- Détails
- Écrit par David Sicé
The Abyss (1989)
Sorti aux USA en poche en juin 1989 chez POCKET BOOKS US ;
traduit en français en août 1989 par France-Marie WATKINS pour J’AI LU FR (poche),
réédité en grand format en novembre 1989 chez FRANCE LOISIR FR,
réédité en janvier 1990 ; en poche en février 1990, novembre 1993, décembre 1996.
De Orson Scott Card.
Pour adultes et adolescents
(Prospective, presse) Pour récupérer les secrets d’un sous-marin nucléaire immobilisé au bord d’une immense crevasse par 700 mètres de fond au cœur de l’océan, l’armée américaine envoie une équipe de spécialistes à bord d’un prototype sous-marin…
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Le texte de Orson Scott Card de 1989 pour POCKET BOOKS US
Chapter 1
Buddy
Buddy could've written the script for that morning before it even started. His big brother Junior was asking if he could take the pickup truck down to the beach. Daddy would say no. Junior would argue. Daddy would lecture. Junior would get mad and cuss. Daddy would take off his belt and go after him. Always worked the same way. You'd think somebody besides Buddy would catch on.
"It's October. Too damn cold for the beach." Daddy said it so loud the baby got startled in the bassinet. She set to wiggling around and crying.
"Listen to that baby," said Junior. "She sounds like a mouse in heat."
On the way to picking up the baby, Mama slapped Junior lightly across his face. "Mind how you talk in this house, young man."
"Sorry, Mama." He turned back to Daddy, but Daddy was already back to reading the paper, looking for reasons to cuss out Kennedy, who was the poorest excuse for a Democrat as ever got elected President. "I got my license yesterday," said Junior. "It's Saturday. I promised my friends."
"You got your license on Friday the thirteenth." Daddy didn't even look up from the paper. "Proof positive that the superstition is true, because the day you got your license is the unluckiest day that ever dawned for the American driver, not to mention the poor defenseless American pedestrian."
Buddy heard all this from where he sat on the floor in front of the TV, where he was watching Saturday morning cartoons with the volume turned down low so it didn't bother anybody. So far Daddy was still joking and Junior wasn't swearing yet, but that wouldn't last long.
Unless Buddy did something.
Like always, what to do was so vague in his mind that he didn't even know what he was planning, except that he knew it would work, knew that it would make everything turn out just fine and there wouldn't be any yelling and nobody'd get hit with Daddy's belt or say terrible things that would go on stinging long after the welts from the whipping had faded. And once Buddy knew how to stop something bad from happening, he didn't wait and think about it.
Buddy spoke right up, first words that came to mind. "Daddy, couldn't I go to the beach with Junior? You never did take me that time you promised in August." Only now, when the words were said, did Buddy figure out what it was he was planning to do.
Mama called in from the kitchen, where she was nursing the baby. "You did promise him, Homer."
Junior was sharp. Junior understood right off, almost as fast as Buddy himself. Buddy liked how the two of them could figure each other out without saying a word. Like they had a pipeline pumping brains straight from one head to the other. "Come on, I don't have to take a ten-year-old along with me, do I?"
Daddy took the bait. That's what the plan depended on, Daddy and Mama acting just the way Buddy knew they would. "What is it with you, Junior?" Daddy said. "You expect to use the family pickup and family gasoline and you think you can do that without any family obligations? You think the whole world exists to serve you and you don't ever have to inconvenience yourself in return?"
Just like that, the argument had stopped being about whether Junior could go, and instead it was about whether he had to take Buddy with him. And since Buddy knew that Junior probably would have taken him anyway, they were safe on base.
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La traduction au plus proche.
Chapter 1
Buddy
Buddy aurait pu écrire le script cette matinée-là avant même qu’elle commence. Son grand frère demanderait s’il pouvait prendre le pickup pour aller à la plage. Papa dirait non. Junior objecterait. Papa ferait la leçon. Junior s’emporterait et lâcherait des jurons. Papa ôterait sa ceinture et se lancerait à sa poursuite. C’était toujours comme ça que cela se passait. Vous devez penser qu’à part Buddy, n’importe qui l’aurait réalisé.
« On est en octobre. Il fait putain de trop froid pour la plage. » Papa l’avait dit si fort que le bébé sursauta dans le couffin. Elle commença à gigoter et à pleurer.
« Ecoute donc ce bébé, répondit Junior. On dirait une souris en chaleur. »
En chemin pour récupérer le bébé, Maman frappa le visage de Junior d’une gifle légère. « Fais attention à comment tu parles sous ce toit, jeune homme. »
« Désolé, M’man. » Il se retourna vers Papa, mais Papa était déjà retourné à la lecture de son journal, en quête de raisons pour maudir Kennedy, qui était le pire Démocrate à jamais avoir été élu Président. « J’ai eu mon permis hier, déclara Junior. « On est samedi, j’ai promis à mes amis. »
« Tu as eu ton permis un vendredi 13. » Papa n’avait même pas levé le nez de son journal. « La preuve qu’il faut être superstitieux, parce que le jour où tu as eu ton permis fut le plus malchanceux qui n’ait jamais brillé pour le conducteur américain, sans parler du pauvre piéton américain sans défense. »
Buddy entendit tout cela depuis là où il était asis sur le sol devant la télévision, où il regardait les dessins animés du samedi matin avec le bouton volume tourné bas histoire qu’il n’aille pas déranger quelqu’un. Jusqu’à présent, Papa plaisantait encore et Junior ne s’était pas encore mis à jurer, mais cela ne durerait pas.
Sauf si Buddy intervenait.
Comme toujours, l’idée était si vague dans sa tête qu’il ne savait même pas lui-même ce qu’il projetait, excepté qu’il savait que cela marcherait, savait que cela retournerait en bien la situation et qu’il n’y aurait aucun hurlement et que personne ne se retrouverait frappé avec la ceinture de Papa ou ni’rait dire des choses terribles qui continueraient à brûler bien après les cicatrices laissées par le fouet se seraient estompées. Et une fois que Buddy savait comment empêcher quelque chose de mal d’arriver, il n’allait pas attendre et y réfléchir davantage.
Buddy parla sur le champ, prononçant les premiers mots qui lui venaient à l’esprit. « Papa, est-ce que je ne pourrais pas aller à la plage avec Junior ? Tu ne m’y as jamais emmené la fois où tu me l’avais promis en Août. » Et seulement comme les mots avaient été dits, Buddy réalisa quel avait été son plan.
Maman lança depuis la cuisine où elle était en train d’allaiter bébé. « Tu le lui avais vraiment promis, Homer. »
Junior n’était pas bête. Junior compris aussitôt, presque aussi vite que Buddy lui-même. Buddy aimait comme eux-deux parvenaient à se comprendre l’un l’autre sans ajouter un mot. Comme s’ils avaient eu un pipeline pompant de la cervelle directement d’une tête à l’autre. « Allez, je vais quand même pas avoir à me trimbaler là-bas avec un gamin de dix ans, tout de même ? »
Papa mordit à l’hameçon. C’était de cela que dépendait le plan, Papa et Maman qui feraient exactement comme Buddy savait qu’ils le feraient. « Qu’est-ce qui ne va pas avec toi, Junior ? répondit Papa. Tu t’attendais à emprunter le pick-up familial et consommer l’essence de la famille, et faire tout ça en te dispensant de toute obligation familiale ? Tu pense que le monde entier n’existe que pour te servir et que tu n’auras jamais aucune contrainte en retour ? »
Et d’un coup, la dispute avait cessée d’être au sujet de si Junior pourrait aller à la plage ou pas, pour à la place, se concentrer sur si Junior devait avoir à y amener Buddy. Et comme Buddy savait que Junior l’y aurait emmené de toute manière, ils étaient certains d’atteindre leur but en toute sécurité.
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La traduction de France-Marie Watkins de 1989 pour J’AI LU FR et France LOISIR FR.
Buddy
Buddy aurait pu écrire le scénario de cette matinée avant qu’elle ne commence. Junior, son frère aîné, demanderait s’il pouvait se servir de la camionnette pour aller à la plage. Papa allait dire non, Junior discuterait. Papa sermonnerait. Junior se mettrait en rogne et dirait des gros mots. Papa ôterait sa ceinture et lui courrait après. Toujours la même chose.
— On est en octobre, bien trop froid pour la plage, dit Papa, si fort que le bébé eut peur, dans son berceau, et se mit à hurler.
— Ecoute cette mioche, dit Junior. On dirait une souris en chaleur.
Maman, tout en courant calmer le bébé, balança une gifle à Junior.
— Fait attention à ce que tu dis dans cette maison, jeune homme !
— Pardon, m’man.
Junior se tourna de nouveau vers Papa, qui s’était replongé dans son journal et cherchait des raisons de rouspéter contre Kennedy, le plus lamentable démocrate qui ait jamais réussi à se faire élire président.
— J’ai eu mon permis hier, insista Junior. C’est samedi ? J’ai promis à mes copains.
— Tu as été reçu à ton permis hier un vendredi 13, dit papa sans lever les yeux de son journal. Ce qui est bien la preuve que la superstition a raison parce que le jour où tu as eu ton permis est le jour le plus sinistre pour les conducteurs américains, sans parler des malheureux piétons américains sans défense.
Buddy entendait tout cela assis par terre devant la télévision qui diffusait les dessins animés du samedi matin, avec le son tout bas pour ne gêner personne. Jusqu’à présent, papa plaisantait et Junior ne jurait pas encore, mais ça n’allait pas tarder.
A moins que Buddy ne dise quelque chose.
Comme toujours, ce qu’il fallait faire était si vague dans son esprit qu’il ne savait même pas ce qu’il dirait, mais il savait que ça marcherait, comme chaque fois, qu’il n’y aurait pas de cris, que papa ne prendrait pas sa ceinture et ne dirait pas des choses terribles qui feraient encore mal bien après que les marques de coups se seraient effacées. Alors, très vite, il prononça les premiers mots qui lui passaient par la tête :
— Papa, est-ce que je ne peux pas aller à la plage avec Junior ? Tu ne m’y as jamais emmené, la fois où tu avais promis, en août.
Seulement maintenant, une fois tous les mots sortis de sa bouche, Buddy comprit où il voulait en venir. Sa mère, qui faisait têter le bébé à la cuisine, lança :
— C’est vrai que tu lui avais promis, Homer.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cette novellisation.
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Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de Batman (1989)
Batman (1989)
Film Batman précédent <> Film Batman suivant.
Sorti aux USA le 23 juin 1989.
Sorti en Angleterre le 11 août 1989.
Sorti en France le 13 septembre 1989.
Sorti en France le 4 mars 2009 (multi-régions, bonus très nombreux).
Sorti aux USA le 20 avril 2010 (multi-régions, version et sous-titres français inclus, identique au blu-ray français).
De Tim Burton, sur un scénario de Sam Hamm et Warren Skaaren, d'après la bande dessinée de Bob Kane. Avec Michael Keaton, Jack Nicholson, Kim Basinger, Billy Dee Williams, Jack Palance, Robert Wuhl, Michael Gough, William Hootkins.
Gotham City. Un couple avec un garçon sort du cinéma Monarch. Quand il veut monter dans un taxi, celui-ci refuse, et aucun taxi ne veut s’arrêter devant le cinéma. Le mari commence à entraîner sa famille le long du trottoir, espérant arrêter plus facilement un taxi, et demande à son garçon de ranger la carte de la ville qu’il a dépliée, de peur de les faire passer pour des touristes. Cependant, le garçon proteste : ils vont dans le mauvais sens, avec toujours plus de prostitués et de clochards sur leur chemin. Et il est vrai qu’à présent ils sont dans une ruelle sale et déserte, à l’exception d’un homme qui fait mine de mendier. Cela ne rate pas : le père se fait assommer par un autre mendiant qui l’attendait plus loin, et le premier mendiant lui fait les poches. La mère se met à hurler, mais les deux voleurs sont déjà loin, sur un toit, à vider le porte-feuille. Mais le premier voleur, Gary, s’inquiète : il a entendu dire qu’un des leurs s’est fait avoir par la Chauve-Souris, et effectivement, au loin, un homme chauve-souri s’approche. Quand il est juste au-dessus d’eux, il déploie ses ailes : les deux voleurs se lèvent d’un bond, et le second voleur tire sur l’homme masqué. Celui-ci semble abattu, mais comme les voleurs fuient, ils se retrouvent de nouveau face à l’homme chauve-souris, qui saisit le voleur au pistolet et le suspend au-dessus du vide. Le voleur supplie d’épargner sa vie, et l’homme chauve-souris accepte, à condition qu’il fasse sa publicité.
Harvey Dent vient d’être élu Procureur du District. Lors de la conférence de presse, il fait un discours retransmis à la télévision, en présence du Commissaire Gordon et du Maire de Gotham City. Dent promet d’enfoncer des portes et de détruire les nids de vipères du crime, promettant qu’ensemble, la ville sera sûre et décente. Dans son salon, un top-modèle sur ses genoux, Jack Napier commente que les gens décents ne vient pas dans cette ville et que si le nouveau Procureur compte arrêter Carl Grissom, Jack le pendra par ses poumons.
Dans une ruelle, on emmène le voleur balbutiant à propos d’une chauve-souris géante : le journaliste Knox débarque pour questionner le lieutenant Eckhardt à propos de la huitième attaque de chauve-souri géante en un mois. On dit que l’homme chauve-souri ne peut être tué, qu’il boit du sang. Eckhardt s’en va sans répondre, tandis que Knox demande encore si la chauve-souris travaille pour la Police et combien elle est rémunérée, net de taxe. Eckhardt est allé rejoindre Jack Napier dans une autre ruelle, lui apportant une enveloppe. Jack voudrait que Harvey Dent arrête de s’intéresser à l’une de leur compagnie-écran. Eckhardt répond qu’il n’a de compte à rendre qu’à Grissom et pas à un psychopathe : pour Eckhardt, Jack Napier n’a aucun futur. Napier le bouscule, Eckhardt sort son pistolet, l’homme de main de Napier le met en joue à son tour et Eckhardt baisse son arme…
Sur le parvis de la mairie, le maire rappelle à Dent qu’il a promis que Grissom irait devant les tribunaux. Knox est l’objet de toutes les moqueries dans son journal. C’est à lors qu’il aperçoit assise à son bureau Vicky Vale, une journaliste vedette de Vogue, qui fait aussi des reportages dangereux pour Times. Elle croit Knox et veut en savoir plus sur la chauve-souris géante : elle propose qu’ils aillent interroger Gordon au gala de Charité du milliardaire Bruce Waynes.
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Indiana Jones And The Last Crusade (1989)
Ici l'article de ce blog sur le film précédent : Indiana Jones et le Temple maudit (1984)
Ici l'article de ce blog sur le film suivant : Indiana Jones et le Crâne de Cristal (2008)
Sorti aux USA le 24 mai 1989.
Sorti en Angleterre le 30 juin 1989.
Sorti en France le 18 octobre 1989.
Sorti en blu-ray américain coffret 5 blu-ray (quatre films et bonus) le 18 septembre 2012 (multi-régions, anglais DTS HD MA 5.1, français inclus).
Sorti en blu-ray français coffret 5 blu-ray le 19 septembre 2012 (identique à l'américain).
Sorti en blu-ray français le 17 décembre 2013 (un seul film, probablement multi-régions identique au coffret américain).
Sorti en blu-ray français le 16 décembre 2013 (un seul film, probablement multi-régions identique à l'américain).
De Steven Spielberg ; sur un scénario de Jeffrey Boam, Menno Meyjes et George Lucas ; d'après le film Les aventuriers de l'Arche perdue ; avec Harrison Ford, Sean Connery, Alison Doody, John Rhys-Davies, Denholm Elliott, Julian Glover, River Phoenix, Richard Young, Michael Byrne, Kevork Malikyan, Robert Eddison.
Pour adultes et adolescents.
Le désert du Colorado ? Une colonne de scouts avancent à cheval entre les roches monumentales, jusqu’à ce que leur chef, M. Havelock, leur disent de mettre pieds à terre, leur ordonnant de ne pas s’écarter car certains chemins peuvent les perdre à des miles de là. Cependant, deux scouts en retard prennent sur eux d’explorer la cité troglodyte voisine, et l’attention du second est alors attiré par des bruits de chantier. Ils arrivent juste à temps pour assister à la découverte de quelque chose par des bandits menés par un certain Fedora – un aventurier à la veste de cuir et au chapeau du même nom, qui vient de faire main basse sur une croix en or garnie de pierres précieuses.
Nous sommes en 1912, dans l’état de l’Utah, et l’un des deux scouts, que son camarade surnomme Indy, ou Indiana, identifie d’un seul coup d’œil l’objet comme étant la Croix de Coronado – un cadeau de Cortès donné à Coronado en 1520. Et Indy est persuadé que cette croix doit revenir à un musée, compte tenu de son importance historique. Il envoie alors son camarade retrouver le chef de la troupe, M. Havelock, pour le prévenir que des hommes sont en train de piller les cavernes, et qu’il ramène le shérif. Comme l’autre scout tremble de peur… à cause d’un serpent sur ses cuisses, le jeune Indy soulève sans sourciller le serpent en question et le rejette : ce n’est qu’un serpent après tout. Son camarade a bien compris les consignes, mais s’inquiète : qu’est-ce que va faire Indy pendant ce temps-là ? Indy répond qu’il trouvera bien quelque chose à faire.
En fait, Indy profite de l’inattention de Fedora pour aller voler la Croix, mais en remontant la corde, il fait craquer une poutre, et les bandits se lancent à sa poursuite. Hors des cavernes, Indy appelle M. Havelock, mais il doit se rendre à l’évidence : tout le monde s’est perdu, sauf lui. Il appelle alors son cheval en sifflant. Le cheval arrive, mais quand Indiana veut sauter en selle, le cheval préfère s’écarter plutôt que de subir le choc. Indy remonte quand même à cheval, et se retrouve poursuivi par les pétrolettes de la bande à Fédora jusqu’au passage du train d’un cirque. Indy saute sur le toit d’un wagon – et les bandits l’y rejoignent… Or les toits ne sont pas solides, et les wagons remplis d’animaux sauvages !
Indy parvient finalement à s’échapper et en courant retourne chez lui et tente d’alerter son père. Mais ce dernier refuse d’écouter son fils, tant qu’il n’aura pas compté jusqu’à 20 en grec, et poursuit tranquillement la rédaction de son journal de sa quête du Graal. Indy renonce cependant à compter quand il entend le bugle de son camarade, qui à sa porte, lui annonce fièrement qu’il lui a ramené le sheriff, et Indiana remet au sheriff la croix en or. Le sheriff annonce alors qu’Indy a très bien fait, car ainsi le propriétaire légitime de la Croix ne portera pas plainte contre lui : et c’est à Fédora, épaulé par le témoignage de toute sa bande, qui récupère la Croix, pour le compte d’un homme moustachu en costume et panama blanc, portant un œillet rouge à la boutonnière. Cependant, Fédora reste en arrière de sa bande pour dire à Indy qu’il a perdu aujourd’hui, mais que ce n’est pas une raison pour qu’il se mette à aimer perdre. Et d’offrir son chapeau à Indy.
Sur un cargo de nuit, au large du Portugal, en 1939 ? Indiana Jones est de nouveau au prise avec des bandits travaillant pour l’homme au panama, et à nouveau pour récupérer la Croix de Coronado. Passé par-dessus le bord, Indiana voit alors le cargo exploser, et met la main sur une bouée de sauvetage rejetée dans sa direction. De retour à l’université où il enseigne, Jones explique à ses étudiants que l’Archéologie s’intéresse aux faits, et non à la Vérité : si la Vérité les intéresse, qu’ils se rendent plutôt en classe de Philosophie en bas au bout du Hall. Il leur faut donc oublier toutes les idées qu’ils peuvent se faire à propos des cités perdues, des voyages exotiques et de creuser à travers le monde entier : les archéologues ne suivent pas les cartes au trésor, et l’endroit où il faut le trouver n’est jamais marqué d’une croix. Soixante-dix pour cent de tout le travail se fait à la bibliothèque, et l’archéologue ne peut se permettre de prendre la mythologie pour argent comptant…
Pendant qu’il achève son cours, Jones est rejoint par le doyen Marcus Brody, et comme la sonnerie retentit, Jones annonce que le cours de la semaine suivante concernera l’Égyptologie et la mise à jour de Naukratis en 1885, et il sera dans son bureau pendant la prochaine heure et demi au cas où quelqu’un aurait des difficultés. Ses étudiants sortis, Jones annonce fièrement à Marcus Brody qu’il a réussi : il a récupéré la Croix de Coronado, alors qu’il l’avait cherché toute sa vie. Brody le félicite : la Croix aura une place d’honneur dans la collection espagnole du musée de l’université. Mais quand Jones arrive enfin à son bureau, le secrétariat est rempli à craquer d’étudiants, tandis que sa secrétaire Irène lui remet son courrier, son planning, la liste de ses messages téléphoniques et une pile de copies à corriger. Jones lui demande en retour de faire une liste de tous les étudiants qui veulent le voir et annonce qu’il verra chacun à son tour.
Jones s’empresse ensuite de retrouver le calme de son bureau tandis que les étudiants continuent de l’appeler et taper contre la vitre de sa porte. Il s’étonne de trouver dans son courrier un paquet en provenance de Venise en Italie, et après un gros soupir, s’enfuit par la fenêtre, sans se douter que trois hommes à chapeau mou le guettait depuis leur voiture. Ceux-ci sortent et l’entourent dans l’allée – pour l’amener à Walter Donovan, un généreux bienfaiteur du musée de l’université, qui tenait à lui présenter le bas d’une dalle brisée, recouverte de caractères latins du début du 12ème siècle et portant symbole chrétien. Selon Donovan, le fragment a été retrouvé par ses ingénieurs au nord d’Ankara, alors qu’ils étaient à la recherche de cuivre. Les inscriptions racontent la légende du Saint Graal, lequel, selon le seigneur fera jaillir en quiconque le boira la source de la vie éternelle. Le récit continue en décrivant la route que devra prendre le Graal jusqu’au Canyon du Croissant de Lune jusqu’au temple où la coupe qui contient le sang du Christ demeurera à jamais.
Jones ne croit pas à la fable de la légende arthurienne et traite le récit de rêve pour vieillard. Alors Donovan lui fait remarquer que c’est aussi le rêve du père de Jones. Ce dernier rappelle alors que son père est le professeur d’Histoire Médiévale qu’aucun étudiant ne souhaite avoir. Ils sont interrompus par Mme Donovan qui fait remarquer à son mari qu’il néglige ses invités. Jones trouve bien trop vague les indications de la dalle brisée, mais Donovan affirme qu’une expédition est déjà partie. Donovan a à ce sujet une autre fable à raconter à Jones : mille ans après sa disparition, le Graal fut retrouvé par trois frères chevaliers partis pour la Première Croisade. Jones complète la légende : deux frères ressortirent du désert 150 ans plus tard et repartirent pour la France, mais un seul parvint à revenir, et avant de mourir à un âge impossiblement avancé, il est censé avoir transmis son récit à un frère franciscain.
Alors Donovan corrige : ce n’est pas une supposition. Et de présenter à Jones le manuscrit de la chronique de frère franciscain en question. Il ne contient pas la position du Graal, mais le chevalier survivant a promis que deux indices la donnerait : la dalle brisée est l’un de ces indices et prouve que l’histoire est vraie. Le second indice est dans la tombe du frère chevalier mort. Or le chef de l’expédition de Donovan croit que cette tombe se trouve à Venise en Italie : ils sont bien à un pas d’achever une quête de deux mille années. Jones remarque alors que c’est en général le moment même où le sol se dérobe sous vos pieds. Donovan le confirme : leur chef d’expédition vient de disparaître, et avec lui, toutes ses recherches. Donovan veut donc que Jones prenne sa place, le retrouve, et retrouve le Graal. Jones refuse, au motif qu’il n’est pas le bon Jones pour ce travail. Donovan lui répond alors que c’est le père de Jones qui était le chef de l’expédition, et qui a disparu.
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- Écrit par David Sicé
Miracle Mile (1989)
Traduction du titre original : Le mile miraculeux (Le dernier kilomètre à parcourir dans une course d'endurance).
Sorti aux USA le 19 mai 1989.
Sorti en France le 31 janvier 1990.
Sorti en Angleterre le 18 janvier 1991.
Sorti en blu-ray américain, le 28 juillet 2015 (région A, pas de version française, anglais DTS HD MA 2.0).
De Steve De Jarnatt (également scénariste), avec Anthony Edwards, Mare Winningham, John Agar, Lou Hancock, Mykelti Williamson, Kelly Jo Minter, Kurt Fuller, Denise Crosby.
Pour adultes et adolescents.
L’univers fut créé 50 milliards d’années auparavant. La matière générée par cette énorme explosion généra les étoiles et les galaxies. Puis la vie apparut sur les planètes, s’accrochant d’abord au fond des océans, puis grimpant sur les rivages, les amphibiens devinrent reptiles puis mammifères. Dans les derniers millions d’années, l’être humain évolua, il fallut 10.000 ans à la civilisation pour atteindre le stade que nous connaissons, et il fallut trente ans à Harry pour trouver la femme de ses rêves. Julie visitait le musée d’anthropologie en même temps que lui, et Harry s’efforça d’attirer son attention en jouant aux clowns et au faux guide pour un groupe d’écolier en visite. Il croit l’avoir perdu, mais c’est elle qui l’aborde à l’extérieur du musée, devant la mare de faux bitume figurant l’engloutissement d’un mammouth. Au restaurant, Harry rachète toutes les langoustes de l’aquarium pour les relâcher dans l’océan avec Julie, et la soirée se poursuit aussi romantique que possible. Pour Harry, c’est certain, il y a un plan cosmique derrière cette rencontre aussi parfaite qu’improbable. Le lendemain, Harry peut même lui jouer du trombone et se fait présenter au grand-père de Julie. Le trolley les emmène à Miracle Miles, et Harry se met à rêver d’une carrière sérieuse. Julie doit travailler jusqu’à minuit ce soir-là, et elle le présente à sa grand-mère qui se trouble en voyant son grand-père : ils ne se parlent plus depuis une éternité. Puis c’est le baiser d’adieu en attendant le soir et la promesse d’une nuit torride.
Rentré à l’hôtel, Harry se couche et règle son réveil pour pouvoir rejoindre Julie. Mais la cigarette qu’il a jeté de son balcon enflamme un buisson et fait sauter l’électricité de l’immeuble. C’est la pleine Lune, et Julie attend en vain Harry au burger où ils se sont donné rendez-vous, jusqu’à une heure du matin. Quand l’électricité revient, le réveil de Harry se remet en marche, tandis que Julie pleure chez sa grand-mère. Puis le réveil sonne et Harry se lève et se prépare pour son rendez-vous. Comme il veut zapper sur les chaînes de télévision il ne trouve que des émissions de la nuit, puis réalise qu’il est trois heure du matin. Il saute dans sa voiture et se maudit de son retard. Il se gare assez brutalement près du café, et s’étonne de trouver des rats sur son capot.
Il entre dans le café alors que le téléphone de la cabine téléphonique voisine ne cesse de sonner. Il demande à la serveuse si Julie est encore là, et apprend que Julie est bien sûr est en colère. Il lui demande le numéro de Julie, qui lui conseille de ne pas la réveiller, mais Harry va quand même à cabine téléphonique. Après lui, une femme d’affaire entre dans le café, ouvre sa mallette métallique et consulte un livret titré L’arc-en-ciel de Gravité. Pendant ce temps, Harry laisse un message sur le répondeur de Julie, puis prend un journal. Le téléphone de la cabine qu’il vient d’utiliser se remet à sonner, et comme il n’y a personne d’autre que lui, Harry décroche : un homme complètement affolé pense parler à son père – c’est arrivé, ce n’est pas un exercice, ils tireront… Harry lui demande de quoi il parle, le jeune homme répond que c’est un conflit global nucléaire. Le garçon est dans le Nord Dakota et s’est trompé de numéro. Puis comme Harry demande si c’est une plaisanterie, son correspondant se fait descendre d’une rafale de mitraillette, puis une autre voix lui demande son nom, puis lui demande d’oublier tout et d’aller dormir. Il est 4h06 du matin.
Troublé, Harry rentre dans le café en se prenant la porte en verre. Il reprend sa place au comptoir, mais il s’est mit à saigner du nez. La serveuse s’étonne, il lui demande du café en lui agrippant la main, ce qui affole la serveuse. Puis Harry essaie d’interpeller les clients : il veut savoir si quelqu’un a un fils qui travaille dans les silos de missiles. Puis il résume la conversation : ils sont en guerre nucléaire. D’abord interloqués, les clients recherchent une explication : l’hôtesse de l’air confirme qu’il était au téléphone. Alors la femme d’affaire appelle en se servant de son téléphone portable, et le cuisinier se souvient qu’elle lui avait dit que l’Amérique frapperait le premier si une guerre devait arriver. La panique commence à gagner les clients, et le cuisinier monte sur le comptoir et met en joue Harry, exigeant d’avouer que c’est une blague. Mais selon la femme d’affaire, ce n’est pas une blague, et ils ont 45 minutes pour atteindre l’aéroport, sachant que très vite toutes les routes seront bloquées.
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