- Détails
- Écrit par David Sicé
28 Years Later (2025)
Film précédent <
Noter que ce film est la suite de 28 days later 2002 et de 28 weeks later 2007 (titre français, 28 jours plus tard, 28 semaines plus tard) dont il contredit apparemment l'un des points fondamentaux des scénarios).
Notez que la liste des acteurs de IMDB et de la Wikipedia ne sont pas identiques, la wikipedia française mentionnant par exemple Jack O'Connell dans un rôle important, pas IMDB.
Annoncé en France pour le 18 juin 2025.
Annoncé aux USA et en Angleterre pour le 20 juin 2025.
De Danny Boyle (également scénariste et producteur) ; sur un scénario de Alex Garland (également producteur) d'après les films de 2002 et 2007; avec Jodie Comer, Aaron Taylor-Johnson, Ralph Fiennes, Emma Laird, Erin Kellyman.
Pour adultes.
(apocalypse zombie, présumé woke toxique propagandaire, potentiellement artificiel, presse) 28 ans après que le virus (de la super-)Rage se soit échappé d'un laboratoire de recherche médicale, les survivants ont trouvé des moyens de subsister parmi les infectés. L'un d'entre eux vit sur une petite île reliée au continent par une chaussée unique et lourdement défendue. Lorsqu'un père et son fils quittent l'île pour une mission au cœur des ténèbres du continent, ils découvrent les secrets, les merveilles et les horreurs du monde extérieur.
***
- Détails
- Écrit par David Sicé
El Ministerio Del Tiempo S04E04: La memoria del tiempo (2020)
Épisode précédent <> Épisode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)
Diffusé en Espagne le 26 mai 2020 sur RTVE ES.
Annoncé à l'international sur NETFLIX FR.
Annoncé pour le 25 mai 2025 sur SYFY FR (PARAMOUNT+, rediffusé le 1er juin 2025)
De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Macarena García, Nacho Fresneda, Hugo Silva.
Pour adultes et adolescents.
(Voyage dans le temps, uchronie) 2020, le Musée du Prado, qu’arpente le peintre Diego Velasquez, écouteurs dernier cri vissés aux oreilles, et dans les écouteurs, de la pop moderne espagnole : « Maman je suis belle, Maman je suis belle… » chante un homme à la voix trafiquée sur une boite à rythmes, « … Mes cheveux sont blonds, mon visage joli, vilaine jeune fille, mon visage joli… »
Puis le chanteur se met à rapper : « Je veux sortir d’un tableau de Velazquez… Maman pourquoi tu ne me fais pas peindre par Velazquez ? Pourquoi c’est toujours toi et le papa ? Maman est-ce que c’est parce que je ne suis pas si jolie ? »
Madrid 1937. La nuit ; la sirène annonçant un bombardement imminent se met à hurler. Un camion est garé devant le musée du Prado et des soldats s’agitent autour. En 2020 dans ce même musée, Velazquez danse presque au lieu de marcher, et bouge ses lèvres avec les paroles que rappe le chanteur dans son casque : « Ma demoiselle Margarita, moi je ne fais qu’obéir aux ordres, mais écoute donc un secret : je fais actuellement votre portrait, ne voyez-vous donc pas dans le portrait que je peins un portrait ? En fait, Madame, c’est bien vous que je peins ! »
Alors Velazquez arrive à l’entrée de la grande salle circulaire où se trouve exposé le plus fameux de ses tableaux, Les Ménines (NDT : les demoiselles), et Velazquez lui-même semble en transe tandis que dans ses écouteurs le chanteur rappe de plus belle : « Je suis en train de faire un truc révolutionnaire, je m’appelle Velazquez, c’est moi qui suis extraordinaire ! Le p’tit gars de Séville, celui qui r’lève le niveau, pour montrer à l’imbécile comment c’est ce qu’il faut faire ! » Le rappeur baisse alors d’un ton, et Velazquez retire ses écouteurs : « Ça veut dire que je suis belle ? »
Et le peintre échappé du 17ème siècle s’approche à pas lent de son propre chef-d’œuvre. Il sourit, soupire, s’extasie et murmure : « La vérité, c’est que je suis putain de génial ! »
Mais à Madrid cette nuit de 1937, un autre camion contourne une colonne devant le musée du Prado. Ce camion porte une affiche : « Conseil d'administration délégué du trésor artistique de Madrid. Ministère de l'instruction publique. » et s’arrête.
Alors un gros homme lippu en gabardine et chapeau vient en inspecter le contenu en ouvrant la bâche par l’arrière : le camion contient l’original du tableau de Velazquez « Les Ménines ». Le gros homme en prend une photo avec son téléphone portable à écran plat dernier cri 2020 en faisant la moue. Puis le gros homme regarde autour de lui pour vérifier qu’il n’a pas été remarqué, et s’éloigne.
Alors en 2020, au Musée du Prado, devant les yeux éberlués de Vélazquez lui-même, le tableau des Ménines suspendu au mur mute et s’étire horizontalement tout en rétrécissant verticalement, et presqu’aussitôt, il n’y a plus à la place qu’un morne portrait de Charles Bonaparte et de sa famille posant dans un couloir décoré de tableaux représentant des paysages. « Mes Ménines ! » murmure Velazquez, effaré.
***
- Détails
- Écrit par David Sicé
Les diaboliques (1955)
Titre anglais: Diabolique (sans le s final du pluriel)
Noter que ce film est en noir et blanc au format original 1,37:1 (carré), son mono, interdit aux moins de 16 ans à sa sortie.
Sorti en France le 29 janvier 1955.
Sorti aux USA le 21 novembre 1955.
Ressorti en France le 3 février 1993.
Ressorti en Angleterre le 18 mars 2011.
Ressorti en France le 8 novembre 2017, restauration numérique.
De Henri-Georges Clouzot (également scénariste), sur un scénario de Jérôme Geronimi, René Masson et Frédéric Grendel, d'après le roman Celle qui n'était plus de 1952 de Pierre Boileau et Thomas Narcejac ; avec Simone Signoret, Véra Clouzot, Paul Meurisse, Charles Vanel, Michel Serrault, Noël Roquevert, Pierre Larquey, Georges Poujouly, Jacques Varennes, Jean Témerson, Robert Dalban, Jacques Hilling, Jean Brochard, Jean Lefebvre, Georges Chamarat.
Pour adultes et adolescents.
(Mystère, fantôme, horreur, violent) Une peinture est toujours assez morale quand elle est tragique et qu'elle donne l'horreur des choses qu'elle retrace. Barbey d'Aurevilly. Une petite ville non loin de Paris, traversée par une fourgonnette par un jour pluvieux. Juste au sortir d'un virage, la fourgonnette s'arrête et un homme en complet et chapeau mou en descend, côté passager. Il marche rapidement jusqu'au petit portail en fer forgé sur le côté d'un grand portail de l'Institution Delassalle. La fourgonnette, elle-même marquée sur la portière du conducteur au nom de l'Institution Delassalle vire en direction du grand portail, et l'homme qui venait d'entrer par le petit portail ouvre le grand portail.
La fourgonnette entre par le grand porteur, mais l'homme qui vient de lui ouvrir le grand portail hèle le conducteur : "Ah, M'sieur l'Directeur !" Le conducteur répond, le menton passé par la vitre baissée de sa portière: "Oui ?" Le concierge fait le tour par l'arrière de la fourgonnette, sortant une montre à gousset de son veston : "Y s'rérait p'têt' temps qu'j'aille sonner ?" Souriant, le directeur l'y encourage : "Allez-y, mon vieux : je déchargerai moi-même... (indistinct)"
Le concierge s'en va par un chemin de terre rejoindre l'entrée d'une petite maison sur le côté, secouant son chapeau mou trempé. La fourgonnette poursuit son chemin, roulant au passage sur une flaque de boue où flottait un petit bateau de papier blanc plié. La fourgonnette s'en va à vive allure vers un grand bâtiment donnant sur une cour agrémentée d'une piscine à l'eau sale, pour se garer devant le perron de la seconde double-porte.
Pendant ce temps, le factotum accroche son chapeau mou et le remplace par une casquette, et passe à son cou la courroie d'un plateau en osier. De l'autre côté devant le bâtiment principal, une femme en tablier rejoint le directeur qui ouvre les portes arrières de la fourgonnette ; elle prend le panier que lui tend le directeur et s'exclame en brassant le contenu : "Oh, (mais) elles sont pourries vos salades !" Ce à quoi le directeur répond : "C'est pas toi qui les paye, hein ?" Et de poser un second panier sur le premier que portait déjà la femme, qui ploie sous le poids des deux paniers.
Le factotum arrive dans la cour avec dans son plateau en osier des biscuits, des tablettes de chocolat et des bonbons. Il arrive à la cloche placée à un coin du bâtiment, côté d'une haute fenêtre ouverte qui donne sur l'escalier montant d'allure miséreuse. Il saisit la poignet au bout d'une chaîne et fait sonner fort la cloche plusieurs fois.
A l'intérieur du grand bâtiment, entre les murs lambrissés usés et au parquet de bois en grand besoin d'être ciré, des garçons déjà grands déboulent, se bousculant et faisant un croche-pied au premier. Un vieux professeur en costume sombre gilet cravate rayé et chapeau mou parait derrière eux et lance d'une voix forte : "En rang s'il vous plaît, Messieurs ! En rang, et en silence !" L'un des gamins maugrée : "Oh la la, va pas nous faire ch..."
Le concierge fait encore sonner la cloche, puis comme il s'arrête, voilà les mêmes qui déboulent en hurlant, passant devant le vieil escalier, et sortent dans la cour, immédiatement rejoints par une autre bande galopant lourdement, et vociférant plus fort encore. Ils sont suivis légèrement par un professeur plus jeune, costume sombre, gilet et cravate noir, petite moustache aristocratique. Au lieu de sortir, il tourne aussitôt à sa gauche pour rejoindre le premier professeur et lui lancer, sarcastique : "Charmants bambins." L'autre répond en se roulant une cigarette : "Vivement la fuite!"
A ces mots, la porte d'une autre classe, étiquetée "Division C" s'ouvre et une professeure blonde aux grosses lunettes noir, en robe noir et gilet blanc, sort dans le même couloir. Elle se place immédiatement sur le côté de la porte et lance sèchement : "Sortez!" Puis frappe en rythme dans ses mains tandis qu'une douzaine de garçons plus petits sortent deux par deux en rythme, la plupart bras croisés, yeux baissés, la mine boudeuse.
Le vieux professeur s'étonne en voyant la blonde paraître devant eux, d'un ton curieusement faux : "Souffririez-vous des yeux, ma chère collègue ?" La blonde se détourne pour répondre : "Je me suis cognée en me levant, figurez-vous !" Elle a aussi sorti un étui à cigarettes et le vieux professeur la complimente, sur le même ton : "Vous êtes matinale !" Et de s'expliquer : "Cette nuit, comme je faisais ma ronde, j'ai entendu vers quatre heures des éclats de voix qui sortaient de votre chambre..." Et perfide, il commente : "La femme vertueuse se plaît à contempler l'aurore, n'est-il pas vrai."
La blonde ôte sa cigarette de son bec et rétorque : "Vous êtes restez trop longtemps chez les Jésuites, Monsieur Drain." Et Monsieur Drain de lui répliquer : "Tout le monde ne peut pas se faire renvoyer de l'Enseignement." Et de lui passer devant. La blonde lui lance, à peine étouffé, dans son dos : "Le chameau !" Le professeur moustachu plus jeune se racle alors la gorge.
Pendant ce temps, une autre douzaine de jeunes garçon déboulent hors d'une autre classe, étiquetée Division D. L'un des jeunes garçons est resté pour offrir quelque chose à l'institutrice, une femme menue aux cheveux noirs nattés, en robes à carreaux et portant un châle blanc en tricot : "Tiene, Señora..." (NDT : Tenez, Madame." L'institutrice sourit et lui répond : "Merci mon chéri !" en ouvrant la boite allongée. Elle en sort un éventail noir et déclare en ouvrant l'éventail : "Oh que c'est joli..."
Restés dans le couloir, le professeur jeune moustachu hausse les épaules et constate auprès de la blonde qui allume sa cigarette : "Nous avons tous envie de vacances : notre organisme a besoin d'éliminer ses toxines ; moi, Mademoiselle, demain je serai tout nu !" La blonde hoche la tête sans rien répondre. "Et vous, comment allez-vous occuper ces trois jours de pont ?" La blonde tire une bouffée de sa cigarette et répond négligemment : "J'vais chez moi, à Niort, Deux-Sèvres, vous connaissez ?" L'autre lui répond : "Mm-mm, Sous-préfecture Maine, Bressuire et Partenay." Et d'avoir un petit sourire de fierté.
Pendant ce temps, le vieux professeur a rejoint l'institutrice de la Section D, qui s'évente avec son éventail, et le vieil homme remarque, cigarette au bec sans la regarder sans les yeux : "Vous vous rafraîchissez, Madame la Directrice ?" La jeune femme répond souriante, le regardant : "Je me réchauffe le cœur, Monsieur Drain : ça sent encore l'odeur du pays, mi tierra..." (NDT : ma terre). Le vieux professeur répond : "C'est un gracieux instrument, mais avec ces précipitations, je préfère mon vieux parapluie !" Madame la Directrice lui répond : "Si vous étiez chez moi, au lieu de votre vilain parapluie noir, vous auriez un sombrero de paille et vous passeriez la récréation dans un hamac..."
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
***
- Détails
- Écrit par David Sicé
Todd and the Book of Pure Evil S01E13: A Farewell to Curtis' Arm (2010)
Traduction du titre original : Todd et le Livre du Mal Absolu: L'adieu au bras de Curtis / L'adieu à l'arme de Curtis (jeu de mot sur L'adieu aux Armes, titre d'un poème de George Peele dont le titre a été repris par Hemingway pour son troisième roman, les deux évoquant la mise à la retraite d'un guerrier.
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacrée à la série Todd and The Book of Pure Evil 2010.
Diffusé au Canada le 8 décembre 2010 sur SPACE CA (diffusé à la suite de l'épisode 12).
De Craig David Wallace, Charles Picco, Anthony Leo - d'après le court métrage de 2009 de Craig David Wallace ; avec Alex House, Maggie Castle, Bill Turnbull, Melanie Leishman, Jason Mewes, Chris Leavins.
Pour adultes.
(Comédie satirique fantastique, horreur, musical) Sur la scène, une silhouette encapuchonnée dans la lueur rouges des projecteurs déclare au micro d’une voix démoniaque : « Bande de foufoune, prêt à vous faire annihiler ? Soyez tous témoins du pouvoir formidable du… »
Il arrache sa capuche : c’est Todd ! « … le Malfaisant Absolu ! »
Et tous acclament Todd — tous sauf ses trois meilleurs amis au premier rang, catastrophés : Hannah, Jenny et Curtis. De sa voix normal, Todd enfonce le clou : « Je suis Todd, le Pur Malfaisant, et votre Seigneur et Maître… »
Et d’ajouter en brandissant le Livre du Mal Absolu : « Prépare-vous… à être conquis ! » Todd contemple alors son public arborant un sourire carnassier.
Mais Jenny l’interpelle : « Ne fais pas ça, Todd ! » Todd tend alors sa main dans la direction de ses trois amis. Curtis crie alors : « T’es un trouduc, Todd ! »
Alors des éclairs jaillissent du bout des doigts de Todd et les trois amis de Todd se mettent à hurler avant d’exploser en une gerbe de sang qui éclabousse jusqu’à Todd debout sur la scène, et qui alors éclate de rire.
Soudain, la gerbe de sang se rétracte, le rouge des projecteurs vire au bleuâtre d’une nuit de pleine lune et Todd en grimaçant se retrouve dans son lit à aggriper les couvertures. Il garde ses yeux fermés, tourne la tête, retourne la tête, se redresse en reprenant son souffle à pleins poumons : ce n’était qu’un … ?
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***