Osiris, le film de 2025Feu rouge cinémaRécit toxique à ne regarder qu'avec prudence et esprit critique

Osiris (2025)

Sorti aux USA le 25 juillet 2025 (limité).
Sorti en blu-ray anglais SIGNATURE UK annoncée pour le 1er septembre 2025.

De William Kaufman (également scénariste), sur un scénario de Paul Reichelt ; Max Martini, Brianna Hildebrand, LaMonica Garrett, Linds Edwards, Jaren Mitchell, David Meadows, Michael Irby, Linda Hamilton.

Pour adultes.

(monstre extraterrestre, propagande toxique artificiel) Un compte à rebours : « 10, 9… » Puis « Nous avons un allumage et nous avons un décollage… » Et à l’écran, une vieille vidéo striée du décollage d’une fusée sur son pas de lancement. « Le programme est à l’heure, les paramètres sont nominaux… »

En orbite de la terre ( ?), un satellite ( ?) illuminé par une lumière dorée peu naturelle en ce point de l’Espace où, sans atmosphère, les rayons du soleil ne virent pas à ce point dès lors qu’ils frappent directement un objet ; et pas davantage les ombres ne devraient être douces ou dégradées, revoyez les vrais images filmées en orbite.

Apparemment le satellite serait une sonde, qui s’échappe de l’orbite terrestre et laisse derrière elle l’impossible globe champagne de la Terre – le rose doré colorant tous les objets du plan, étoiles comprises, il ne peut s’agir que d’un filtre, et se pose du coup la question de ce qui peut bien filmer et poursuivre la sonde dos à la Terre.

Un flash et s’affiche en caractères verdâtres plutôt filaires : DATE : 09.18.1977 soit le 18 septembre 1977 ; LOCATION : EARTH MOON SYSTEM, soit le système Terre Lune ; DISTANCE : 1.6 MILLION MILES FROM EARTH, un million de milles de la Terre, soit 2,57 millions de kilomètres.

Et effectivement, à une échelle clairement fausse, nous voyons la Terre séparée de la Lune. Mais le diaporama animé fantasiste ne s’arrête pas là : sans transition, voilà Jupiter, la géante striée et son œil ou plutôt ses nombreux yeux.

Nouvel affichage de caractères verdâtres filaires : DATE : 03.09. 1979, soit le 9 mars 1979. LOCATION : OUTER SOLAR SYSTEM, soit la périphérie du système solaire, si on peut qualifier de périphérie une orbite qui n’a même pas dépassé Saturne, mais nous savons que les gens qui fixent ce genre de détails sont eux-mêmes très fantaisistes, puisqu’en cherchant à empêcher que des planètes réellement extérieures du système solaires soient qualifiés de « planètes », ils ont adopté une définition qui disqualifiait la planète terre et de fait tout astre muni de lunes.

Deux autres mentions pour faire bon poids (ou pois, purée de) DISTANCE 365 MILLION MILES FROM EARTH, soit 587 millions de kilomètres de la Terre. INFO : JUPITER APPROACH, soit approche de Jupiter, si les satellites de Jupiter tournaient à une vitesse extraordinaires.

Et pour faire plus joli, le bidule survole cette grosse tâche de Jupiter, toujours en couleurs complètement fausses pour faire plus joli.

Le bidule fonce ensuite à travers des éclairs et des nuages pour arriver apparemment à l’une des lunes de Jupiter, de celles qui fonçaient à une vitesse folle autour de Jupiter dans le plan précédent. Bien sûr, dans le nouveau plan, la lune en question est complètement fixe : elle ne tourne même pas autour de son axe.

Et de s’afficher les mentions filaires : DATE : 03.09.1979, soit donc toujours le 9 mars. LOCATION : JUPITERS MOON – IO – OUTER SOLAR SYSTEM, donc la lune de Jupiter , toujours dans la périphérie du système solaire selon les auteurs (NDT le nom ordinaire de Io ne s’écrit pas entre tirets), DISTANCE la même. INFO : Activité volcanique, premier volcan vu sur un corps célestes à part la Terre.

Le bidule continue de filer, et v’là Saturne, DATE : 11.12.1980, soit le 12 novembre 1980. LOCATION : OUTER SOLAR SYSTEM. DISTANCE : 746 MILLION MILES FROM EARTH donc un milliard deux de kilomètres de laterre. INFO : en approche de Saturne (pas rond).

Saturne dont bien évidemment les lunes foncent également telles des billes de flipper. Déjà la sonde quitte Saturne et ses satellites à la même vitesse a priori hyperluminique. Nouvelle mention sur écran noir, la production ignorant que les galaxies et autres nébuleuses, ça existe et que l’Espace n’a jamais été vide, surtout à la vitesse à laquelle on nous fait la visite.

DATE : 08.25.2012, soit le 25 août 2012, LOCATION : UNKNOWN, donc position inconnue, ben voyons, allez un petit effort. DISTANCE : 11 BILLION MILES FROM EARTH, soit 18 milliards de kilomètres de la Terre : et voilà, c’était pas si difficile, suffisait de regarder le compteur kilométrique entraîné par les petites roues de la sonde, car c’est bien sûr comme cela que nous mesurons les distances et les coordonnées dans l’Espace.

Allez, encore plus facile : INFO : VOYAGER 1 LEAVES OUR SOLAR SYSTEM, soit Voyager 1 quitte notre système solaire. Donc la position de la sonde à ce point est parfaitement connue : la limite du système solaire. Il est vrai qu’on peut se demander ce qui dans la réalité limite un système solaire, mais la production doit l’ignorer autant que nous et les scénaristes William Kaufman (également réalisateur) & Paul Reichelt dont le nom s’affiche à ce point à l’écran en plus du reste. …ENTERING INTERSTELLARE SPACE, … entrant dans l’Espace Interstellaire.

Deux minutes 43 secondes de grattées sans que le film n’ait vraiment commencé, encore une heure 47 et 28 secondes, générique de fin compris.

Et à cet instant résonne la chanson Johnny Be Good, détail bien sûr plagié par exemple sur Contact le film de 1997 d’après le roman de Carl Sagan avec Jodie Foster, et qui pose la question de comment et à quel point un signal radio émis sur la Terre pourrait se propager hors de son atmosphère, sans se dégrader dans toutes les directions, malgré le bombardement de radiations spatiales venant de toutes les directions, et sachant que la gravité planétaire et solaire et galactique courbe visiblement la lumière, donc la trajectoire de toutes les particules plus lourdes, y compris électroniques.

Par ailleurs, qui a laissé un poste récepteur radio allumé à bord de Voyager 1 et des hauts-parleurs magiques qui diffuserait la musique à travers le vide spatial jusqu’aux micros supposé du machin qui suit apparemment la sonde à travers l’espace intersidéral, et quel serait le délai pour que le machin qui suit puisse retransmettre jusqu’à la Terre, sans distorsion ni perte de volume la chanson en question ?

Et suivant le même niveau de délire, nous entendons résonner à travers l’espace le bruit de lourdes portes qui se referme sur Voyager 1, toujours sans que le son de ces portes n’ait le moyen d’être porté jusqu’aux micros supposés du machin qui filme la scène.

Trois minutes vingt de grattées.

Retour sur Terre où quelqu’un joue suffisamment fort la chanson Johnny B. Good pour que nous l’entendions depuis l’orbite de la terre, toujours sans que l’air ne puisse transporter le moindre son là où nous sommes supposés nous trouver. Suspension d’incrédulité, qu’ils disaient.

Nous plongeons vers la surface de la Terre encore dans la nuit illuminée non seulement d’éclairage électrique, mais de tir de mitraillettes. Impossible de savoir si nous sommes toujours le machin qui filmait le cul de Voyager 1 jusqu’aux confins du système solaire ou si nous sommes le truc qui a chouravé Voyager 1, ou si le machin et le truc ne font qu’une seule bricole.

Il y a aussi des explosions, des bruits de moteur, mais apparemment les bombardements n’impactent pas la distribution de l’électricité, puisqu’aucun éclairage ne vacille, pas davantage que les flammes de ce qui ressemble à des incendies. La bricole continue de descendre, bien sûr dans le noir.

Jusqu’à un tunnel ou une ruelle où se hâtent des zig en armes qui se mitraillent à chaque coin de rue au doux pays où les drones tueurs et les mines anti-personnelles n’existent pas.
Des filtres, de la pénombre avec les contrastes forcés histoire qu’on ne distingue rien, des ennemis qui portent des cagoules histoire de pouvoir utiliser le même figurant pour la totalité des soldats abattus, et seul indice d’identité, le foulard palestinien.

J’en déduis que ce film, comme pratiquement la totalité des productions autorisées sur nos écrans est financé par les richissimes de Black Rock et autre peste de l’Humanité.
Neuf minutes de grattées et il ne s’est toujours rien passé. Je préfère revoir l’excellent Restepo, documentaire d’un vrai journaliste assassiné par les américains eux-mêmes qui avaient ciblés en parfaite connaissance de cause leur hôtel, avec de vrais soldats américains sur le terrain harcelés par les jeunes des villages que quelqu’un arme et paye en dollars pour attaquer le poste chargé de veiller en bonne entente sur les populations locales.

Osiris, le film de 2025

Osiris, le film de 2025

Osiris, le film de 2025

Osiris, le film de 2025

Osiris, le film de 2025

Osiris, le film de 2025

Osiris, le film de 2025

Osiris, le film de 2025

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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Surface, la série de 2005Feu vert télévision

Surface S01E06: Another One Bites the Dust (2005)
Traduction du titre original : Surface - Un autre mord la poussière (référence à la chanson de Queen).

Episode précédent <> Episode suivant.

Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Surface de 2005.

Diffusé aux USA le 24 octobre 2005 sur NBC US.
Sorti en coffret 5 dvd américain le 15 août 2006, pas de sous-titres, pas de version française.
Diffusé en France le 10 septembre 2006 sur CANAL PLUS FR.
Diffusé en France le 3 février 2007 sur TF1 FR.
Le coffret 4 dvd français (VF 2.0 surround, UK DD 5.1) du 27 mars 2007, quatre épisodes par disque sauf le disque 4, trois épisodes plus un bonus sur les effets spéciaux. Les sous-titres français ne traduisent pas tout de la version originale. Le coffret dvd australien du 4 avril 2007 contient 5 dvd, pas de sous-titres, pas de version française.

De Jonas Pate et Josh Pate ; avec Lake Bell, Jay R. Ferguson, Carter Jenkins, Eddie Hassell, Leighton Meester, Ian Anthony Dale, Bobby Coleman.

Pour adultes et adolescents

(prospective monstre apocalypse) Le professeur Aleksander Cirko contemple ce qui ressemble à un squelette de dinosaures depuis les baies vitrées de son bureau. Il murmure dans sa langue maternelle : « D’où peux-tu venir ? »

Puis il se détourne, marche jusqu’à une table, ramasse une lampe à infrarouge et en éclaire un tube de verre scellé par du métal, qui contient une espèce de petite ventouse à flagelles translucide, qui semble capter la chaleur de la lampe, s’illuminer et s’épanouir plus ou moins comme une fleur avec des pistils qui deviennent incandescents.

Cirko éteint sa lampe. Aussitôt la créature perd ses couleurs, son volume et ses pistils se replient. Comme Cirko rallume la lampe, même réaction. Cirko lève les yeux, et semble soudain avoir une illumination.

Cirko éteint et repose vivement sa lampe à infrarouge, se précipite hors de son bureau pour descendre un escalier et rejoindre toute une cohorte de chercheurs en blouse blanche qui s’affairent devant leurs instruments, pour rejoindre le basané barbu, s’écriant : « C’est arrivé ! » Et d’expliquer : « Je regardais l’orchidée de mer, et ça m’a frappé — venez ! »

Cirko s’arrête devant un grand écran et un pupitre, et entrant des commandes : « C’était une triple liaison, du genre que je n’avais jamais vue auparavant ! » Et lisant les mots à l’écran superposés à une hélice moléculaire rappelant celle d’un ADN : « Adénine, Glycine, Krérotine… encore et encore ! »

Le barbu ne semble pas comprendre, alors Cirko insiste : AGK, AGK… sans logique mathématique apparente ; sur le premier chromosome, quinzième secteur, 29ème quadrant.. » Puis Cirko frappe son poing et sourit : « C’est en regardant l’orchidée de mer que j’ai enfin réalisé… »

Le barbu s’écarte : « Je n’ai pas encore pris mon café… » Mais Cirko se retourne vers lui : « Je l’ai trouvé. » Le barbu demande : « Quoi ? » Cirko le prend par les épaules : « L’origine : je connais l’origine de l’espèce ! » Cirko soupire : « Je sais d’où elle provient. »

Ailleurs, la nuit, Miles se retourne dans son lit, découvrant de sa couverture Nimrod qui dort à côté de lui étendu de tout son long. La créature se réveille, s’étire et gargouille, gazouille, vient renifler l’oreille du garçon endormi. Puis lui éternue dans l’oreille. Comme Miles ne réagit toujours pas, Nimrod s’en va explorer la cuisine au rez-de-chaussée de la villa des Barnetts.

L’espèce d’iguane a tôt fait de se retrouver sur le plan de travail, où un batteur à œuf rotatif débranché se met subitement en marche sur son passage. Faisant un petit bond, Nimrod renverse de sa queue une boite de sel, dont le contenu s’écoule en petit torrent depuis l’ouverture au sommet.

Dans la chambre des maîtres de maison, Mme Barnett se redresse et demande à son mari endormi : « As-tu entendu quelque chose. » Son mari lui répond : « Mm-mm », traduisez non. Cependant Miles, lui, s’est levé, et découvre la pluie de sel dans la cuisine et s’indigne : « Nimrod, que fais-tu ? Tu dois rester là où je te mets, d’accord ? Tu sais ce qui arrivera si Maman te découvre… »

Puis Miles réalise que Nimrod lèche le petit tas de sel sur le sol, et ramassant la boite : « Du sel. Comme celui de la mer… » Puis il remarque : « T’aimes ça, hein ? » Alors Miles verse à nouveau du sel sur le sol : « Allez… » Puis il recule, dessinant une piste à suivre pour le « lézard ».

Ailleurs à San Francisco, Californie, la nuit. L’agent Lee gare sa voiture et s’en va le long des quais en contre-bas du Golden Bridge. Là-bas l’attend le professeur Cirko, qui joue avec son briquet. Voyant Lee se présenter, Cirko lui tend un document : « Tout ce que j’ai pu trouvé à ce point. » Lee feuillette, et Cirko assure : « Seulement le début. » Lee lève les yeux, apparemment troublé : « Il faut qu’on vous installe à Washington, immédiatement. » Cirko demande : « Avec Dahl ? »

Lee confirme : « Oui, avec tout le monde : le Pentagone, la Maison Blanche, le D.O.D ; laissez-moi juste passer un coup de fil pour vous mettre dans un avion pour D.C. »
Lee s’éloigne et téléphone, Cirko se remet à jouer avec son briquet. Contemplant les grattes-ciels illuminés sur la baie, il murmure dans sa langue : « Ils n’ont pas idée… »

Lee a terminé son coup de fil, entraîne par le bras Cirlo, expliquant en quittant le quai par une passerelle : « Ils se débrouillent pour vous trouver un vol depuis la base Edwards, un avion de la D.O.D vous récupèrera sur le tarmac dans vingt minutes. »

Cirko s’étonne : « Vous ne venez pas ? » Lee s’arrête de marcher et déclare : « Ça me dépasse. » Puis il sert la main de Cirko : « Bonne chance ! » En retour, Cirko étreint Lee, puis Lee s’en va et part avec sa voiture. Alors Cirko traverse la rue — et une voiture arrive à fond pour le culbuter.

Surface S01E06: La Vérité interdite (2005)

Surface S01E06: La Vérité interdite (2005)

Surface S01E06: La Vérité interdite (2005)

Surface S01E06: La Vérité interdite (2005)

Surface S01E06: La Vérité interdite (2005)

Surface S01E06: La Vérité interdite (2005)

Surface S01E06: La Vérité interdite (2005)

Surface S01E06: La Vérité interdite (2005)

Surface S01E06: La Vérité interdite (2005)

Surface S01E06: La Vérité interdite (2005)

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.

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Surface, la série de 2005Feu vert télévision

Surface S01E05: Who Turned Out the Lights (2005)
Traduction du titre original : Surface - Qui a éteint les lumières ?

Episode précédent <> Episode suivant.

Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Surface de 2005.

Diffusé aux USA le 17 octobre 2005 sur NBC US.
Sorti en coffret 5 dvd américain le 15 août 2006, pas de sous-titres, pas de version française.
Diffusé en France le 10 septembre 2006 sur CANAL PLUS FR.
Diffusé en France le 3 février 2007 sur TF1 FR.
Le coffret 4 dvd français (VF 2.0 surround, UK DD 5.1) du 27 mars 2007, quatre épisodes par disque sauf le disque 4, trois épisodes plus un bonus sur les effets spéciaux. Les sous-titres français ne traduisent pas tout de la version originale. Le coffret dvd australien du 4 avril 2007 contient 5 dvd, pas de sous-titres, pas de version française.

De Jonas Pate et Josh Pate ; avec Lake Bell, Jay R. Ferguson, Carter Jenkins, Eddie Hassell, Leighton Meester, Ian Anthony Dale, Bobby Coleman.

Pour adultes et adolescents

(prospective monstre apocalypse) Orbite de la planète Terre, le satellite Etats-Uniens de surveillance G1. Satellite qui transmet toutes les données qu’il collecte en orbite au Projet Echelon, NSA (sécurité nationale) à Fort Meade, dans le Maryland, surveillance globale et décryptage des données. De fait, une salle remplie de plusieurs opérateurs assis devant leurs écrans, le casque audio vissé aux oreilles.

L’un d’eux en particulier s’intéreresse à un point rouge suivant une trajectoire zigzagante au large des côtes californiennes, entre les longitudes de Long Beach et San Diego. D’un coup l’agent ôte son casque audio et quitte son poste. Il rend compte à son supérieur, un chauve assis à un bureau derrière les baies vitrées donnant sur la grande salle, lui tendant un rapport imprimé.

Celui-là prend le rapport, jette un coup d’œil, quitte son poste à son tour pour marcher dans un long couloir sombre à plafonnier arborant un air dégager. Il arrive à la hauteur d’une porte à serrure magnétique, passe sa carte dans le lecteur sur le côté, pousse la porte d’une salle de conférence, s’adressant à l’agent Lee et déclarant : « Excusez-moi… Vous avez besoin de voir ça. »

Ailleurs, assise à une table en bois à l’extérieur avec vue sur un quai, Laura Daughtery consulte deux livres, son calepin, un carnet de notes et son ordinateur portable avec son petit garçon qui grignote des bâtons de surimi et qui lui demande : « Alors ça pourrait te rendre ton job ? »

Laura corrige : « Non, ça pourrait m’en donner un meilleur. » Le petit garçon en doute : « Juste parce que tu sais où se trouve une baleine ? » Laura corrige à nouveau : « Non, c’est pas une baleine. » Le petit garçon ironise : « C’est un vertébré marin non classifié. » Laura confirme : « Exact, un qui se déplace à plus de 100 nœuds. »

… Et sur l’écran de l’ordinateur portable, la même trajectoire et le cercle rouge entre les mêmes latitudes au large de la Californie que sur les écrans du projet Echelon. Comme son petit garçon ne semble pas comprendre, Laura convertit : « Plus de 240 kilomètres heures, c’est plus rapide que tout ce qu’il y a dans l’eau. »

Le petit garçon répond : « Et tu l’as découvert ? » Laura répond : « Oui, en fait : j’ai été la première à le voir et à l’enregistrer. » Le petit garçon n’est pas impressionné : « Jusqu’à ce qu’ils te foutent à la porte de tout. » Laura proteste : « Woho ! Nous n’utilisons pas les gros mots de ce genre. » Le petit garçon a l’air vexé. Alors Laura ajoute. « Sauf quand c’est exact. » Ils sourient tous les deux.

Ailleurs, l’agent Lee explique avec la même image à l’écran de l’ordinateur d’un basané barbu : « Vous savez ce que c’est ? C’est un signal GPS capté par la NSA… » Puis il rejoint le professeur Aleksander Cirko et constate : « Quelqu’un en a tagué un vivant. »

Cirko et Lee se tiennent face à une baie vitrée donnant sur un vaste hangar où est garré sur un échafaudage un sous-marin à la coque usée. Cirko demande : « Qui ? » Lee répond : « C’est un mystère, comme pour l’équipage du Topeka : onze hommes disparus sans laisser de trace. »

Et sur une plage de Madagascar, à 30 kilomètres au nord de Mahajanga, un jeune garçon noir s’en va pêcher avec un seau en plastique et une canne à pêche à la main. Il pose son seau, puis fait un pas entre les rochers qui affleure quand il remarque quelque chose, tout près de lui. Intrigué, il pose sa canne à pêche, et s’approche à pas lents : c’est un corps nu d’un homme plutôt jeune, athlétique et chauve, échoué sur la plage, apparemment noyé, mais ni gonflé, ni grignoté, comme encore endormi.

Arrivé au corps, le garçon prend la main, la relâche, et prend la fuite. L’homme porte comme des marques de suture ou de soudure de chair dessinant de longues courbes depuis son crâne jusque dans le dos, comme s’il avait été disséqué puis recollé. Et l’homme porte un tatouage bien en vue à l’épaule droite, qui représente un sous-marin, et le nom du sous-marin tatoué juste au-dessus comme sur une banderolle : USS TOPEKA.

Surface S01E05: La Traque (2005)

Surface S01E05: La Traque (2005)

Surface S01E05: La Traque (2005)

Surface S01E05: La Traque (2005)

Surface S01E05: La Traque (2005)

Surface S01E05: La Traque (2005)

Surface S01E05: La Traque (2005)

Surface S01E05: La Traque (2005)

Surface S01E05: La Traque (2005)

Surface S01E05: La Traque (2005)

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.

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Surface, la série de 2005Feu vert télévision

Surface S01E04: It Is Time to Track These Unidentified Species (2005)
Traduction du titre original : Surface - Il est temps de pister ces espèces non identifiées.

Episode précédent <> Episode suivant.

Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Surface de 2005.

Diffusé aux USA le 10 octobre 2005 sur NBC US.
Sorti en coffret 5 dvd américain le 15 août 2006, pas de sous-titres, pas de version française.
Diffusé en France le 10 septembre 2006 sur CANAL PLUS FR.
Diffusé en France le 3 février 2007 sur TF1 FR.
Le coffret 4 dvd français (VF 2.0 surround, UK DD 5.1) du 27 mars 2007, quatre épisodes par disque sauf le disque 4, trois épisodes plus un bonus sur les effets spéciaux. Les sous-titres français ne traduisent pas tout de la version originale. Le coffret dvd australien du 4 avril 2007 contient 5 dvd, pas de sous-titres, pas de version française.

De Jonas Pate et Josh Pate ; avec Lake Bell, Jay R. Ferguson, Carter Jenkins, Eddie Hassell, Leighton Meester, Ian Anthony Dale, Bobby Coleman.

Pour adultes et adolescents

(prospective monstre apocalypse)
(La Preuve)

Anguilla, une île des Caraïbes. « C’est le paradis sur Terre ! » assure une mère de famille en maillot de bain une pièce rouge, assise au téléphone portable une chaise longue : « Je pourrais bien ne jamais en revenir ! » et de rire à cette perspective. Elle ajoute : « Et si ils trouvent que mes honoraires sont trop élévés, dis-leur d’aller se trouver un autre avocat… »

Puis comme une petite fille avec des nattes approche derrière elle, marchant le long de la plage de sable et appelant : « Maman ! » l’avocate répond sans se détourner : « Maman travaille ma chérie… » Mais la petite fille insiste : « Il y a des monstres sur la plage ! » Sans répondre, Maman reprend au téléphone : « Je ne suis pas celle qui a laissé des agrafes de sutûre… »

La petite fille appelle encore : « Maman ! » Alors elle se retourne enfin, disant d’abord au téléphone : « Une minute… » Puis à sa fille : « Qu’est-ce qu’il y a ma chérie ? » La petite fille précise : « Tu sais, ceux qu’on mange, les calama… » La mère suggère : « Calamars ? » Et sa fille répond : « C’est ça… » Elle brandit effectivement une sorte de pieuvre pratiquement aussi grande qu’elle. La mère perd son sourire : « Lâche ça ! Lâche ce truc ! »

La fillette obtempère. « Où t’as trouvé ça ? » s’étonne sa mère. La fillette pointe du doigt une direction en arrière le long de la plage : « Juste là-bas. » La maman se lève, et déglutit, visiblement troublée. Il y a des calamars géants entassés tout le long de la plage jusqu’à la jetée de rochers amoncelés. La fillette a ramassé son calamar et demande : « Est-ce que je peux le garder ? »

Wilmington en Caroline du Nord. Miles traverse à vélo la pelouse, mais cette fois il s’engage sur une route de terre jusqu’à une piscine circulaire surélevé abandonnée, avec quantité de feuilles mortes et une eau sale dedans. Il laisse tomber son vélo au bas de la piscine, monte les marches qui mènent au plongeoir et demande : « T’aime ta nouvelle maison, petit ? »

Miles rejoint sur la plate-forme son meilleur ami Phil, exhibant un sac plastique qui contient des poissons rouges nageant dans leur eau et dit : » Regarde ça, je me suis entraîné… » Miles pose un genou au bord de la piscine, et se penchant, bras tendu avec un poisson rouge au bout, lance : « Vas-y ! »

Et Nimrod jaillit de l’eau pour gober le poisson rouge, à la manière d’un dauphin miniature. Phil est enthousiaste : « Joli ! Laisse-moi essayer ! » Les deux garçons se relèvent. Miles explique, tenant le sacher : « C’est le dernier poisson rouge, il me ruine… Hé, t’aurais de l’argent ? »

Phil prend le sachet et répond : « Si j’avais de l’argent, je ne traînerai pas avec toi ! » Puis de s’agenouiller à son tour penché sur la piscine : « On pourrait faire de la publicité, on en fera un spectacle : Nimrod le Nimrod qui Nimrod ! » Mais Miles est inflexible : « Négatif, pas question. »

Phil insiste : « Les filles aiment tous les trucs qui ont des grands yeux, tout ce qu’elles peuvent câliner. » Miles le rejoint : « Nouvelle du jour : c’est un secret. » Phil maugrée : « Qui n’irait pas payer pour voir ça ? » et de tendre le poisson rouge au-dessus de l’eau. Un flash vert, et voilà Phil par terre : « Oooh… » et le poisson rouge a disparu, et personne n’a vu Nimrod l’attraper. Miles se met à rire.

Ailleurs à Washington D. C., dans les couloirs du Capitole, le professeur Aleksander Cirko donne les dernières nouvelles à l’agent David Lee : « Cet espèce ont creusé dans la lithosphère… » L’agent Lee rétorque : cela ne leur dira rien. » Cirko insiste : « … Ramenant le magma à la surface ; il y a des preuves d’éruptions sous-marines qui réchauffent les océans du monde et en retour perturbent le Gulf Stream. »

Lee demande : « Le savez-vous irrévocablement ? » Cirko répond : « Savoir est un bien grand mot. » Lee demande encore : « Ou alors vous avez capturé un ? » Cirko se’indigne : « Vous savez bien que non ! » Lee demande encore : « Avez-vous une estimation du nombre d’individu ? » Cirko répond : « On a repéré 49 en cinq mois ! »

Surface S01E04: La Preuve (2005)

Surface S01E04: La Preuve (2005)

Surface S01E04: La Preuve (2005)

Surface S01E04: La Preuve (2005)

Surface S01E04: La Preuve (2005)

Surface S01E04: La Preuve (2005)

Surface S01E04: La Preuve (2005)

Surface S01E04: La Preuve (2005)

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.

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