- Détails
- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de la saison 1 de la Quatrième dimension (1959)
The Twilight Zone S01E22: The Monsters Are Due on Maple Street (1960)
Traduction du titre original : Les monstres sont attendus rue des Érables.
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Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)
Diffusé aux USA le 4 mars 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 12 février 1987 sur TF1 FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).
De Rod Sterling (également scénariste) ; réalisé par Ron Winston ; avec Claude Akins, Jack Weston, Barry Atwater, Jan Handzlik, Burt Metcalfe, Mary Gregory, Anne Barton, Leah Waggner, Ben Erway.
Pour adultes et adolescents.
Maple Street, la rue résidentielle idyllique d’une petite ville des USA à la fin de l’été – un petit monde d’arbres gentiment alignés le long de rues aux porches agrémentés de banquettes, aux jardins équipés de barbecues, avec des rires d’enfants et le carillon d’un vendeur de crèmes glacées. Quand grondera le tonnerre et brillera l’éclair, il sera très exactement 6 heures 43 sur Maple Street…
Trois enfants qui jouaient au base-ball tandis qu’un voisin arrosait sa haie accourent auprès du marchand de glace, mais tandis que l’homme les sert, tous lèvent les yeux vers le ciel alors qu’un bourdonnement étrange descend sur eux. Le ciel se met alors à clignoter, puis tout redevient ordinaire et les oiseaux se remettent à chanter. Un homme qui nettoyait sa voiture, Steve Brandt, demande à son voisin si c’était un météore. Le voisin répond que cela en avait l’air, mais qu’il n’a entendu aucun bruit de chute. L’épouse de l’homme sort de la maison et demande ce que c’était : un météore qui est passé tout près, on lui répond. Et elle commente que c’était bien trop près pour son salaire.
Puis tout le monde reprend ses activités comme si de rien n’était : c’est Maple Street, un samedi en fin d’après-midi. Le dernier moment calme et réfléchi dans cette rue, juste avant l’arrivée des monstres.
La nuit tombe. Un vieil homme vient changer l’ampoule de la lanterne à sa porte, mais cela ne change rien : la lanterne ne s’allume pas. À l’intérieur de la maison, son épouse s’efforce en vain de joindre l’opérateur des téléphones : la ligne est coupée.
Dehors, un autre homme, Pete Van Horn, n’arrive pas à faire démarrer sa perceuse électrique. Du côté de Steve, qui a fini de laver sa voiture, c’est son épouse à lui qui vient le trouver pour se plaindre qu’il n’y a plus d’électricité alors qu’elle avait la soupe sur la cuisinière, et la cuisinière a simplement cessé de fonctionner. La vieille dame d’à côté les interpelle : est-ce que leur téléphone fonctionne ? Parce qu’elle n’arrive à joindre personne avec le sien. C’est alors qu’ils entendent que la rue entière se plaint de ne plus avoir d’électricité – les radios ne fonctionnent plus.
Tandis que Pete Van Horn, son marteau encore en poche, entend passer par son arrière-cour dans Floral Street pour aller voir si là-bas il y a de l’électricité, Steve et ses voisins s’interrogent : tout cela n’a aucun sens, pourquoi d’un coup plus d’électricité ni de téléphone. Comme l’un d’eux suggèrent un orage, l’autre objecte que le ciel est bleu, pas un nuage, pas d’éclair ni de tonnerre. Une femme intervient : même les radios portables ne fonctionnent plus. L’un des voisins, Charlie, propose qu’ils descendent trouver la police mais craint de les déranger pour rien : ce n’est qu’une panne d’électricité. Steve objecte que si c’était seulement une panne d’électricité, les radios à piles fonctionneraient. Steve se propose alors de descendre en ville : il monte dans sa voiture… mais ne réussit pas à la faire démarrer. Il sort, déclare ne rien y comprendre : la voiture fonctionnait parfaitement, il y a de l’essence…
Tandis que les gens s’agitent autour d’eux, Charlie déclare que cela veut seulement dire qu’ils devront aller à pied jusqu’au poste de police, et Steve propose qu’ils y aillent à deux. Comme ils vont pour s’en aller, ils sont interpelés par un de leur jeune voisin : ils feraient mieux de ne pas descendre en ville. Steve demande pourquoi, et l’adolescent répond que c’est parce qu’ « ils » ne le veulent pas. Steve demande alors qui sont ces « ils ». Alors le garçon pointe le doigt vers le ciel : il veut dire, quiconque est arrivé dans cette chose qui les a survolés quelque minutes auparavant.
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Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de la saison 1 de la Quatrième dimension (1959)
The Twilight Zone S01E21: Mirror Image (1960)
Traduction du titre original : Image inversée (image-miroir)
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Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)
Diffusé aux USA le 25 février 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 4 avril 1984 sur TF1 FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).
De Rod Sterling (également scénariste) ; réalisé par John Brahm ; avec Vera Miles, Martin Milner, Joseph Hamilton.
Pour adultes et adolescents.
Une nuit d’orage, une gare de bus sous une pluie battante. Une jeune femme blonde attend assise sur un banc au milieu du hall presque désert, brillamment éclairé, une lourde valise posée à côté d’elle. Elle finit par se lever pour aller au guichet où veille un vieillard grincheux occupé à lire : le bus pour Cortland aurait dû arriver une demi-heure auparavant. Le vieillard confirme. Et quand la demoiselle demande à quelle heure le bus arrivera, il répond que c’est difficile à dire, vu qu’il pleut fort, la route est glissante, peut-être il y a un ou deux ponts barrés – cela rend les horaires difficiles à respecter : le bus arrivera quand il doit arriver et le vieil homme rappelle qu’il lui a répondu cela la dernière fois qu’elle lui a posé la question.
La jeune femme s’indigne : la dernière fois qu’elle lui a posé la question c’est cette fois-là, et tout ce qu’elle veut c’est une réponse polie. Le vieillard persiste : elle aura une réponse polie, le problème étant qu’elle la réclame toutes les dix minutes – les situations ne changent simplement pas si rapidement. Et si elle veut tout savoir sur le bus de Cortland il est en retard ; il était en retard quand elle a posé la question une demi-heure auparavant ; en retard quand elle est revenue quinze minutes plus tard et il est en retard à présent, et toutes les questions du monde ne lui donneront pas d’élan.
La jeune femme proteste : c’est la première fois qu’elle se présente au guichet, la toute première fois. Et comme elle commence à dire que le préposé doit faire vérifier ses yeux, elle reconnait parmi les bagages rangés derrière lui – sa grande valise blanche ! La jeune femme se retourne vers le banc qu’elle occupait au milieu du hall : sa grande valise blanche est toujours-là, à côté du banc. Elle regarde à nouveau derrière le préposé : il y a bien une valise identique à la sienne posée derrière lui…
Millicent Barnes, 25 ans, est une jeune femme qui attend un bus par une nuit pluvieuse de novembre. Elle n’est pas du genre très imaginative, ne se laisse pas aller à des angoisses ou des peurs inutiles, même pas à la rêverie la plus passagère : comme toutes les jeunes femmes qui font carrière, elle tombe dans la catégorie générale des filles qui ont la tête sur les épaules. Il faut préciser cela car dans les moments qui vont suivre, la tête bien en place sur les épaules de Mademoiselle Barnes va être soumise à rude épreuve...
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The Twilight Zone S01E20: Elegy (1960)
Traduction du titre original : Élégie.
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Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)
Diffusé aux USA le 19 février 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 21 août 1965 sur ORTF 1 FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).
De Rod Sterling ; réalisé par Douglas Heyes ; sur un scénario de Charles Beaumont d'après sa propre nouvelle ; avec Cecil Kellaway, Jeff Morrow, Don Dubbins, Kevin Hagen.
Pour adultes et adolescents.
Une fusée dans l’Espace. Le temps ? le jour d’après demain. Le lieu ? Un coin éloigné de l’univers. Les personnages ? Trois hommes perdus dans les étoiles. Trois hommes qui partagent l’urgence ordinaire de tous les égarés : ils cherchent la route qui les ramènera chez eux. Et dans un moment, ils vont le trouver. Mais pas un chez-eux qu’il faut visiter : une expérience étrange, inexplicable, qu’il faut ressentir.
La fusée entame sa descente dans l’atmosphère. Les trois astronautes sont pleins d’espoir et se calent dans leurs fauteuils : s’ils n’atterrissent pas, ils seront à court de carburant, subissant la décélération. Puis ils touchent terre et se précipitent au pupitre affichant l’analyse de l’atmosphère : 20.95% d’oxygène ; 78.09 d’azote. Ils ne comprennent pas : c’est la composition de l’air terrien. Un autre lit la mesure de la gravité : une unité – et de s’émerveiller : il s’agit des mêmes conditions que la surface de la Terre, alors qu’ils sont à 655 millions de miles de la Terre.
Comme l’un des trois astronautes – Peter Kirby – s’élance vers la porte de sortie, le capitaine James Weber le retient : ces mesures pourraient être fausses. Pete réplique que cela ne changerait rien : ils ne sont pas près d’aller voir ailleurs. Pete ouvre la porte, qui donne directement sur un pré entouré d’arbres. Comme l’échelle descend, Pete demande de répéter à quelle distance ils sont censés être de la Terre : 655 millions de miles. Seulement c’est bien en face d’une grande typiquement terrienne qu’ils viennent d’atterrir – avec un tracteur chargé de paille, et un chien en arrêt devant un abreuvoir.
Comme Pete s’exclame qu’ils sont de retour sur la Terre, son camarade répond que non. Alors Pete pointe le chien : comment ils appellent ça alors ? un martien ? Pete essaie d’appeler le chien, qui ne bouge pas d’un poil. Pete déclare que cela ne change rien : ils n’ont qu’à regarder les arbres qui entourent la ferme – cela ne peut-être que la Terre. Alors le troisième astronaute, Kurt Meyers, demande comment on appelle le véhicule chargé de paille, et le capitaine Weber explique que cela s’appelle un tracteur : ces véhicules étaient en service au temps du 20ème siècle, avant la Guerre Totale. Pete demande alors à son capitaine s’ils sont sur la Terre d’il y a 200 ans ? Le capitaine Weber répond que c’est une théorie intéressante, et qui en vaut une autre. Cependant, à la connaissance du capitaine Weber, la Terre n’a jamais eu plus d’un soleil – et cette planète en a deux.
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The Twilight Zone S01E19: The Purple Testament (1960)
Traduction du titre original : Le testament pourpre.
Autre titre : Le testament pourpre de la guerre sanglante.
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Diffusé aux USA le 12 février 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 11 mai 1991 sur TF1 FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).
De Rod Sterling (également scénariste) ; réalisé par Richard L. Bare ; avec Dick York, William Reynolds, William Phipps, Barney Phillips, S. John Launer, Michael Vandever.
Pour adultes et adolescents.
Une explosion, suivie d’un tir nourri de mortiers. La compagnie A, un peloton d’infanterie de l’Armée Américaine stationnées dans les îles Philippines en 1945 – voilà les visages des jeunes hommes au combat… Comme si un peintre omniscient avait mélangé le contenu de ses tubes de couleurs, autrefois brun terreux, gris poussière, rouge sang, barbe noire, et la peur, blanc jaune – et ces hommes avaient été les modèles. Car voilà le domaine de la Lutte, et ceux-là sont les visages de la Guerre.
Revenus du front à leur campement, les soldats descendent épuisés de leurs camions, soutenant l’un des leurs blessé à la tête. L’un des sergents salue le capitaine et sort une cigarette : n’est-ce pas une nuit délicieuse ? il ironise. Le capitaine demande alors si c’était dur, et l’autre répond qu’ils ont eu le pont, peu importe pourquoi on le leur avait demandé. Le capitaine donne du feu au sergent et celui-ci précise : les Japonais ont des canons braqués depuis la mer et ils les concentrent leurs tirs sur le pont qui s’en prend un à chaque minute.
Une explosion retentit dans le lointain. Le sergent ajoute que si le général veut savoir où est la flotte japonaise, elle est à l’abri sur la route de Manille. Comme le sergent s’en va, le capitaine le rappelle : qui ont-ils perdus ? Le sergent répond qu’ils ont eu beaucoup de blessés – peut-être dix ou douze. Et quatre morts. Un lieutenant, Fitz, arrive et ôte son casque, pour donner les noms des morts ! Hibbard, Horton, Morgan et Levy. Le lieutenant Fitz ordonne de mettre au lit les survivants, mais d’assurer avant avec la cantine que les soldats boivent leur café chaud et mangent même s’ils n’ont pas faim. Sur ce, le sergent appelle les soldats de la compagnie A pendant que le capitaine propose au lieutenant Fitz une bouteille de Tupa philippin qu’il garde dans sa tente – affirmant que Fitz sera surpris de combien l’alcool lui remontra le moral.
Dans la tente, Fitz admet que douze blessés et quatre morts en seulement deux heures et demie de combat peut être qualifié de mauvaise journée. Le capitaine demande alors si les quatre morts avaient quelque chose de spécial et Fitz ne comprend pas. Le capitaine explique : ils ont déjà perdus quatre hommes – ils en ont d’abord perdu huit puis dix, et à ses yeux, Fitz prend les choses un peu plus mal que d’habitude. Alors le capitaine se pose la question de s’il y a quelque chose de spécial dans ce cas précis. Fitz élabore : ces quatre soldats avaient tous moins de 21 ans – faut-il qu’il y ai quelque chose de plus spécial que cela ? Le capitaine répond que non, mais s’inquiète que le moral de Fitz ait été affecté davantage que ce qu’il avait déjà vu et il veut savoir pourquoi.
Fitz répond sans regarder son supérieur : le capitaine Phil Riker est observateur – et quelque part c’est le signe que Riker est un bon officier, que d’être capable de prévenir un problème en l’anticipant. Riker demande alors à Fitz s’il va lui causer des soucis. Il ne le pense pas : Fitz est un bon officier, qui a des tripes et de la cervelle. Mais quelque chose le ronge et Riker veut savoir quoi. Alors Riker sort un papier plié de sa veste et le tend à son capitaine, qui déplie le papier et lit les noms de Hibbard, Horton, Morgan et Levy. Fitz précise : tués au combat à Luzon, P.I. le 13 janvier 1945. Alors si Riker veut savoir ce qui ronge Fitz, c’est que Fitz a écrit ces noms sur ce papier la veille du combat, avant qu’ils y aillent.
Riker demande alors pourquoi Fitz a écrit ces noms. Fitz répond qu’il vérifiait les armes des soldats et que ces quatre hommes… Fitz s’interrompt. Riker lui verse à nouveau de l’alcool dans sa timbale et Fitz reprend : il a regardé ces 44 visages et il a su, il ne sait pas comment le décrire, que quatre de ces visages appartenaient à des soldats qui vivaient le dernier jour de leurs vies.
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