sir Charles, qui s’inquiète seulement que Rampion ait pu l’alerter par télégramme car ce n’était pas discret. Sir Charles déclare d’ailleurs que tout est décidé. Rampion montre alors son rapport à Sir Charles : les fines fractures causées par des années de tests nucléaires souterrains vont s’ouvrir sous le choc du tir du missile nucléaire, causant des destructions massives. Sir Charles s’étonne alors que Sorenson ne leur ait rien montré de tout cela, alors que Rampion assure que cela fait deux mois qu’il a remis son rapport à Sorenson.

Pendant ce temps, Sorenson a lancé le compte-à-rebours de la mise à feu du missile depuis la nef de béton. Accoure un assistant qui lui annonce un télégramme urgent de Sir Charles pour Sorenson. Sorenson s’indigne d’être dérangé et demande à ce que toutes les lignes téléphoniques soient coupées. Et lorsque le compte à rebours atteint zéro, Sorenson déclenche le tir. Un silence absolu suit. Puis une secousse d’abord faible, puis de plus en plus forte.

La tour de lancement explose. Le tremblement continue. Une colonne de flammes jaillit à l’emplacement de la tour, puis un geyser de magma. Toute l’équipe laisse éclater sa joie. Le téléphone sonne à nouveau et cette fois Sorenson veut bien prendre l’appel de Sir Charles, qui demande à repousser le tir. Sorenson radieux, répond qu’il est trop tard et qu’ils ont atteint le magma – sans aucun effet secondaire, un succès sans nuage. Sir Charles félicite alors Sorenson, qui répond que si Sir Charles a vu Rampion qu’il lui dise de les rejoindre car ils vont avoir du travail. Rampion admet son erreur et quitte Sir James pour rejoindre Sorenson en Afrique.

Sur les lieux du gisement, Sorenson jubile et achève sa conférence de presse tandis que Rampion arrive en hélicoptère. Rampion admet avoir eu peur. Sorenson répond que lui aussi avait peur, et son épouse s’étonne alors que malgré tout, il ait lancé le missile. Comme ils vont admirer sur le toit de la guérite le gisement de magma mélangé de métaux rares, Maggie Sorenson se retourne – et s’alarme : quelque chose d’étrange se passe dans leur dos au même moment – un troupeau de buffles prend la fuite.

Sorenson et Rampion décide d’aller voir ce qui aurait pu apeurer les animaux – aucun feu. Rampion déclare alors qu’il a une idée de ce qui a pu les effrayer et ils descendent la vérifier. Deux secousses de niveau 9 sur l’échelle de Richter ont suivi la détonation. Mais face à la nouvelle de la destruction totale de Port Victoria, Sorenson déclare qu’ils n’ont aucune preuve de leur responsabilité. À peine ont-il admis ce fait, ils apprennent qu’un tsunami a effacé une île à l’Est de Port Victoria, sans qu’un tremblement de terre n’ait été observé. Rampion annonce que selon lui une prochaine île sera touchée sur la ligne de fracture qu’il dessine avec un scotch rouge sur leur carte transparente – et décide d’aller inspecter le fond de la mer en sous-marin de poche pour voir ce qui s’y passe…

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Station 3: Ultra Secret, le film de 1965Feu vert cinéma

The Satan's Bug (1965)
Traduction du titre original : le Virus de Satan.

Sorti aux USA le 14 avril 1965.
Sorti en blu-ray américain le 22 septembre 2015 (région A, son médiocre, image plutôt bonne).

De John Sturges, sur un scénario de James Clavell et Edward Anhalt ; d'après le roman de Alistair MacLean ; avec George Maharis, Richard Basehart, Anne Francis, Dana Andrews.

Pour adultes et adolescents.

Vendredi soir. Une route en plein désert, un pick-up chargé de deux grosses caisses file sur une route en plein désert jusqu’à des baraquements isolés défendus par une double clôture grillagée. La camionnette passe la guérite de contrôle et va se garer sur le parking. Au même moment un hélicoptère atterrit, déposant un homme à chapeau mou, gabardine et malette – l’agent Reagan. Reagan salut les deux gardes en uniforme, dont le lieutenant Raskin, puis escorté par les gardes, se dirige à pieds vers les baraquements. Il croise le docteur Ostrer, qui le salue à son tour, mais s’arrête pour lui demander à lui parler – pas sur le champ, mais le lendemain matin. Reagan propose de passer au domicile de Ostrer à 9 heures. Derrière eux, le pick-up quitte l’installation. Puis Reagan s’arrête devant les deux grosses caisses déposées sur le parking et demande à Raskin de quoi il s’agit : selon l’autre garde, du matériel de remplacement pour le laboratoire. Reagan consulte le bordereau de livraison, puis demande qui est encore dans le laboratoire E : six personnes selon le garde : les docteurs Baxter, Hoffman, Yang et trois techniciens.

Reagan quitte les gardes pour descendre dans la tranchée qui mène au laboratoire souterrain E, repose la même question au garde qui occupe le bureau à l’entrée – Mason, et obtient exactement la même réponse. Le garde fait coulisser la porte blindée et il entre dans le laboratoire aux murs vitrés. Il entre dans le premier compartiment – la salle de conférence – et demande au docteur Hoffman, lui demande s’il va travailler tard ce soir-là, et Hoffman répond sèchement que non. Puis Reagan croise et suit le docteur Yang dans le vestiaire, qui lui demande s’il est vrai que le laboratoire a un nouvel administrateur, le docteur Leonard Michaelson. Reagan demande comment Yang l’a su : par Hoffman, qui l’a su par la femme de ménage, ce qui fait rire Yang, mais pas Reagan. Ayant raccroché sa blouse, Yang souhaite un bon week-end à Reagan et rendez-vous au lundi suivant – Reagan regarde Yang quitter les lieux.

Puis Reagan va à la rencontre des trois techniciens et leur demande s’ils ont eu des problèmes – mais ils n’en ont eu aucun. Reagan va alors trouver le docteur Baxter dans l’atelier ; ce dernier a l’air fatigué. Reagan demande à Baxter s’il va rester travailler tard. Baxter répond que non, mais qu’il sera de retour le lendemain. Reagan demande à quelle heure ; Baxter répond à huit heures. Reagan soupire et le prévient qu’il règlera la minuterie sur la serrure, et que la dernière fois Baxter s’était retrouvé enfermé jusqu’au lundi suivant. Puis Baxter lui demande si Reagan s’était absenté, et Reagan répond qu’il est allé à Washington. Baxter demande des nouvelles de là-bas, et Reagan déclare qu’ils s’inquiètent toujours à propos de la sécurité du laboratoire. Baxter répond que ce qui inquiète en réalité Washington, c’est la fiole hermétique contenant un liquide transparent, posée devant lui. Reagan suggère alors à Baxter de prendre des congés ce week-end-là, mais Baxter répète qu’il n’aura pas de temps pour cela. Reagan insiste : selon lui, les hommes fatigués font des erreurs, et ils auront besoin de toute l’aide de Dieu si jamais on commet un erreur dans ce laboratoire. Baxter ne répondant rien, Reagan lui souhaite une bonne nuit et quitte les lieux : sur son chemin, les trois techniciens se préparent à partir. Reagan salue le garde à l’entrée.

Reagan parti, Hoffman quitte la salle de conférence où il rédigeait des notes, est salué au passage par les techniciens qui partent. Hoffman rejoint Baxter dans l’atelier et lui demande s’il va partir. Baxter répond qu’il le fera dans quelques minutes. Hoffman demande si Baxter aura besoin de lui, mais non. Hoffman s’en va et Baxter soupire. Hoffman sort et quitte à son tour le laboratoire. Resté seul, Baxter remet ses lunettes, tandis qu’un homme en complet cravate entre dans son dos et avance lentement vers lui.

En voiture, Hoffman passe la guérite défendant le double portail de sortie. Dans le laboratoire un second homme referme l’une des caisses livrées, puis va voir du côté de l’atelier : le premier homme en complet cravate sort précipitamment et referme la porte blindée derrière lui. Les mains gantées de cuir rouge, il porte une caissette en métal. La cigarette au bec, et les lunettes de Baxter sur le nez, il laisse la caissette sur une table, va jusqu’à la porte blindée de sortie et enfile la gabardine de Baxter. L’autre homme est passé dans la salle de conférence et décroche le téléphone : il fait alors sonner le téléphone du bureau du garde à l’entrée du laboratoire E, et demande après le docteur Williamson. Au moment où le garde répond, le premier homme sort en faisant mine d’enfiler son manteau, cachant de fait son visage, et comme le garde lui souhaite une bonne nuit, il ne répond que par un geste de la main. Ayant donné le numéro de poste de Williamson, le garde raccroche et note sur son registre que Baxter est sorti.

Dehors, Reagan voit de loin le premier homme sortir et monter dans la voiture de Baxter. Reagan vérifie l’heure à sa montre. Au même moment, Mason, le garde du laboratoire E, signale aux deux gardes de la guérite, dont Raskin, que tout le monde a quitté les lieux et que le laboratoire est officiellement fermé. Au portail, tous les gardes prennent le chauffeur pour le docteur Baxter, qui ne répond à aucun de leurs saluts. Pris d’un doute, Reagan descend au laboratoire E et appelle depuis le bureau du garde absent la guérite pour signaler qu’il va au laboratoire E. Il va jusqu’à la porte blindée et considère les lumières rouges, tandis que le second homme est resté ambusqué derrière une des deux grosses caisses. Dehors la nuit est tombée et deux gardes de nuit viennent prennent le relais. Le lieutenant de la seconde équipe s’étonne alors que Reagan soit encore dans le laboratoire E, puis ne répondent pas à ses appels par l’interphone. Il envoie alors le garde de jour resté à la guerite avec son binôme. Puis il appelle par téléphone Raskin pour avoir le numéro du docteur Baxter.

Ailleurs, dans un bar chic avec orchestre, le téléphone sonne et on appelle un client, Lee Barrett. Celui-ci se rend ensuite dans un port et rejoint son bateau, dans lequel l’attend M. Martin : il a une mission pour lui – un ex-agent de renseignement de l’ONU vétéran de la guerre de Corée, ayant publiquement proclamé l’immoralité de la guerre et ayant refusé ses décorations et démissionné. Quand l’homme lui demande pourquoi, Barrett répond qu’il n’aimait pas prendre de ses ordres de certaines personnes. Puis Barrets demande qu’en venir au fait : selon Martin, Barrett a été viré il y a trois mois de la station 3, l’établissement le plus secret existant de recherche sur la guerre chimique, après avoir déclaré rejeter vivement les objectifs du projet. Henri Martin présente alors sa carte de Secrétaire exécutif du Conseil pour la Paix Mondiale. Barrets remarque alors qu’il désapprouve toutes les organisations semi-secrètes…

Au même moment, deux hommes écoutent leur conversation dans une voiture garée non loin de là. Martin affirme penser la même chose, mais jouer un rôle important pour la Paix : ni communiste, ni anti-communiste. Martin sort alors une sorte de boite de conserve, dévisse le couvercle et présente à Barrets une petite fiole remplie d’un liquide clair orange. Martin affirme que ce produit a été retiré de la station 3 il y a quelques heures, peu importe comment dans l’immédiat. Martin demande alors à Barrets s’il sait ce que c’est. Barrets pense que c’est du Botulisme, mais Martin dément : il s’agit au contraire d’un vaccin contre le Botulisme. Martin veut que le contenu de la fiole, qui permettrait de protéger une nation entière contre cette maladie, soit livrée à une certaine adresse en Europe, prétendant que cela servira la Paix en neutralisant une terrible arme bactériologique : si deux ennemis ont la même arme, ils ne peuvent plus l’utiliser. Barrets répond que c’est une mission dangereuse, et Martin propose 10.000$ pour les frais.

Alors Barrets se lève et refuse la mission, à moins qu’on lui donne 20.000$. Martin sort alors une seconde liasse et comme il demande si Barrets est satisfait, Barrets sort un pistolet et lui demande de mettre ses avant-bras sur la table : 1°) On ne fabrique pas de vaccins à la station 3 ; 2°) Personne n’est censé connaître l’existence de la station ; 3°) Barrets connait personnellement le véritable Henri Martin du Conseil pour la Paix Mondiale. Barrets entend donc livrer le faux Martin, avec l’enregistrement de leur conversation que Barrets avait enclenché à son arrivé, et les empreintes de Martin sur la fiole et les liaisses de billets. Alors Barrets fouille le faux Martin et découvre le micro caché sur lui. Comme il l’arrache et s’embusque, les deux hommes qui les épiaient montent lourdement à bord du bateau de Barrets, et quand ils entrent dans la cabine, Barrets reconnait Eric Cavenaugh, qui avoue à Barrets que c’était la seule manière pour lui de prouver que Barrets était fiable : le faux Martin était un agent à lui, et c’est le général Williams qui veut Barrets sur cette mission – la station 3 a été attaquée, Reagan assassiné, et Baxter est porté disparu.

Station 3: Ultra Secret, le film de 1965

Station 3: Ultra Secret, le film de 1965

Station 3: Ultra Secret, le film de 1965

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Station 3: Ultra Secret, le film de 1965

Station 3: Ultra Secret, le film de 1965

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Les aventures de Jonny Quest, la série animée de 1964Feu vert télévision

The Sea Haunt (1965)
Traduction du titre original : La hantise marine.

Épisode précédent <

Ici l'article de ce blog sur la série Jonny Quest (1964)

Diffusé aux USA le 11 mars 1965.
Sorti en DVD US le 11 mai 2004 (édition censurée).

De Doug Wildey. Sur un scénario de William D. Hamilton. Avec Tim Matheson, Mike Road, Danny Bravo, John Stephenson, Don Messick.

Pour adultes et adolescents.

Un capitaine est penché sur la trappe de la salle des machines de son cargo : il appelle Hans – ils ne peuvent pas rester longtemps en panne de moteur dans la mer de Java. Hans lui répond de ne pas s’en faire, mais le capitaine s’inquiète pour sa cargaison. Soudain un gargouillis retentit et le capitaine se demande ce que c’est. Deux mains palmées agrippent le bastingage, et une créature humanoïde à tête de poisson se hisse à bord. Voyant cela, le capitaine ordonne à Hans de sonner l’alarme et de faire monter tout l’équipage sur le pont. L’alarme se met à sonner. Le capitaine dégaine lui-même un pistolet automatique et fait feu plusieurs fois sur la créature, qui marche droit sur lui.

Cette fois, c’est Race Bannon qui pilote le jet privé qui transporte Quest et sa famille. Selon le professeur Quest, ils seront à Sumatra d’ici quelques heures – et du coup, ses garçons auront vu beaucoup de choses au cours de cette balade. Jonny déclare qu’il aura préféré Singapour, il aurait voulu rester là-bas. C’est également l’avis de Hadji... Ils sont interrompus par un appel de la radio à tous les navires et tous les avions dans la zone de la mer de Java : ils doivent guetter un cargo en perdition – L’étoile de Bornéo, battant pavillon hollandais et transportant une cargaison top-secret. Sa dernière position connue était à 200 miles au nord de l’archipel de Lingga et le contact radio a été perdu depuis plus de 48 heures.

Jonny fait remarquer qu’ils viennent juste de dépasser l’archipel de Lingga. Race confirme et demande à Jonny et Hadji de surveiller les alentours. Quest a déjà pris ses jumelles et il signale que si ses yeux ne le trompent pas, ils ont trouvé l’Etoile de Bornéo. Quest demande à Race s’il peut atterrir verticalement sur le pont du cargo, et Race pense que, même si cela risque d’être délicat, il peut au moins essayer. Ils atterrissent sans encombre, et débarqués, s’étonnent de n’apercevoir personne. Quest fait remarquer que quelqu’un les a sûrement entendu atterrir, mais Race répond que les canots de survie ont disparu : le navire est abandonné…

Jonny Quest S01E26: Hantise en haute mer (1965)

Jonny Quest S01E26: Hantise en haute mer (1965)

Jonny Quest S01E26: Hantise en haute mer (1965)

Jonny Quest S01E26: Hantise en haute mer (1965)

Jonny Quest S01E26: Hantise en haute mer (1965)

Jonny Quest S01E26: Hantise en haute mer (1965)

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ImageFeu vert télévision

Belphegor S01E01: Le Louvre (1965)

Diffusé le 6 mars 1965 sur ORTF 1 FR.
La série est rediffusé en 1978 sur Antenne 2 en 13 épisodes d'une demi heure.
Sorti en DVD français le 18 avril 2001 (TF1 vidéo, édition 2 DVD).
Sorti en DVD allemand le 20 septembre 2013 (nouveau master).

De Claude Barma (également scénariste). Avec Juliette Gréco, René Dary, François Chaumette, Yves Rénier, Christine Delaroche, Sylvie. D'après le roman de Arthur Bernède.

Pour adultes et adolescents.

Paris, 1965. Le marché aux puces. André Bellegarde est dans un café à parler à un de ses camarades de ce qui épatait sa défunte mère : les coïncidences. Il est interrompu par un vieil homme, selon lequel la mère de Bellegarde avait raison. Plus tard, alors qu'il flâne dans les rues du quartier, le vieil original l'interpelle et l'invite à consulter son "placard à coïncidences," rempli de coupures de presses rangées dans des boites de conserves. Des boites car le vieillard compte enterrer tout son stock pour les sauver de la guerre atomique. "Asie 1881, pluie de grenouilles à Bornéo, marques de ventouses sur l'Everest" - ces faits sont d'autant plus invraisemblables qu'ils sont lointain. Alors le vieillard sort la boite de la France : "Versailles, un fantôme apparaît dans la galerie des glaces..."

Le même jour, au Musée du Louvre, le gardien Gautrais vient témoigner de ce qui s'est passé la nuit dernière : à 2 heures du matin, lorsqu'il faisait sa ronde, arrivé dans les salles du rez-de-chaussée, il coupe sa lampe comme la Lune éclaire la galerie. Alors il aperçoit une silhouette à 10 mètres près de la statue du Dieu Barbare, et tire deux fois, sans que l'intrus ne bouge. Gautrais panique, s 'éloigne, revient : la silhouette a disparu. Le directeur le prend pour un fou. D'après son dossier, Gautrais est surnommé "glouglou", à cause d'un problème avec l'alcool, mais malgré sa peur d'être accusé d'alcoolisme, il a quand même fait son rapport. On retrouve les balles sur place. Le directeur constate qu'il est impossible que l'intrus ait pu échapper à Gautrais. c'est alors qu'ils découvrent que le socle de la statue du Dieu Barbare a été éraflé. Le socle est plein, la statue est pleine, pas de passage secret ou de cachette mystérieuse, ni de trésor... Le directeur en revient à sa première hypothèse : Gautrais a eu des visions. Alors que le Directeur s'apprête à appeler la police malgré tout, un autre gardien, Sabourel, prétend que les gardiens du Louvre sont suffisamment nombreux pour se débrouiller seuls et coincer l'intrus, s'il y en a un. La nuit suivante, Gautrais ne peut se résigner à rester chez lui mais sa femme tente de le dissuader - mais aussitôt celle-ci endormie, il renfile son uniforme et se rend au Louvre. Il croise les autres gardiens, et insiste pour voir Sabourel, lequel, selon ses collègues, se croit à la chasse au tigre. Revenant sur les lieux de l'apparition, Gautrais découvre le corps ensanglanté de Sabourel, assassiné et disposé dans l'exposition.

Quand Bellegarde voit le récit de la mort de Sabourel relaté dans les journaux du Dimanche, il veut en parler au vieillard, mais celui vient de décéder, à la même heure que Sabourel. Coïncidence ? Pour savoir si le fantôme du Louvre existe ou non, Bellegarde décide de se faire enfermer dans le musée et d'y passer la nuit.

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