- Détails
- Écrit par David Sicé
Snow White and the Seven Dwarfs (1937)
Noter que ce film n'existe dans sa version correcte que depuis sa restauration digitale de 1993 qui a permis de réaligner les cellophanes de la dernière scène.
Sorti aux USA le 21 décembre 1937 (limitée).
Sorti aux USA le 4 février 1938 (générale)
Sorti en Angleterre le 24 février 1938 (limitée)
Sorti en Angleterre le 12 mars 1938 (générale)
Sorti en France le 6 mai 1938. Nombreuses ressorties par la suite.
Sorti en France en VHS.
Sorti en France en DVD.
Sorti en coffret 2 blu-ray + DVD américain le 6 octobre 2009 (édition Diamant)
Sorti en blu-ray+DVD américain le 2 février 2016 (édition Signature)
De David Hand, Perce Pearce, William Cottrell, Larry Morey, Wilfred Jackson et Ben Sharpsteen ; sur un scénario de Ted Sears, Richard Creedon, Otto Englander, Dick Rickard, Earl Hurd, Merrill De Maris, Dorothy Ann Blank et Webb Smith, d'après le conte Sneewittchen 1812 des Frères Grimm, d'après les légendes germaniques. Avec les voix originales de Adriana Caselotti, Harry Stockwell, Lucille La Verne, Roy Atwell, Pinto Colvig, Otis Harlan, Scotty Mattraw, Billy Gilbert, Eddie Collins, Moroni Olsen, Stuart Buchanan.
Pour tout public.
(comédie romantique de fantasy) Une fois à un moment vivait là une ravissante petite princesse du nom de Blanche Neige. Sa vaine et vicieuse belle-mère, la Reine, craignait qu’un jour la beauté de Blanche-Neige eusse surpassé la sienne. Alors elle habilla la petite princesse de haillons et la força à travailer comme servante d'arrière-cuisine.
Chaque jour, la vaine reine consultait son miroir magique : « Miroir Magique sur le mur, qui est la plus jolie de toutes ? » … Et tant que le miroir répondait, « Vous êtes la plus jolie, » Blanche Neige était à l’abri de la cruelle jalousie de la Reine.
Un château perché sur un rocher au-dessus d’un lac entouré de forêt. Le vent souffle et fait défiler quelques nuages dans le ciel bleu. En haut de l’une des tours, la Reine, en manteau noir et col blanc, monte les quatre marches qui mènent à l’arche abritant son grand miroir magique. Puis elle incante : « Esclave dans le Miroir Magique, viens depuis le lieu le plus reculé : à travers les vents et les ténèbres, je t’invoque ! »
Alors un vent surnaturel se lève dans la pièce, faisant battre les pans du manteau noir au revert violet de la Reine. Et la Reine d’ordonner : « Parle ! »
L’image de la Reine dans le Miroir Magique s’efface, noyée de brume. Puis un éclair et le tonnerre, et un rideau de flammes. La Reine ordonne encore : « Laisse moi voir ton visage ! »
Le rideau de flammes s’écartes, révélant un masque verdâtre grimaçant éclairé par le bas tandis que les fumées montent encore autour de lui. L’Esclave demande : « Que voudriez-vous savoir, ma Reine ? »
La Reine répond : « Miroir Magique sur le mur, qui est la plus jolie de toutes ? »
L’Esclave répond : « Réputée est ta beauté, Majesté — mais voilà que j’aperçois une ravissante jeune fille… Les haillons ne peuvent cacher sa grâce attendrissante… Hélas, elle est plus jolie que toi. »
La Reine croise ses bras et pointant son menton vers le haut, déclare : « Hélas pour elle ! Révèle son nom. »
L’Esclave répond : « Des lèvres rouges comme la rose, des cheveux noirs comme l’ébène, une peau aussi blanche que la neige. »
La reine décroise ses bras et souffle : « Blanche Neige ! »
Et pourtant, l'intéressée qui brosse les marches d’un escalier du jardin du château, entourée de blanches colombes, a le visage et les bras plutôt roses, et même rougis, tandis qu’elle fredonne un air. Puis elle soupire, se relève et à l’aide de l’eau qui reste dans son seau, rince la marche — sans effrayer le moins du monde les colombes — et s’en va nonchalamment au puits voisin. Elle tire sur la corde, et alors que les colombes s’assemblent à nouveau, cette fois sur la margelle, hisse un autre seau, celui-là plein.
Puis la toute jeune fille demande aux colombes si elles voudraient savoir un secret, si elles promettent de ne rien dire ? Les colombes s’entre-regardent en roucoulant, puis hochent toutes ensemble la tête.
Alors la jeune fille se met à chanter : « Nous nous tenons à un puits aux souhaits : si vous faites un souhait au puits, c’est tout ce que vous avez à faire, et si vous l’entendez en écho , votre souhait se réalisera bientôt… »
Et de joindre la pratique à la théorie, la jeune fille chante dans le puits, qui effectivement lui répond en écho : « Je souhaite… » et le puits répond avec la même voix : »je souhaite… »
La jeune fille reprend : « … que celui que j’aime, me trouve… (Me trouve… ) — … Ce jour (…Ce jour). J’espère (j’espère), et je rêve des jolis choses (… jolies choses) qu’il me dira. »
Et à ces mots chantés, en bas de la muraille, arrive justement un prince sur son cheval blanc, attiré par la voix de Blanche Neige qui résonne depuis le jardin.
Comme la jeune fille se met à vocaliser, le prince escalade le mur défendant le jardin – et juché en haut de ce mur, aperçoit Blanche Neige, qui épète son souhait : « Je souhaite que celui que j’aime me trouve ce jour… »
Et à l’instant où la jeune fille prononce ces derniers mots, le prince la rejoint au puits pour conclure en chantant à son tour : « Ce jour ! ». Blanche Neige sursaute, rougit considérablement, et comme le prince lui demande si il lui a fait peur, prend la fuite et se réfugie dans le château, refermant la porte derrière elle.
Ce qui n’empêche pas le prince, clairement sous l’emprise du souhait que la jeune fille a prononcé , de chanter à nouveau : « Maintenant que je vous ai trouvée, écoutez ce que j’ai à vous dire… »
Et c’est exactement l’intention de Blanche Neige, qui n’a pas fuit plus loin qu’une fenêtre, puis le balcon surplombant la scène, où elle se cache derrière un rideau rouge, et clairement apprécie l’aubade improvisée : « Une chanson, je n’ai qu’une chanson, une chanson seulement pour vous ; un cœur battant tendrement, respectueux, constant et honnête… »
Blanche Neige se précipite à la rembarde du balcon, penchée vers prince, qui continue de chanter : « un amour qui a pris possession de moi ; un amour qui me fait frisonner ; une chanson, que mon cœur ne cesse de chanter, à propos d’un seul amour, seulement pour vous. »
Et à ces mots, Blanche Neige attrape une colombe et l’envoie au prince. La colombe se perche sur l’index du jeune homme et se pâme en rougissant à son tour, puis dépose un baiser sur la bouche du prince charmant, qui regarde un instant la colombe s’envoler avant de se retourner vers Blanche Neige au balcon, plus rouge qu’une pivoine, qui referme sur elle les rideaux rouges.
Or il se trouve que la Reine elle-même a assisté à l’aubade depuis une autre fenêtre donnant sur le jardin. Retournée à la salle du trône, elle donne ses ordres à son chasseur : « Emmenez-la loin dans la forêt ; trouvez-lui une clairière isolée où elle pourra cueillir des fleurs sauvages ; et là-bas, mon fidèle Chasseur, vous la tuerez ! »
***
Ici la page du site Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
***
- Détails
- Écrit par David Sicé
Bob Morane S01E05: Le tigre des lagunes (1964 )
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Bob Morane (1964)
D'abord diffusée en Suisse début 1964 sur RTS
Ensuite diffusé en Belgique à partir du 17 mai 1964 sur RTBF 1 BE le dimanche vers 16h30.
Diffusée en France le 25 avril 1965 sur ORTF 2 FR le dimanche vers 14h30.
Diffusé au Canada le 7 septembre 1965 sur Télévision Radio-Canada CA.
Rediffusé en France en 1972 sur ORTF 1 FR.
Rediffusé en France en 1988 sur LA CINQ FR.
Rediffusé en France en 1989 sur ANTENNE 2 FR.
Sori en quatre VHS en 2000 chez LCJ FR, réunies en coffret le 17 mai 2001.
Sorti en DVD le 17 mai 2001 chez LCJ FR.
De Robert Vernay, d'après les romans de Henri Vernes (pseudonyme de Charles-Henri Dewisme), réalisation Robert Vernay (également scénariste) adaptation et dialogues de Solange Terac ; avec Claude Titre, Billy Kearns, Ursula Felsner, Jean Franval, Med Hondo ; images : Marcel Combes, montage : Jacques Mavel, musique Louiguy.
Pour tout public.
(aventure, policier) Tandis que Bill Ballantine s'absorbe à la composition d'un cocktail, Bob Morane raconte à ses invités : "Cette année-là, notre ami, le professeur Clairembart, nous avait demander à Bill et à moi d'aller faire un petit tour au Pérou pour le compte du Musée de l'Homme. Nous traquions les vestiges de la civilisation inca dans les bassins du Marañón et aux sources de l'Amazone.
Sur les cartes géographiques, ces deux pays, généralement peints en vert, (n') étaient pas tellement différents des autres. C'est pourtant une des dernières régions du monde qui soit complètement inconnue. Les descendants des conquérants espagnols l'ont baptisé "Le désert vert", et ne s'y risquent jamais. Les indiens, qui s'y sont réfugiés, y vivent encore avec les mœurs et les traditions primitives qu'ils avaient en 1530.
Pour nous, il nous fallait parfois faire des voyages, à pieds ou en pirogue, de huit à dix jours, pour gagner un village à l'extrême point d'une piste : le bout du monde civilisé. Et cela pour simplement renouveler notre ravitaillement."
Bill Ballantine et Bob Morane ont ainsi gagner une taverne d'un assez gros village au bord d'un cours d'eau cascadant. Assis à une table de la salle, Ballantine s'empiffre tandis que Morane semble avoir plus de difficulté à avaler son repas. Ballantine lance au patron derrière son comptoir : "Ah tu nous rajoutes dix boîtes de filets de maquereaux au vin blanc..." et Morane s'exclame : "Oh, mais je les déteste !" Ce à quoi Ballantine réplique : "Mais moi je les aime." Et d'ajouter à l'attention du patron : "Surtout, au vin blanc! Et je vérifierai."
Et d'expliquer pour Morane : "Il raconte n'importe quoi à sa femme..." De son comptoir, le patron proteste: "Señor ! Je suis honnête, non ?" Morane répond : "Tu parles ! à peu près autant que lui !" Et du menton il désigne à Ballantine l'affiche placardée au mur voisin, qui met à prix la tête d'un certain Miguel Vocera, détenu évadé pour lequel le gouverneur est prêt à payer 1000 soles.
Morane ajoute "Seulement toi tu t'es pas encore fait prendre..." Le patron répond à Morane : "Oh Señor, attention, il vaut mieux dans le grand désert vert rencontrer le Diable plutôt que celui-là !"
Sur ces entrefaites, une femme, à l'allure défaite, descend l'escalier qui mène à l'étage et va au bar, pour demander au patron : "Alors Pédro, vous n'avez toujours pas trouvé de guide ?" Le patron répond aussitôt : "Oh non, Señora ; et puis dans cette région, vous n'en trouverez pas !" La femme soupire : "Tant pis, j'irai seule." Pédro insiste : "Mais les porteurs vont vous lâcher en chemin, c'est de la dementia, complètement de la dementia!'
La femme pourtant l'assure : "Je déjeune et je pars : préparez-moi la note !" Le patron, lui servant un verre d'eau, répond : "ça vous pouvez être tranquille : la façon vous allez, (je ne) vais pas vous laisser filer comme ça..."
Et comme Pédro s'en va du côté de la table de Morane, celui-ci lui demande rapidement : "Qui est-ce ?" La patron répond : "Une allemania, loco." Et de prendre à témoin Ballantine et Morane : "Vous (vous) rendez-compte ? Aller toute seule, dans l'Ucayali, en plein dans le désert vert !"
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***
- Détails
- Écrit par David Sicé
Bob Morane S01E04: Le prince (1964 )
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Bob Morane (1964)
D'abord diffusée en Suisse début 1964.
Ensuite diffusé en Belgique en 1964 sur RTBF 1 BE.
Diffusée en France le dimanche 18 avril 1965 à 16h35 sur ORTF 2 FR.
Diffusé au Canada en 1965 sur Télévision Radio-Canada CA.
Rediffusé en France en 1972 sur ORTF 1 FR.
Rediffusé en France en 1988 sur LA CINQ FR.
Rediffusé en France en 1989 sur ANTENNE 2 FR.
Sorti en DVD le 17 mai 2001 chez LCJ FR.
De Robert Vernay, d'après les romans de Henri Vernes (pseudonyme de Charles-Henri Dewisme), réalisation Raymond Bailly, adaptation et dialogues de Claude Denys ; avec Claude Titre, Billy Kearns, Reinhard Kolldehoff, Douglas Read, Philippe Mareuil, Danielle Dubreuil ; images Jean-Michel Boussaguet, Son : Roger Renault; régie générale : Michel Moitessier, montage Marie-Louise Barberot, musique Louiguy.
Pour tout public.
(aventure, policier, espionnage) Aéroport du Bourget, Paris. Sur la piste, un avion de la compagnie Iberia se gare. Dans l'aéroport, Bill Ballantine passe le contrôle des passeports avec les autres passagers. Comme il sort par la porte des Arrivées et Renseignements, une voiture noire immatriculée 6465 OH 75 s'arrête devant lui, à l'évidence pour le ramasser.
Comme Ballantine se penche à la portière ouverte, le chauffeur à lunettes noires et chapeau mou lui déclare que l'exactitude est la politesse des princes. Ballantine répond avec un haussement d'épaules: "Mettons que je sois l'un des derniers..." Le chauffeur répond : "Si vous voulez, allons-y !" Et Ballantine s'installe sur le siège des passagers avec sa valise sur les genoux.
A peine la voiture noire a quitté la voie, une voiture plus petite, blanche s'arrête à son tour devant les Arrivées et Renseignements, immatriculée 2929 QT 75. Le chauffeur blond tête nu à manteau noir descend et fait rapidement le tour de l'automobile : il doit être en retard pour récupérer quelqu'un.
La voiture qui a pris Ballantine se gare dans une petite rue pavée donnant sur un grand boulevard. Le chauffeur et son passager descendent, et le chauffeur commente : "C'est là!", indiquant la façade défraîchie et Ballantine demande, étonné : "Pourquoi vous m'amenez ici ?" Le chauffeur le colle pour lui répondre, comme pour l'empêcher de filer à l'anglaise : "Ce sont les ordres." Ballantine le suit, puis a un mouvement de recule et le chauffeur la main sur son épaule le pousse à l'intérieur de l'immeuble.
Par l'escalier tournant, ils arrivent à un palier, le chauffeur ouvre la porte blanche et fait passer Ballantine devant lui, pour entrer dans un tout petit salon avec les restes d'un repas sur une petite table carrée. Les rideaux sont tirés.
Le chauffeur passe devant Ballantine en disant "Allons-y!" et commente, faisant le tour de la petite table : "C'est peut-être (pas) très confortable, mais ici vous serez en sécurité." Il ôte ses lunettes noires. Ballantine, qui visiblement en doute, demande : "Pourquoi je serais plus en sécurité ici que ailleurs, par exemple ?" Le chauffeur répond : "Ne vous inquiétez pas : on a notre plan." Et Ballantine de répondre : "Je suis très curieux de le connaître."
Le chauffeur s'en amuse : "Vous impatientez pas !" Il prend le poste téléphonique posé sur le secrétaire contre le mur adjacent à la porte et la fenêtre et le dépose sur la petite table : "Je vais avertir mes potes que vous êtes là." Il s'assied sur la chaise dos à la fenêtre et décroche le combiné et dit à Ballantine : "Asseyez-vous..." et compose un numéro à l'aide du cadran rotatif.
Ballantine s'assied sur l'autre chaise, dos au secrétaire, visiblement à contre-cœur. Il croise les bras. Le chauffeur obtient son correspondant et déclare : "Allo ? Ricardo à l'appareil. Le prince est arrivé !"
A ces mots, Ballantine sursaute, alarmé. Ricardo poursuit au téléphone : "On fait comme prévu ? ... Oui, je le dirai au prince. A tout à l'heure, ciao !"
Ricardo raccroche le combiné et déclare : "Eh bien en attendant, parlons affaires !" Ballantine répond, surpris et inquiet : "Affaires ?" Ricardo répond : "Cent mille en acompte." Ricardo sort une liasse de billets de banque d'un sac et la pose sur la table devant Ballantine : "Et le reste, si tout se passe bien."
Ballantine prend la liasse, la retourne, la repose sur la table et déclare froidement : "Vous plaisantez ou quoi ?" Ricardo répond : "Désolé mais c'est ce qui avait été convenu : nous savions que vous discuteriez."
Ailleurs à Paris, la rédaction du magazine pour lequel Bob Morane travaille comme envoyé spécial à l'occasion. Les murs sont décorées de grandes affiches présentant des photographies des personnages exotiques des quatre coins du monde au-dessus du slogan : "Découvre un nouveau monde."
Morane tend quelques feuilles de papier presque froissée à la jeune femme brune assise devant une machine à écrire et lui dit : "Tapez-moi ça en vitesse : ça doit partir à l'imprimerie cet après-midi." La jeune femme prend nonchalamment les feuilles et répond, taquine, à Morane: "Pour moi, ça fait au moins trois jours de travail." Morane répond en riant "Ben vérifiez votre balance, elle doit pas être juste."
Et alors qu'ils sourient tous les deux, l'homme blond au manteau noir qui conduisait la voiture blanche venue chercher quelqu'un à l'aéroport du Bourget entre dans le bureau, l'air soucieux. Morane lui demande immédiatement : "Alors, il est arrivé ?" Et le blond répond : "Ah, j'en sais rien." Morane demande "Comment ça ?" Le blond répond : "Ah (ben) je suis arrivé en retard, un embouteillage épouvantable..." Morane répond : "Aucune importance. Il se débrouillera bien tout seul. " Puis à la secrétaire : "Toi, si on me demande, je suis (chez) le patron. Okay ?" Et il sort du bureau.
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***
- Détails
- Écrit par David Sicé
Bob Morane S01E03: Le témoin (1964 )
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Bob Morane (1964)
D'abord diffusée en Suisse début 1964.
Ensuite diffusé en Belgique en 1964 sur RTBF 1 BE.
Diffusée en France le dimanche 11 avril 1965 à 16h35 sur ORTF 2 FR.
Diffusé au Canada en 1965 sur Télévision Radio-Canada CA.
Rediffusé en France en 1972 sur ORTF 1 FR.
Rediffusé en France en 1988 sur LA CINQ FR.
Rediffusé en France en 1989 sur ANTENNE 2 FR.
Sorti en DVD le 17 mai 2001 chez LCJ FR.
De Robert Vernay, d'après les romans de Henri Vernes (pseudonyme de Charles-Henri Dewisme), réalisation Robert Vernay, adaptation et dialogues de Claude Denys ; avec Claude Titre, Billy Kearns, Helga Kruck, Pierre Repp, Robert Rollis ; images Jacques Ledoux, régie générale : Michel Moitessier, montage Jacques Mavel, musique Louiguy.
Pour tout public.
(aventure, policier, espionnage) Le Mali. Une jungle dans laquelle les oiseaux chantent bruyamment. Une allée. Un lac, une cabane sur pilotis. "Trois mille kilomètres de brousse africaine. Un reportage qui s'achevait presque. Et puis une panne stupide."
En ville, une rue avec un mur blanchi à la chaud qui fait l'angle, plusieurs mécaniciens juchés sur une jeep capot ouvert dans l'ombre d'un palmier, et plusieurs jeunes africains qui assistent au spectacle depuis le trottoir opposé.
"Notre jeep ? Inutilisable : une fois encore l'aventure nous faisait un clin d’œil à mon ami Bill Ballantine et à moi-même."
Comme le garagiste, un français blond à polo rayé revient couvert de tâches d'huile, Morane le presse : "Alors ?" Le garagiste répond : "Trois heures de travail." Morane dit alors en souriant à Ballantine : "Ben tu vois, on va pouvoir repartir ce soir." Le garagiste rit : "Oui, à condition d'avoir la pièce de rechange..." Morane demande : "Et... il vous faut combien de temps pour avoir la pièce de rechange ?" "Ben, en téléphonant et si tout va bien, d'ici une dizaine de jours..."
Ballantine s'exclame: "Quoi !?!" Morane renchérit : "Ah ! Vous parlez pas sérieusement ?" Le garagiste répond : "Ici, c'est pas comme à Paris." Morane s'indigne: "(Mais on n'a) pas vu passé d'auto pendant cinq jours ! Et on nous attend!" Ballantine ajoute : "Nous avons nos billets!" Le garagiste répond : "Je veux bien mais j'peux rien faire sans la pièce de rechange!" Morane insite : "Quoi ? y'a pas un moyen de transport par ici ?" Le garagiste confirme : "ah si, il y a un car; mais il est parti il y a trois jours..." Morane demande : "Et il reviendra quand ?" Le garagiste répond : "Ah dans deux semaines environ."
Ballantine est à nouveau choqué : "Deux semaines ? Quand à Morane, il se prend la tête : Ben on est frais!" Le garagiste ajoute, toujours positif : "Remarquez, et avec un peu de chance, y'aura peut-être une voiture qui passera..." Morane demande encore : "Et... ça s'est pas vu depuis combien de temps ?" Le garagiste se détourne : "Ah ben ça, j'peux pas vous dire."
Ils sont interrompus par les coups de klaxon des enfants africains qui sont montés dans la jeep. Le garagiste abandonne la pièce qu'il était en train de nettoyer en gesticulant : "Allez les gosses, là, ho! ça suffit, allez..." et de leur ordonner de partir en Bambara "Do i naa !".
Les enfants filent. Morane et Ballantine suivent le garagiste et Ballantine s'indigne encore : "Non mais écoutez: on va pas tout de même rester dans ce bled!" Ballantine regarde en fait Morane, qui lui répond. "Oui,j'en ai peur..." Le garagiste s'adosse à la jeep et leur pointe un vague direction : "Le bistrot est sur la place..." Ballantine remarque "Voilà une bonne idée." et au garagiste : "Merci !"
Ses clients partis, le garagiste décroche le combiné d'un téléphone mural, tapote sur le crochet commutateur qui signale à la standardiste l'appel, tandis qu'un coq tout proche se met à chanter. "Allo Daphnée '(?), dis donc tâche de m'avoir le garage d'Auguste à Bafoulabé... ouais, c'est pour deux copains qui sont en rade."
Au bistrot, Morane et Ballantine commencent une partie de baby-foot avec les enfants qui se pressent autour. Mais Ballantine abandonne vite : "Il fait trop chaud, Bob!"
Au comptoir ils retrouvent leurs consommations, et un occidental qui sort de sa valise un collier fantasie en disant : "Tenez, regardez: ici, c'est la meilleure monnaie d'échange!" Morane répond, ironiquement : "ça pour une voiture ?" Le vendeur referme sa valise et demande soupçonneux : "Pourquoi, vous en cherchez une ?" Morane confirme : "Avec désespoir, oui..." Le vendeur répond : "Ah désolé, c'est bien la seule chose qu'on trouve difficilement dans ce pays..."
Morane demande :" Et vous-même, comment êtes-vous venu jusqu'ici ?" Le vendeur répond avec détachement : "le car..." et d'épousseter sa valise. "Y r'passe dans quinze jours ; d'ici là j'aurai écoulé tout mon stock, croyez-moi, ce s'ra pas difficile!"
C'est alors qu'un gendarme local vient s'accouder à son tour au comptoir, entre le vendeur et Ballantine et demande : "M'sieur Morane ?" Morane confirme: "lui-même..." Le gendarme tend la main à Morane qui lui la serre, et se présente : "Sergent Obar, de la police..." Morane le salue : "Bonjour..." Ballantine lui sert aussi la main et se présente à son tour : "Bill Ballantine." Le sergent répond : "Ravi de vous connaître." Et reprend immédiatement : "J'ai entendu dire que vous aviez des difficultés..."
Morane répond : "Oui, c'est exact." Le sergent répond : "Il y a peut-être moyen d'arranger ça... Puis-je vous offrir quelque chose ?" Morane accepte :" Volontiers..." Le sergent propose "Alors allons nous asseoir, nous serons plus à l'aise." Le sergent sort sur la terrasse et chasse les enfants qui monopolisaient la table: "Hé, doplé, do lèss pa! (?)"
Puis comme ils s'assoient, le sergent demande "Qu'est-ce que vous prenez ?" Ballantine râle haut et fort : "il n'y a rien que du lait et des jus de fruits, sans glace !" Puis plus bas : "Heu, un jus de fruit." Morane ajoute : "La même chose." Le sergent hèle : "Patrice ! Un lait et deux jus de fruits!"
Pendant ce temps, l'air de rien, le vendeur de colifichet s'est adossé juste à l'entrée de la terrasse pour siroter sa propre boisson. Morane se penche en avant : "Vous vouliez nous proposer quelque chose ?"
Le sergent répond : "Oui : une voiture."
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***