- Détails
- Écrit par David Sicé
Fantastic Four #1 (1961)
Les quatre fantastiques, numéro 1.
Noter bien que Jack Kirby n’écrivait pas de scénario mais donnait un découpage à ses dessinateurs qui sans être crédités ni payés pour, ni recevoir aucun droit sur leur travail devaient rédiger tous les détails manquants, notamment les dialogues, les détails de mise en scène et du décor etc.
Sortie kiosque en feuilleton à partir du 10 novembre 1961 dans le magazine Fantastic Four, numéro 1 publié par MARVEL COMICS US.
De Stan Lee au « scénario » et Jack Kirby au dessin.
Pour adultes et adolescents.
(super-héros justiciers) Quatre mutants dotés respectivement du pouvoir de s’étirer dans toutes les directions et résister à la tenion, de force brute, de flamber et voler, et de devenir invisible sans retirer ses vêtements, cassent du monstre à chaque fois qu’il y en a un pour envahir Central City, sur la Troisième Planète en partant du Soleil supposément dans notre dimension.
*
C’est naïf, à l’origine pour les gamins, basé sur l’action bariolée sur le modèle du scénario Donjons et Dragon basique « un monstre (à tabasser), une porte (enfoncée), un trésor (où ça ?) ». C’est vite dessinée par un dessinateur doué mais pas le temps d’être minutieux, vite encré, vite colorisé avec un procédé d’impression limité, mais ça fonctionne. Je me demande pourquoi Marvel n’est plus capable d’y arriver, peu importe le média d’expression. Ah oui, les parasites sont au pouvoir.
*
La traduction juxtalinéaire au mot près du texte crédité à Stan Lee en 1961.
Here they are : Dr. Reed Richards, Ben Grimm,
Les voici : Professeur Reed Richards, Ben Grimm (NDT Benjamin Lesinistre)
Susan Storm, Johnny Storm.
Susan Storm, Johnny Storm (NDT Suzanne et Jean Lorage).
With the sudden fury of a thunderbolt,
Avec la soudaine fureur d’une boule de foudre,
A flare is shot into the sky over Central City!
un flamboiement fuse dans le ciel au-dessus de Cité Centrale !
Three awesome words take form as if by magic,
Trois mots super-géniaux prennent forme comme par magie,
and a legend is born!!
et une légende est née !!
The Fantastic Four!
Les Quatre Fantastiques!
(Trois poiiciers) “LOOK! In the sky… What in blazes does it MEAN ?
“REGARDEZ ! Dans le ciel… Qu’est ce que en flambant ça veut DIRE ? »
— I dunno, but the crowds are getting’ panicky!
— Sais pas mais les foules commencent à paniquer ! »
— Rumors are flyin’ about an alien invasion!”
— Des rumeurs courentsur une invasion extraterrestre ! »
Above all the hubbub and excitement,
Au-dessus de tout le brouhaha et de l’agitation,
one strange figure holds a still-smoking flare gun!
Une étrange silhouette tient un pistolet d’alerte encore fumant !
One strange man who is somehow MORE than just a man
Un homme étrange qui quelque part est PLUS que juste un homme,
--for he is the leader of… THE FANTASTIC FOUR !
--car il est le meneur des Quatre Fantastiques,
(L’homme) “It is the first time I have found it necessary
C’est la première fois que j’ai trouvé nécessaire
to give the signal! I pray it will be the LAST!
de donner le signal ! Je prie pour que ce soit la dernière !
*
In another part of town, Susan Storm is having tea
Dans une autre partie de la ville, Susan Storm prend le thé
with a society friend, when she hears the ominous words...
avec une amie de la bonne société quand elle entend les mots alarmants…
(l’amie à la fenêtre) Susan… Look ! Those words in the sky !
Susan… Regarde ! Ces mots dans le ciel !
What do they MEAN ?
Qu’est-ce qu’ils SIGNIFIENT ?
(Susan, qui devient invisible sans avoir eu à se dénuder, pense)
So it has happened at last !
Alors c’est arrivé enfin !
I must be true to my vow! There can be no turning back.
Je dois tenir ma promesse, il ne peut y avoir de volte-face.
It is time for the world to meet… THE INVISIBLE GIRL!
Le moment est venu pour le monde de rencontrer… LA FILLE INVISIBLE !
(l’amie qui panique) SUSAN !! She—she’s GONE !
SUSAN !! Elle—elle est partie !
But where ? How ?
Mais où ? Comment ?
(elle jette à terre les passants qui s’écrient épouvantés)
Hey ! What’s goin’on ?
Hé ! Qu’est-c’qui s’passe ?
Some—something rushed past me ! Something UNSEEN!
Quelque—chose s’est précipité devant moi, quelque chose de PAS VU!
It--it’s A GHOST!
C’est—C’t’un FANTÔME!
(Et la femme invisible repoussant un autre passant qui en perd son chapeau)
Stand aside! I HAVE NO TIME TO LOSE!
Ecartez-vous, JE N’AI PAS DE TEMPS A PERDRE !
Planches tous droits réservés texte et dessin Marvel Comics 1961.
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cette bande-dessinée.
***
- Détails
- Écrit par David Sicé
The Almighty Johnsons S02E09: Everything Starts with Gaia (2012)
Traduction du titre original : Tout commence avec Gaïa.
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacrée à la série télévisée The Almighty Johnsons 2011.
Diffusé en Nouvelle-Zélande le 25 avril 2012 sur TV3 NZ.
Diffusé aux USA à partir le 26 février 2012 sur SYFY US.
Sorti aux USA en coffret blu-ray saison 1 le 7 octobre 2014 (région A, non censuré, anglais seulement.
Sorti aux USA en coffret intégral blu-ray saison 1-3 le 28 avril 2015 (région A, non censuré, anglais seulement)
De James Griffin et Rachel Lang ; avec Emmett Skilton, Timothy Balme, Dean O'Gorman, Jared Turner, Ben Barrington, Fern Sutherland, Michelle Langstone, Eve Gordon, Hayden Frost, Keisha Castle-Hughes.
Pour adultes
(comédie de fantasy urbaine) Ce matin-là, Gaïa semble agitée et déterminée à redécorer le salon de leur colocation… en déplaçant une lampe ?
Le bruit sort Axl de sa chambre, qui en caleçon tee-shirt se plante devant elle bras croisés et demande : « Qu’est-ce que tu fais ? » En repoussant la table basse encore chargé de canettes écrasées et de bouteilles vides, elle répond : « J’ai fait un rêve. »
Blasé, Axl répond : « Okay, est-ce que tu es encore en train de rêver et est-ce que je suis dans ton rêve ? » Gaïa répond : « A toi de me le dire. » Puis soulevant une petite table : « Bouge ! »
Gaïa repose la table dans le tibia de Axl qui s’écrie : « Aïe, tu n’avais qu’à réponde non ! » Puis il soupire : « Sérieusement, pourquoi tu fais quoi que ce soit que tu es en train de faire maintenant ? » Gaïa soulève le porte-revue pliable. Axl insiste : « C’est bien trop tôt le matin ! »
Gaïa répond enfin : « Eh bien je voulais le faire avant de l’avoir oublié : j’ai rêvé comment notre appartement devait être exactement ! » Axl répond : « A-han… et c’est comme ça ? » Gaïa répond : « Non ; mais si je continue de bouger des trucs, tôt ou tard, ça le sera. »
Très soucieux, Axl répond : « D’accord… » tandis que Zeb les rejoint et demande, « Est-ce que ça vaut la peine que je demande ? » Et Axl de lui répondre tandis que Gaïa ré-arrange les coussins du divan : « Elle a fait un rêve… » Il croise ses bras et soupire. Zeb commente : « Un rêve de déménagement futur, c’est sûrement symbolique… »
Axl l’admet : « Symbolique d’à quel point elle se comporte bizarrement ces derniers temps. » Zeb répond : « Ouais, et c’est mon signal pour m’en aller servir de la nourriture industrielle aux masses. »
Axl sourit et souffle : « Amuse-toi bien ! » Et Gaïa se retourne et demande à Axl : « Qu’est-ce que tu en penses ? » Axl répond : « Beaucoup de choses ; peut-être tu devrais faire une pause ? Te préparer pour le boulot. » Et Gaïa de lui répondre : « Pas besoin, j’ai démissionné. »
Axl, indigné, répète : « Tu as démissionné ? » Mais déjà Gaïa repart dans le salon : « Je n’aime pas que ces chaises soient là. » Axl insiste : « Tu as démissionné ? »
Gaïa emporte une chaise au-dessus de sa tête et confirme : « Oui, c’est ce que je viens de dire. » Axl : « Et pourquoi ? » Elle répond : « Parce que cela m’a semblé la bonne chose à faire à ce moment-là. »
Axl : « A quel moment ? » Toujours avec la chaise au-dessus de la tête, Gaïa répond agacée : « Quand je me suis réveillée ce matin et que je leur ai téléphoné pour leur dire que je démissionnais. »
Axl s’alarme : « Gaïa, les gens ne se réveillent pas juste pour démissionner et déplacer des meubles. » Gaïa réplique : « C’est ce que j’ai fait ; attrape une chaise ! »
Axl attrape la chaise qu’elle portait au-dessus de sa tête. « Okay, on va faire ça sans pincettes. » Il assied Gaïa sur le divan et lui demande les yeux dans les yeux : « Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu n’as plus été toi-même depuis un bon moment et à présent, sur une autre planète serait une manière de le décrire. »
Gaïa a l’air perplexe et répond : « Non, ça ne l’est pas. » Axl demande : « Tu es enceinte ? » Elle lui donne un coup de pied dans le tibia, et après un cri de douleur il proteste : « .. .le même tibia ! » Gaïa se lève : « Pour une même question stupide : il n’y a aucun problème avec moi, Axl. »
C’est alors qu’on frappe à la porte vitrée de la colocation. C’est le père de Gaïa, qui s’écrie : « Où est elle ? » tout en jetant un coup d’œil derrière lui, puis en s’engouffrant dans l’appartement : « Où es ma fille ? »
Axl s’exclame ironiquement bien fort : « Oh génial, Bryn est là ! » Arrive l’intéressée, soupçonneuse : « Qu’est-ce que tu fais ici ? »
Bryn bredouille devant elle : « Salut, chérie ; hum tu te souviens toutes ces fois où nous avions parler de comment des urgences peuvent survenir n’importe quand et que nous devions toujours être prêts à partir quand le moment l’exige ? » Gaïa réplique : « Ah le bon temps des exercices d’évacuation de la maison… »
Bryn regarde encore derrière lui, en direction de la porte d’entrée : « Eh bien, le moment l’exige maintenant. » Gaïa rétorque : « Dommage, je suis occupée. » Et de reprendre la lampe pour la remettre à sa première place.
Axl hausse le ton : « Pourquoi il faudrait qu’on évacue la maison. » Et Jacob, l’ex fiancé de Gaïa fait alors irruption : « Est-ce qu’elle est prête ? » Bryn lui répond : « Pas vraiment. » Puis à Gaîa, « Ma douce… Il faut vraiment, vraiment, vraiment qu’on s’en aille d’ici maintenant ! » Jacob renchérit : « Oui, il le faut. »
Gaîa répond : « Non, il ne le faut pas. » Bryn semble être sur le point de craquer : « S’il te plait, il faut qu’on parle maintenant. »
Gaïa vocifère : « Alors pars ! Parce que je n’irais nulle part avec quiconque ! Et je ne suis pas sur une autre planète ! Et je ne suis certainement pas enceinte ! Et aucun de ces meubles n’est à la bonne place !!! Alors juste — laissez-moi seule !!! »
Bryn et Jacob veulent rattraper Gaïa, mais Axl à lui seule les retient : « D’accord, qu’est-ce qui se passe ? » Bryn proteste : « Ecoutez-moi avant qu’il ne soit… »
C’est alors qu’un très grand barbu à gliet jaune enfonce la porte de l’appartement, qui retombe à plat à l’intérieur dans l’entrée. Bryn terrifié achève : « … trop tard ! »
Le très grand barbu fait un pas dans l’entrée, piétinant la porte, et reniflant plusieurs fois audiblement. Brynn l’interpelle : « Elle n’est pas là, Eggthér ! » Le dénommé Eggthér lui répond avec un fort accent : « Tu croyais nous avoir avec un cœur d’opossum, hein ? »
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***
- Détails
- Écrit par David Sicé
Chroniques de la Science-Fiction #2025-07-21
Numéro précédent <> Numéro suivant.
Téléchargez ici l'exemplaire gratuit .pdf 6 pages A5 couleurs.
Ici l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2025
Sorti le 11 juin 2025 (première édition).
De David Sicé.
Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraîtra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.
Désormais, l'exemplaire .pdf ne contient plus que le calendrier des diffusions et des sorties de la semaine, reproduit ci-dessous.
***
Les sorties de la semaine du 21 juillet 2025
Noter que cette actualité ne couvre pas les films d’exploitation.
Noter que les dates de diffusion et titres d'épisodes peuvent changer jusqu'au dernier moment.
*
LUNDI 21 JUILLET 2025
TELEVISION INT+US +FR
The Librarians: The Next Chapter 2025** S01E10: Going Medieval (21/7, TNT US)
BLU-RAY UK
Sinners 2025* (vampires woke raciste artific, 4K + br, 21/7, WARNER BROS UK)
The Monkey 2025* (possession, S. King, 4K, 21/7, BLACK BEAR UK)
Dark City 1998*** (mystère fantastique, inva ET, 4K, 21/7, dir.cut ARROW UK)
StarGate 1994*** (space opera, inva ET, br, 21/7, FINAL CUT ENTERT. UK)
The Stuff 1985** (zombie, 4K+br, 21/7, 2 versions, ARROW UK)
Solo Leveling 2024 S1 (fantasy invamonstre, 2br, 21/7, CRUNCHYROLL LLC UK)
Ghost in the Shell SAC 2022 S2** (cyberpunk, 21/2, STFR, ANIME LDT UK)
Bubblegum Crisis 1987 (série ani, space op, 2br, 21/7, VF, MVM ENTERT. UK)
*
MARDI 22 JUILLET 2025
BLU-RAY US
Ash 2025* (mystère planet opera, br, 22/7, SHUDDER US)
The Last Voyage of Demeter 2023* (fxDracula woke, 4K+br, 22/7, VF, SHOUT US)
Serenity 2005** (spop, suite de la série Firefly, 4K+br, 22/7, VF, UNIVERSAL US)
Small Soldiers 1998 (cyberfantastique, Joe Dante, 4K+br, 22/7, PARAMOUNT US)
The Stuff 1985** (zombie, 4K+br, 22/7, 2 versions, ARROW US)
Danger: Diabolik 1968** (technothriller, John P. Law, M. Bava, 4K+br, KINO US)
Knight Rider 1982 S1-4 (justicier technothriller, 4K+br, 22/7, UNIVERSAL US)
Bewitched 1964 S1-8 (ma sorcière bien-aimée, 22br, 22/7, MILL CREEK US)
Solo Leveling 2024 S1 (fantasy invamonstre, 2br, 22/7, CRUNCHYROLL LLC US)
*
MERCREDI 23 JUILLET 2025
CINEMA FR+IT
Fantastic Four: First Steps 2025 (super-héros wokissime, 23/7, ciné FR+IT)
TELEVISION INT
Disney Washington Black 2025 S1 (steampunk révisionniste woke raciste, adapté du roman; DISNEY MOINS INT/FR: 23/7)
BLU-RAY AU
Sinners 2025* (vampires woke raciste artific, 4K + br, 23/7, ROADSHOW AU)
*
JEUDI 24 JUILLET 2025
CINEMA DE
Fantastic Four: First Steps 2025 (super-héros wokissime, 24/7, ciné DE)
Life of Chuck 2025 (merveilleux réalisme, musical, 24/7, ciné DE)
TÉLÉVISION US/INT
Revival 2025* S1E7: Too Many Secrets (apozomb pol. woke, bd 17/7, SYFY US)
Sandman 2025* S2E7-11 (seconde partie de la dernière saison, faux Sandman, wokissime, 24/7, NETFLIX INT/FR). Episode final le 31/7.
Strange New World 2025* S3E3: Shuttle to Kenfori (fx Star Trek toxique wokissime, 17/7, PARAMOUNT+ INT/US)
BLU-RAY IT
Q: The Winged Serpent 1982 (monstre, br, 24/7, PLAION IT)
Jaws 1975**** (les dents de la mère, monstre, 4K+2br, 24/7, FR, PLAION IT)
Paprika 2006**** (animé, 4K+br, 24/7, FR, EAGLE IT)
BLU-RAY DE
Control Room 2025 (planet op, possible fx film, br, 24/7, PLAION DE)
Sinners 2025* (vampires woke raciste artific, 4K + br, 24/7, WARNER BROS DE)
Until Dawn 2025* (slasher boucle temporelle, fx jx vidéo, 4K+br, 24/7, SONY FR)
In The Lost Lands 2025* (dark ftsy, Mila Jovovitch, 4K+br, 24/7, CONSTANTIN DE)
Fantastic Four 2015* (super-héros, reboot, 4K+br; 24/7, CONSTANTIN DE)
Sundown 1989** (vampire, Bruce Campbell, br, 24/7, CMV LASERVISION DE)
Top Secret! 1984**** (com surréalist, Val Kilmer, 4K+br, 24/7, PARAMOUNT DE)
Timecop 1994** (policier temporel, 4K+br, 24/7, STUDIO CANAL DE)
Bonanza 1960 S2 (western, 5br, 24/7, FERNSEHJUWELEN DE)
Bonanza 1959 S1 (western, 5br, 24/7, FERNSEHJUWELEN DE)
*
VENDREDI 25 JUILLET 2025
CINEMA ES+UK
Fantastic Four: First Steps 2025 (super-héros wokissime, 25/7, ciné ES+UK)
Osiris 2025 (monstre, Linda Hamilton, 25/7, ciné US limité)
Monster Island 2024 (Orang Ikan, monstre, 25/7, SHUDDER US)
The Goonies 1985*** (ressortie du 40ème anniversaire, 25/7, ciné US)
TÉLÉVISION US/INT
Foundation 2025* S3E03 (spop. fx Fondation, wokiss tox, 25/7, APPLE INT/FR)
Resident Alien 2025** S4E08: Mine Town (com,25/7 SYFYPARAMOUNT+ INT/FR)
BLU-RAY DE
A Knight's War 2025*(dark ftzy, demon woke fx film, br, 25/7, LIGHTHOUSE DE)
Monster Island 2024* (monstre, br, 25/7, SPLENDID DE)
*
SAMEDI 26 ET DIMANCHE 27 JUILLET 2025
TELEVISION INT+US +FR
The Institute 2025 S01E4: The Box (pouv psi, Stephen King, 27/7, MGM+INT/US)
Nautilus 2024* S1E6: Hallucinations (steampunk wokissime, 27/7, AMC+ US)
***
- Détails
- Écrit par David Sicé


El Eternauta (1957)
Sorti en feuilleton en Argentine à partir du premier numéro du magazine de bande-dessinée Hora Cera (l’heure zéro) du 4 septembre 1957 à 1959.
Traduit en France en trois tomes tome 1 décembre 2008 chez VERTIGE GRAPHIC, réédité le 4 juillet 2009 à partir du scan des planches originales, tome 2 juillet 2009, tome 3 janvier 2010.
Adapté en série télévisée diffusée sur NETFLIX INT/FR à partir du 30 avril 2025.
Scénario de Héctor Francisco Oesterheld, dessin de Solano Lopez.
Pour adultes et adolescents.
(Post-Apocalyptique, invasion extraterrestre, voyage dans le Temps) Juan Salvo, un voyageur temporel venu du futur, se matérialise subitement chez Oesterheld, un scénariste de bandes dessinées, pour lui raconter son histoire. Tout a commencé pour lui à Buenos Aires un soir où avec ses amis et en compagnie de sa femme et de sa fille, quand soudain la radio leur annonça une explosion dans l’océan Pacifique. Soudain, c’est la panne générale d’électricité et un grand silence. Par la fenêtre, ils découvrent la ville sous une neige fluorescente, et les passants tombés raides morts, et les épaves des voitures accidentées là.
*
Bande dessinée phare de l’Histoire de la Bande-dessinée tout pays confondus, L’éternaute n’aura été édité en France dans sa version originale de 1957 qu’en 2008 dans une édition cependant très soignée, tant au niveau des scans des planches originales que de la traduction française qui m’a parue de qualité. L'Eternaute connaîtra un remake jusqu'à ce que le scénariste original soit été enlevé et exécuté par la junte militaire au pouvoir en Argentine, tout comme ses trois filles et bébé à naître. D'autres auteurs écriront le scénario des suites du remake.
***
Le texte des trois premières planches parues le 4 septembre 1957 dans Hora Cera avec le texte original de Osterheld.

Horacero #1 planche 1.
UNA CITA CON EL FUTURO
el ETERNAUTA
MEMORIAS DE UN NAVEGANTE DEL PORVENIR.
Guión : OSTERHELD — Díbujos : SOLANO LOPEZ.
Era de madrugada, apenas las tres. No había ninguna luz en las casas de la vecindad : la ventana de mi cuarto de trabajo era la unica luminada. Hacía frío, pero a veces me gusta trabajar con la ventana abierta : mirar las estrellas descansa y apacigua el animo, como si uno escuchara una melodía muy vieja y muy querida. El unico rumor que turbaba el silencio era el leve rozar de la pluma sobre el papel. De pronto…
De pronto un crujido. Un crujido en la silla enfrente mío, la silla que siempre ocupan los que vienen a charlar conmigo. ¡Y eso ! Qué ruido mas raro… cruaio igual como si alguien se hubiera sentado… « Pero… »
« Es como para créer en fantasmas… ! » Pero no, aquel hombre no tenía nada de fantasmal… Aquellas manos de piel algo rugosa, con las venas netamente marcadas, eran bien reales, bien de este mundo. También la ropa que vestía era algo concreto, tangible. Aunque de un material como nunca vi ; no se parecía ni a la lana ni al algodon, ni al nylon ni a nigún otro plastico.
Alcé los ojos, y mi mirada encontró la suya. Apartó los ojos, y por un momento miró los mueble, los libros, las fotos en la pared. « Estoy en la tierra, supongo… » No atiné a contestarle.. Tan extraña había sido su aparición. Pero volvió a mirarme y no sé porqué, me sentí raramente reconfortado.
No he visto nunca mirada semejante. La mirada de un hombre que había visto tanto que había llegado a comprenderlo todo. « No necesitas contestarme, ya sé que estoy en la tierra. A mitad del siglo XX, alrededor del 1957. »
Esto ultimo lo dijo mirando los libros sobre la mesa. Y las revistas : había un magazine de actualidad con la foto de Krushchev en la tapa. « Veo que escribes mucho… ¿ Qué haces ? — Este… Soy guionista… guionista de historietas… — Guionista de historietas… Esto sí que es una casualidad… entre tantas otras casas, venir a dar justamente con esta… »
« Este… ¿ Quién eres tú ? — Hum… no es fácil de contestar esa pregunta… Podría darte centenares de nombres, y no te mentería : todos han sido míos. Pero quizá el que te resulte más comprensible sea el que me puso una especie de filósofo, de fines del siglo XXI… El ‘Eternauta’ me llamó él… para explicar, en una sola palabra mi condición de navegante del tiempo, de viajero de la eternidad. Mi triste y desolada condición de peregrino de los siglos… »
“He tenido suerte al llagar aquí…. Presiento que, después de tanto tiempo podré descandar un poco… ¡ me darás un lugar, verdad ! no necesito otra cosa que un rincón para reponerme… Porque estoy candado, terriblemente candado. Y necesito descansar, para poder seguir buscando… Porque eso es lo que hago siempre, buscar, buscar, buscar… »
Había ahora angustia en la voz antes tan serena. Pero mis pensamientos estaban concentrados en el problema que se me presentaba. Mi casa es pequeña, y no tendo lugar para huéspedes. « Sé lo que estás pensando. Antes de recharzarme, antes de decirme que no, déjame contarte mi historia. Cuando te la cuente todo se te explicará, incluso esta extraña forma mía de aparecer. Y estoy seguro que querrás aydarme… Escucha… »
Escuché ; todo el resto de aquella noche no hice otra cosa que escuchar. Tal como él lo dijo, cuando concluyó ya todo estaba claro. Tan claro como para llenarme de pavor. Tan claro como para sentir por él una enorme piedad. Pero no adelantaré nada : ¡ quiero dar a conocer la historia del Eternauta tal como él me la contó !
(Continuará)
*

Horacero #1 planche 2.
Le texte des trois premières planches parues le 4 septembre 1957 dans Hora Cera avec la traduction du texte au plus proche.
UN RENDEZ-VOUS AVEC LE FUTUR
L’ETERNAUTE
SOUVENIRS D’UN NAVIGATEUR DE L’AVENIR.
Scénario : OSTERHELD — Dessin : SOLANO LOPEZ.
Il était à peine trois heures du matin. Il n’y avait aucune lumière dans les maisons du voisinage. : la lumière de mon bureau était la seule éclairée. Il faisait froid, mais j'aime parfois travailler la fenêtre ouverte : regarder les étoiles calme et apaise l'humeur, comme si l'on écoutait une très vieille et très chère mélodie. Le seul murmure qui troublait le silence était le léger bruissement de ma plume sur le papier. Soudain…
Soudain un bruissement, un bruissement dans et sur la chaise en face de moi, la chaise que toujours occupaient ceux qui venaient bavarder avec moi. Ah ça ! Quel drôle de bruit... ça grince comme si quelqu'un s'était assis... « Mais… ! »
« C’est comme se mettre à croire aux fantômes ! » Mais non, cet homme n'avait rien de fantomatique... Ces mains à la peau rugueuse, aux veines clairement marquées, elles étaient bien réelles, bien de ce monde. De même les vêtements qu'il portait étaient du concret, du tangible. D'une matière que je n'avais jamais vue auparavant : elle ne ressemblait ni à de la laine, ni à du coton, ni à du nylon, ni à aucun autre plastique.
J'ai levé les yeux, et mon regard a rencontré le sien... Il détourna les yeux, et pendant un temps regarda les meubles... Les livres, les photos au mur. (Mon visiteur déclara alors) « Je suis sur la Terre, je suppose… » Je ne suis pas parvenu à lui répondre. Mais il m'a regardé à nouveau et je ne sais pas pourquoi, je me suis senti étrangement réconforté.
Je n'avais jamais vu un tel regard. Le regard d'un homme qui a vu tant de choses qu'il a fini par les comprendre. « Pas nécessaire de me répondre : Tu n'as pas besoin de me répondre, je sais que je suis sur la Terre. Au milieu du 20ème siècle, vers 1957. »
C’est ce qu’il a dit rien qu’en regardant les livres sur la table. Et les revues : il y avait un magazine d’actualité avec la photo de Khrouchtchev en couverture. « Je vois que tu écris beaucoup… — « C’est que… Je suis scénariste… scénariste de bandes dessinées. — Scénariste de bandes dessinées… C’est une sacré coïncidence… D’entre toutes les autres maisons, de tomber justement sur celle-ci... »
C’est que… Qui es-tu ? — Hum… ce n’est pas facile de répondre à cette question… Je pourrais te donner des centaines de noms, et je ne te mentirais pas : ils ont tous été les miens. Mais peut-être que celui que tu trouveras le plus compréhensible est celui que m'a donné une sorte de philosophe, de la fin du 21ème siècle... L’éternaute, il m'a appelé, lui… Pour expliquer en un seul mot ma condition de navigateur du temps, de voyageur de l'Eternité. Ma triste et désolante condition de pèlerin des siècles... »
« J'ai eu de la chance d'arriver ici... J'ai le sentiment qu'après tant de temps, je vais pouvoir me reposer un peu... Je n'ai besoin de rien d'autre que d'un endroit pour récupérer... Parce que je suis fatigué, terriblement fatigué... et j'ai besoin de me reposer, pour continuer à chercher, parce que c'est ce que je suis toujours à chercher, chercher, chercher... »
Sa voix était angoissée à présent, alors qu’elle était auparavant si serine. Cependant mes pensées étaient concentrées sur le problème qui se présentait à moi. Ma maison est petite et je n'ai pas de place pour les invités. « Je sais ce que tu es en train de penser. Avant de me refuser l’hospitalité, avant de me dire non, laisse-moi te raconter mon histoire. Quand je te l'aurai racontée, tout s’expliquera pour toi, même cette étrange façon que j'ai d'apparaître, et je suis sûr que tu voudras m'aider... Ecoute... »
J'ai écouté ; tout le reste de la nuit, je n'ai fait qu'écouter. Comme il l'a dit, lorsqu'il avait terminé, tout était clair. Suffisamment clair pour me remplir d'effroi. Tellement clair pour que j'éprouvai la plus grande pitié pour lui. Mais je n’anticiperai pas : je veux raconter l'histoire de l'Eternaute telle qu'il me l'a racontée !
(à suivre)

Horacero #1 planche 3.
*

L'éternaute publié en 2008 chez Vertigo Graphic planche 1.
Les trois premières planches de 2008 publiée chez Vertige Graphic avec leur traduction française d’Elsy Gomez
C’était l’aube, à peine trois heures. Aucune lumière dans les maisons du voisinage : la fenêtre de mon bureau était la seule éclairée. Il faisait froid mais parfois j’aime travailler la fenêtre ouverte : regarder les étoiles repose et tranquillise l’âme, comme si l’on écoutait une mélodie ancienne et aimée. Le seul bruit qui troublait le silence était le léger frottement de la plume sur le papier. Soudain…
Soudain un grincement, un grincement provenant de la chaise en face de moi, la chaise habituellement occupée par ceux qui viennent bavarder avec moi. Qu’est-ce que c’est ? … Quel bruit étrange… Elle a grincé exactement comme si quelqu’un s’était assis… « Mais… »
« C’est à croire aux fantômes… » Mais non, cet homme n’avait rien de fantomatique. Ces mains à la peau un peu rugueuse, aux veines saillantes étaient bien réelles, bien de ce monde..
Je levai les yeux et mon regard rencontra le sien. Il détourna les yeux et pendant un instant regarda les meubles, les livres, les photos sur le mur. « Je suis sur la terre, je suppose... » Je ne parvins pas à lui répondre. Son apparition avait été si étrange. Mais il me regarda à nouveau et je ne sais pas pourquoi, je me sentis étonnamment réconforté.
Je n’avais jamais vu un pareil regard. Le regard d’un homme qui en avait vu tant qu’il était parvenu à tout comprendre. « Pas besoin de me répondre. Je sais que je suis sur la terre, à la moitié du Xxe siècle, aux alentours de 1957. »
Les derniers mots furent dits en regardant les livres et les revues sur la table : il y avait un magazine d’actualité avec la photo de Khrouchtchev sur la couverture. « Je vois que tu écris beaucoup… que fais-tu ? — Je… je suis scénariste de bandes dessinées. —Scénariste de bandes dessinées… Ça, c’est un hasard ! Entre toutes ces maisons… arriver justement dans celle-là… »
Et… qui es-tu ? — Hum… ce n’est pas facile de répondre à cette question. Je pourrais te donner des centaines de noms, et sans te mentir : ils ont tous été les miens. Mais peut-être que celui qui te semblera le plus compréhensible sera celui que m'a donné une espèce de philosophe, de la fin du XXIe siècle... Il m’a appelé ‘L’éternaute’, pour expliquer d’un mot ma condition de navigateur du Temps, de voyageur de l'Eternité. Ma triste et solitaire condition de pèlerin des siècles...
« J'ai eu de la chance d'arriver ici... Je pressens qu'après tout ce temps, je vais pouvoir me reposer un peu... Tu me donneras une place, n’est-ce pas ? Je n’ai besoin que d’un coin pour me reposer... Parce que je suis fatigué, terriblement fatigué. Et j'ai besoin de repos, pour pouvoir reprendre mes recherches… C’est que je fais tout le temps : chercher, chercher, chercher... »
Il y avait maintenant de l’angoisse dans la voix jusqu’ici si sereine, mais mes pensées se concentrèrent sur le problème qui m’était posé. Ma maison est petite et je n’ai pas de chambres d’amis. « Je sais ce que tu penses, mais avant de refuser, avant de me dire non, laisse-moi te raconter mon histoire. Quand je te l’aurai racontée, tout te paraîtra clair, même… cette étrange manière d’apparaître. Et je suis sûr que tu accepteras de m’aider… Ecoute… »
J'ai écouté, tout le reste de cette nuit. Je n'ai fait d’autre qu'écouter. Comme il l'avait dit, quand il en eut fini, erminé, tout semblait clair. Suffisamment clair pour me remplir de frayeur. Suffisamment clair pour ressentir une énorme compassion pour lui. Mais n’anticipons pas : je veux faire connaître l'histoire de l'Eternaute telle qu'il me l'a racontée !
***


