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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr de ce coffret français UHD+blu-ray de 2016
Pacific Rim, le coffret français br+4K (2016)
Ici la page de ce blog consacrée au film Pacific Rim 2013.
Ici la page de ce blog consacré au coffret français Ultimate 3D edition de 2013 de ce film.
L'intérieur du coffret s'est révélé modérément graisseux à l'ouverture, avec marques de rosaces, des traces de petites coulures et grandes coulures tout le long des cercles en relief accueillant les disques de chaque côté intérieur du coffret. Il y a en plus des sortes éclaboussures denses concentrées dans l'espace supérieur (vide derrière la gravure 4K Ultra HD et son équivalent intérieur droite). A droite les éclaboussures sont larges et également présentent en dessous du relief séparant la zone de rangement du disque; des deux côtés, les éclaboussures semblent déportées vers la droite. Les mêmes éclaboussures ponctuent la zone de contact de la surface lisible des disques UHD et blu-ray et il y a des traces plus larges, comme de balayage, à la manière d'un pinceau. Le disque UHD était lisible sans nettoyage à l'ouverture et l'est toujours. Je n'ai pas encore testé le blu-ray inclus dans le coffret. J'ai en conséquence rangé les deux disques dans des coffrets cristal propres.
Sur le film : parfait en son genre, brillamment réalisé et truqué, avec les bons acteurs et le scénario à la hauteur du genre Robot géant contre Kaiju, ce qui est extrêmement rare avec des vrais acteurs, et pas si courant en animé. La suite sera moins enthousiasmante.
Image mise à l'échelle 4K 2160p, HDR10, format :1 selon blu-ray.com : Bonne. Il y a de nombreux points qui me font préférer visuellement la présentation en blu-ray mis à échelle par l'écran 4K, et après l'expérience beaucoup plus pénible du King Kong de Peter Jackson en UHD, je retrouve, mais en bien moins grave, les défauts d'une colorimétrie légèrement virée jaunâtre qui met mal à l'aise juste après avoir revu le film en HD mis à échelle.
Toutes les scènes d'action - elles sont particulièrement périlleuses à présenter pour un lecteur et un écran - sont légèrement plus confuses et moins convaincantes par rapport à l'image du blu-ray mis à échelle. Les images d'archives et le générique animé d'ouverture sortent, il me semble, plus dégradés qu'ils n'apparaissent en blu-ray mis à échelle. Ce n'est pas dramatique, mais ce n'est pas le formidable bond en avant de qualité visuelle vantée par le banc d'essai de l'édition américaine de ce coffret publié sur blu-ray.com.
Il y a une petite embrouille concernant le format de l'image : le format serait 1.85:1 selon blu-ray.com, mais selon ce que je constate 1.78 identique au blu-ray ultimate de 2013 donc original non respecté 1.85:1, l'édition américaine a bien le format 1.78. Sur la jaquette, le format est censé être 2.4:1 à la fois pour l'UHD et le blu-ray du coffret, ce qui se traduirait par un format 2.39:1, et à l'évidence, ce n'est pas le format affiché par mon écran 4K lors de la présentation : l'image rempli tout l'écran que ce soit avec le réglage 16:9 ou personnalisé.
Son original anglais Dolby Atmos : Formidable. A priori supérieur à celui du blu-ray qui était déjà excellent. Et effectivement, c'est un bon test pour vérifier si vos hauts-parleurs supérieurs fonctionnent. Par exemple scène de l'attaque du Kaiju dans les souvenirs de l'héroïne.
Bonus : pas encore vérifiés et comparés avec l'édition Ultime 3D. Il n'y a pas de bonus à ma connaissance sur le disque UHD. Je dois encore vérifier si les bonus du blu-ray du coffret UHD sont les mêmes que ceux du blu-ray du coffret Ultime.
En conclusion : je dois encore visionner le blu-ray du coffret UHD, et dans l'idéal, il faudrait que j'investisse dans l'UHD américain pour m'assurer que ce n'est pas l'édition française qui a un problème de colorimétrie, mais je crains que la source du problème soit ultimement la mise à échelle, cet UHD n'étant pas de la 4K native. Le son est formidable, et peut être qu'avec un écran et/ou un lecteur de meilleur niveau, les détails qui m'ont posé problème disparaîtront de l'écran pour une bien meilleure présentation.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr de ce coffret français 2br + 3D + dvd de 2013.
Pacific Rim, le coffret Ultimate 3D edition 2br+3D+dvd (2013)
Ici la page de ce blog consacrée au film Pacific Rim 2013.
L'intérieur du coffret cartonné avec supports plastique blanc transparent ne contient aucune trace graisseuse ni aucune marque de rosace ; le blu-ray est toujours lisible à ce jour sans nettoyage, comme au jour du déballage.
Sur le film : un hommage ou pastiche des séries et animés de robots géants et de Kaiju en forme de réussite absolue, comme un rêve réalisé de voir enfin ce genre de dessin animé en vrai - les effets spéciaux, les acteurs, la mise en scène, la photographie... tout est formidable, avec un scénario classique mais efficace, qui respecte le spectateur et le passionné de Science-fiction ou des genres Kaiju et robot géants.
Image de resolution: 1080p format : 1.78:1, original 1.85:1 non respecté : en HD, formidable, cristalline, profondeur de champ exceptionnelle, détails fins extraordinaire, la meilleure image en blu-ray sur écran HD que je connaisse ; avec mise à échelle sur écran 4K, aucun problème, sinon peut-être une profondeur de champ un peu amoindrie, très difficile à distinguer de la 4K mise à échelle de l'UHD, qui semble en fait plus confuse dans les plans les plus agités et chargés d'effets (combat de robot géant et de kaiju sous la pluie, dans les vagues etc.) et moins satisfaisante dans les plans comme les images d'archives et le générique animé en ouverture du film, et également moins plaisante dans les scènes ordinaires au niveau des couleurs et carnations plus jaunâtres. Je n'ai pas vu la présentation en blu-ray 3D faute d'avoir un écran 3D et de savoir où je pourrais bien l'installer pour en profiter.
Son anglais DTS-HD Master Audio 5.1 (48kHz, 24-bit) : excellent, immersif et réaliste comme si on y était. Le son Dolby Atmos de l'édition 4K est cependant encore plus impressionnant. Autres pistes : français : DTS-HD Master Audio 7.1, Italien : Dolby Digital 5.1, Espagnol : Dolby Digital 5.1, chinois : Dolby Digital 5.1, thai : Dolby Digital 5.1
Bonus : excellents, très nombreux, répartis sur le blu-ray du film et sur un blu-ray de bonus.
En conclusion : Je suppose par la volonté de Guillermo del Toro servie alors par Warner Bros, et entre des mains compétentes quant au transfert, la présentation en blu-ray (au moins 2D) est l'une des meilleures, sinon la meilleure du marché, même sur des écrans HD ou 4K ordinaire LCD limite premier prix. C'est l'une des plus belles expériences de projection à domicile, supérieure à l'expérience de la projection en salle à l'époque d'autant qu'il m'en souvienne.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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- Écrit par David Sicé
Cinefantastique vol20 #2 (1996)
Sortie présumée le 1er septembre 1996.
De Frederik S. Clarke (rédacteur en chef et directeur de publication), Steve Biodrowski (rédacteur pour la côte ouest).
Pour adultes.
Cinefantastique est un, sinon le seul authentique magazine de cinéma fantastique américain en partie imprimé en couleur, en partie en noir et blanc, bourré d'un contenu apparemment original, dense et de qualité, écrit apparemment par de vrais journalistes et non copié collés sauf peut-être de leurs anciens numéros.
Un reproche que je ferais est cette manière de présenter des interviews d'acteurs ou de réalisateurs ou d'autre de manière "digest" aka résumée, avec de temps en temps une citation supposée au mot près. Soit il s'agit de caviarder à partir de conférences de presse, soit quelqu'un a eu la flemme de transcrire l'intégralité de la conversation. Cela se fait toujours de cette manière sur les sites américains, tels The Hollywood Reporter, Deadline et Variety, mais personnellement je déteste, parce qu'il est trop facile de citer quelqu'un hors contexte.
Les critiques semblent être très objectives, avec davantage de sérieux dans les notes permettant d'identifier les films cités que ce que j'ai trop souvent vu passer. Les références au cinéma d'exploitation restent assez discrètes comparé à Mad Movie français, mais elles y sont, ce qui justifie la mention pour adultes.
*
page 3 : Sommaire et Edito de Frederik S. Clarke. "En 1980, portés par le succès d'efforts (NDT de studios) indépendants tels HALLOWEEN et THE FOG, nous avons consacré une couverture au jeune réalisateur débutant John Carpenter. Nous avons depuis lors fait l'effort de suivre sa carrière dans nos pages, alors c'est agréable d'avoir son oeuvre faire (à nouveau) la couverture de ce numéro. Avec ESCAPE FROM L.A., John Carpenter fait à nouveau équipe avec Debra Hill, la productrice d'Halloween... Avec la couverture du mois prochain consacrée à THE X-FILES à la télévision, nous complétons notre première année de parution mensuelle... qui nous aura permis de couvrir le domaine des films d'Horreur, de Fantasy et de la Science-fiction mieux que jamais... Quand Cinefantastique a commencé sa publication en novembre 1970, c'était seulement un trimestriel qui parvenait à peine à sortir laborieusement quatre numéros par an, alors c'est un grand frisson pour moi personnellement -- et un rêve devenu réalité -- que de publier (désormais) douze numéros par an." (des remerciements suivent).
page 4 : Planning des sorties. Si la date de sortie est donnée, les films ne sont pas rangés chronologiquement.
2 août 1996 :
Jack (de Coppola) HOLLYWOOD
9 août 1996 :
Escape From L.A. PARAMOUNT,
Mathilda TRI-STAR
16 août 1996 :
Tales from the crypt: Bordello of Blood UNIVERSAL
23 août 1996 :
The Island of Dr. Moreau NEW LINE,
Loch Ness GAMERCY, Solo TRIUMPH.
30 août 1996 :
The Crow, City of Angels DIMENSION, repoussé de trois semaines du 2 août 1996.
The Stupids NEW LINE
Septembre / octobre 1996
Gamera: Gardian of The Universe A.D. VISIONS, avant-première sous-titrée en juillet 1996 à Los Angeles.
Janvier / Février 1997 :
Crash (de Cronenberg) FINE LINE
page 5 : Hollywood Gothic.
Men in Black (le film de 1997)
Jonny Quest (la nouvelle série animée) avec Jonny à 14 ans, Hadji à 17 ans et Jessi 15 ans la fille de Roger Race Bannon qui n'existait pas dans la série originale.
Starship Trooper (le film de 1997)
En bref :
The Beast sur NBC
Sphere réalisé par Barry Levinson
Tentacles = Deep Rising 1998 (un cri dans l'océan) par Stephen Sommers.
Star Trek : First Encounter = Star Trek: First Contact 1996 avec Alice Krige (le rédacteur note que c'est en fait le cinquième contact avec les Borgs dans la série).
Anaconda avec John Voight entre en production.
Beavis and Butthead le film de Mike Judge entre en production.
Nécrologies
Whitner Bissell acteur mort le 5 mars 1996 à 86 ans, dans The Manchurian Candidate****, Creature from the black Lagoon 1954***, Invasion of the Body Snatchers 1956****, I was a teenage Werewolf 1957, Soylent Green 1973**.
Sterling Silliphant, scénariste mort à 78 ans, Golden Globe pour l'adaptation de Flowers for Algernon, auteur de The Poseidon Adventure**** (l'aventure du Poseidon), The Towering Inferno**** (la tour infernale), The Swarm 1978, Circle of Iron 1979.
Lyle Talbot, acteur mort le 5 mars 1996 à 94 ans, outre une centaine de film, joue dans Plan Nine From Outer Space, apparaît pour la dernière fois dans le documentaire The Haunted World of Ed Wood.
*
page 7 : Stephen King's Thinner (film) : le public des projections test veut plus de gore, le studio leur fait plaisir.
page 9-11 : Tarzan, The Epic Adventures (série télévisée) : le Tarzan du petit écran est grand par l'action et sa fidélité à l'original + Kevin Brennan ajoute des créatures de fantasy aux sempiternels singes.
page 12 : les aventures du capitaine Sulu : Star Trek Voyager rend honneur avec Flashback pour l'anniversaire des trente ans de la série originale Star Trek.
page 14 : The Stupids, fait autant dans le stupide mais n'est pas Dumb And Dumber.
page 16 : Escape From L.A. : tremblements de terre, feux, émeutes, Snake Plissken est dans son élément + Le réalisateur John Carpenter, à propos de sa relation amour / haine avec le public + conception des costumes par Robin Bush + conception de production : Blade Runner au tiers-monde + Filmer l'original : la vision de Carpenter d'un fim noir western du futur est un film culte favori + Faire de Los Angeles un dépotoir
page 28 : L'île du dr Moreau : le retour du conte surréel d'H.G Wells avec la technologie des années 1990.
page 30 : The Osiris Chronicles (série télévisée)
page 32 : Effets spéciaux de la crypte + Bordello of Blood + The HBO series : à la recherche d'un nouvel angle pour sa 7eme saison, la série se transporte à Londres.
page 38 : Solo : Mario Von Pebbles incarne un tueur cyborg qui préfère déserter que tuer des innocents.
page 40 : Hypernauts (série télévisée jeunesse space op) : lancer les samedi de la chaîne ABC dans un univers d'action + Sucrerie pour les yeux, des effets spéciaux de qualité avec un budget réduit pour la télévision.
page 44 : A la recherche du Loch Ness : Ted Danson est la vedette d'une comédie romantique à propos de la créature écossaise légendaire.
page 45 : Dragon Heart, après avoir été abandonné deux fois par ses réalisateurs, au tour de Rob Cohen de donner vie à sa vision + Phil Tippett et ILM réunis de nouveau pour porter les effets spéciaux à un niveau inédit.
page 52 : Pinocchio Syndrome, le réalisateur scénariste Kevin Tenney revisite le conte de fée original à ses sinistres débuts (hum... qui a vraiment lu le roman inédit de 1883 de Carlo Collodi ?)
page 54 : Somewhere in Time (Quelque part dans le temps) : les fans maintiennent le film négligé en vie par leur réunion annuelle sur les lieux du tournage (le Grand hotel sur l'île de MacKinac) + Christopher Reeve, le héros derrière la cape nous parle de la longévité de la popularité de la romance fantastique.
page 59 : Critiques :
The Arrival (de David Twohy, deux étoiles et demi, bon)
Blonde Heaven, (de Ellen Cabot, pseudonyme de Dave DeCoteau, exploitation, une étoile, médiocre)
Deeply Disturbed (aucune étoile, pitoyable)
Dragonheart, deux étoiles et demi, bon.
Evolver sur Syfy Channel, février 1996, une étoile, médiocre.
Generation War: Near Dead (une étoile, médiocre)
Kindred: The Embraced (téléfilm Fox TV, pilote, pas d'étoile, pitoyable)
Macross Plus (animé, 4 xVHS chez Manga Video, deux étoiles, bon)
Mission Impossible avec Tom Cruise (deux étoiles et demi, bon)
Oliver & Company (dessin animé Disney, deux étoiles, bon)
Poltergeist: The Legacy (une étoile, médiocre)
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page 2 (seconde de couverture) : Cinefantastique, la revue de l'horreur, de la fantasy et de la science-fiction devient mensuelle, abonnement à prix réduit, un ancien numéro parmi les dix couvertures présentées offert.
page 58 : La librairie CinéFantastiQue : les posters et les livres les plus vendus, par exemple :
The Hellreiser Chronicles (livre d'art, 16.95$)
Phantoms of the Opera (catalogue de tous les films et autres adaptant le roman, 12.95$.
Les films de Steven Spielberg (de Duel à la Liste de Schindler, 18.95$)
Et les posters tirés des couvertures du magazine Cinefantastique 18x24, 6.95$ chaque, tarif groupé réduit, posters signés par l'illustrateur.
Bon pour commander p.61
page 64 (troisième de couverture) : Abonnez-vous dès à présent aux succulentes dames de l'horreur, de la Fantasy et de la Science-fiction : le magazine Femmes Fatales, avec en cadeau le poster 27x41 autographié de la star Nikki Fritz (seins nus).
page 65 (quatrième de couverture) : La librairie CinéFantastiQue, bon de commande page 61.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce numéro.
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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du blu-ray NETWORK DVD (pas de version française, apparemment épuisé)
The Owl Service S01E06 : The Missing Key (1970)
Traduction : le service de la chouette, la clé qui manque.
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacré à la série The Owl Service 1969.
Noter que les épisodes originaux n'ont pas de titres, mais la page IMDB en donne.
Diffusé en Angleterre le 25 janvier 1970 sur ITV UK en noir et blanc.
Rediffusé sur ITV en 1978, sur CHANNEL 4 en 1987.
Sorti en DVD anglais NETWORK DVD UK le 28 avril 2008.
Sorti en blu-ray anglais NETWORK DVD UK le (image avec dommages légers de temps à autre, son correct, détails HD fins absents même avec mise à échelle 4K, commentaires audios d’un intérêt très limité, mais deux interviews d’Alan Garner).
De Alan Garner, d’après son roman de 1967, réalisé par Peter Plummer, (également producteur); avec Gillian Hills, Michael Holden, Francis Wallis, Edwin Richfield, Dorothy Edwards, Raymond Llewellyn.
Pour adultes et adolescents.
(fantasy, possession, mystère, horreur) Furieux, Gwyn monte quatre à quatre les escaliers menant aux chambres des domestiques. Il trouve sa mère en train de faire sa valise. Apercevant le reflet de son fils silencieux dans le miroir, elle se retourne et lui demande où il était.
« Dehors… » répond laconiquement Gwyn. « Où ? » insiste sa mère. « Dehors ! » rétorque Gwyn.
Sa mère se plaint : « Du joli temps que j’ai perdu à me débrouiller sans aide ! » Ce à quoi Gwyn répond, lui tournant le dos : « Crève, misérable vache. »
Sa mère ironise : « C’est donc cela qu’on t’enseigne à l’école ? — Si seulement… » réplique Gwyn, les joues empourprées, toujours sans se retourner : « Une médaille en Grossierté… ça, ça vaudrait la peine d’être décroché ! »
Bougeonnant, sa mère l’écarte sans ménagement du chemin pour continuer de vider ses tiroirs.
Alors seulement Gwyn réalise : « Qu’est-ce que c’est que ce cirque ? » Sa mère se retourne pour le confronter : « Bien questionné, mais j’ai d’abord un compte à régler avec toi. — Qu’est-ce que tu fais ? — Je vide les lieux ! »
Gwyn palit : « Non ! » et sa mère de sourire : « Je le lui ai dit ! » La voix de Gwyn est montée dans les aigus : « On s’en va ?!? — 48 heures à partir de demain, je lui ai dit, et je ne veux pas de lettres de recommandations, oh ça non ! Je m’en vais, je lui ai dit ! »
Elle pose une photo richement encadrée sur la pile de linge dans sa voiture : celle d’un gentleman fumant avec classe sa cigarette… » Gwyn n’en revient toujours pas : « Seulement deux jours encore ? »
La main de sa mère cache brièvement le visage de l’homme aux yeux de son fils, puis comme elle réalise que ce dernier n’a rien remarqué, sa main se retire. Gwyn supplie : « Man, pas de suite ! » Elle l’écarte à nouveau de son chemin… « S’il te plait !!! » … puis elle se ravise et le confronte à nouveau : « Comment l’a-t-il découvert ? Qu’est-ce que tu es allé dire dans mon dos ? — Mais rien, Man !!! — Personne ne sait ce que j’ai fait de cette clé ! Personne !!! »
Puis sa mère accuse : « C’est toi, hein ?!? à me savonner de tes douces paroles puis courir après tout leur rapporter !!! »
Gwyn proteste : « Non !!! Quelle clé ? — Après tout ce que j’ai fait pour toi, aller tout leur rapporter !!! Oh, tu crois que tu fais parti de leur clan à présent, c’est ça ? Mais tu sais qui tu es, n’est-ce pas ? Ah ça oui, mon gars, oui… »
Sa mère le saisit par le col et sourit, le faisant reculer : « Tu sais bien où tu vas te retrouver le mois prochain… Derrière ce comptoir à la Coopérative ! » Puis elle passe devant lui en lançant : « C’est là où tu finiras, gamin ! »
Gwyn est à nouveau tout rouge, semble lutter puis bégaye : « Je… je reviendrais, quand tu seras plus aimable… »
Et il se précipite hors de la chambre, refermant la porte, pour descendre rapidement une première volée de marche. A la seconde volée de marche, il ralentit pour descendre pas à pas, puis s’arrêter au milieu de la quatrième volée après le palier de l’horloge, et s’asseoir tête basse et cacher son visage pour pleurer.
C’est alors que Roger et Alison descendent à leur tour l’escalier, marquent un temps d’arrêt — et font mine de ne rien remarquer pour passer sur le côté. Gwyn réalise que quelqu’un est passé, et regardant en direction du palier suivant, aperçoit à travers les barreaux de la rampe Alison qui regardait encore de son côté en s’en allant.
Roger et Alison se sont en fait réfugié dans la pièce qui sert de laboratoire de Roger — lequel s’indigne : « Absolument embarrassant — dégoûtant !!! »
Alison proteste : « Et toi, t’as jamais pleuré de ta vie ? Jamais ? — Ne fais pas l’idiote ! rétorque Roger. Alison ajoute : « Tu n’as pas répondu à ma question ! »
Roger prend un air dégagé mais reste dos tourné à demi-sœur : « Eh bien, peut-être il y a des années de ça, mais pas récemment ; et certainement pas en public ! »
Cela semble piquer au vif Alison, qui rétorque, venimeuse : « Et quand ta mère t’a abandonné ? Hein ? » Roger devient tout rouge, et toujours sans se retourner répond : « La ferme ! »
Alison referme la porte derrière elle et s’indigne : « Ne sois pas vulgaire ! » Mais déjà Roger menace : « Tu n’as encore rien entendu… » Alison proteste : « Je t’ai seulement posé la question ! »
Et Roger se retourne, grimaçant et haussant le ton : « Et moi je te dis seulement de la fermer !!! »
Mais Alison ne la ferme pas : « Je ne sais pas pourquoi t’es si sensible au sujet de tes parents : tu t’es plutôt bien débrouiller sans — ou en tout cas ton père … — Laisse mon père en de… — Clive est gentil mais il est plutôt genre diamant brut, non ? L’entourage de ma mère a été très surpris de la voir l’épouser. »
Roger rétorque : « Oui, elle a été du genre plutôt rapide à lui sauter dessus pour une veuve !!! Est-ce qu’elle retrouve toujours le chemin du plus gros chéquier ? »
Alison a l’air choquée et ne répond qu’en soufflant : « Roger ! »
Tous les deux baissent leurs yeux et se taisent. Puis Alison bredouille : « Je… je crois que je ferais mieux de partir et d’aller voir ce qu’il y a avec Gwyn… »
Apparemment calmé, Roger répond : « Eh bien, quoi qu’il t’en coûte, qu’il en soit ainsi. » Il ajoute cependant : « Mais si j’étais toi, je serai bien de le laisser seul : d’ici deux jours, tu n’auras plus de problème. »
Alison rétorque : « Tu es haineux ! » Roger garde contenance et faussement aimable il se rapproche d’un pas et explique : « Eh bien, Allie… écoute, cet endroit sera bien plus agréable sans ces deux bizarros — admets-le ! »
Puis il accuse : « Je ne serai pas surpris si toute l’affaire était un coup monté par ces deux-là et ce débile de jardinier, pour nous faire peur et nous obliger à vider les lieux ! » Roger sourit : « … Pour pouvoir tranquillement déterrer le trésor ! » Puis malicieusement il ajoute : « Ou bien la maison serait-elle le centre nerveux même de la contrebande de Whisky gallois, tu crois pas ? »
Alison déclare, faussement souriante : « Tu n’es même pas drôle, et de loin… » Puis elle prend Roger à témoin : « Ecoute : tu sais que ce que Gwyn m’a dit était logique, et si c’était n’importe qui d’autre, tu serais d’accord avec moi… »
Roger s’indigne : « Cette foutaise à propos de fils et de piles électriques ? » Il se détourne et Alison insiste : « Oui, et tu le sens qu’il a raison, je sais que tu le sens ! Parce que tu ne supportes pas de penser qu’il pourrait être plus intelligent que toi, c’est ça ton problème ! Jamais de ta vie tu n’aurais pu te dépasser de la manière dont Gwyn l’a fait… »
Roger est à nouveau piqué au vif et revient, haussant à nouveau le ton : « T’appelles ça se dépasser ? Ces fadaises, ces balivernes ? Oh il est malin, trop malin – il t’avait déjà mise dans la poche le jour d’après que tu aies trouvé ces assiettes, n’est-ce pas ? En seulement un jour ! Oh oui, il est malin, ça oui. »
Alison, qui avait baissé les yeux, relève la tête : « Il l’a su instinctivement !!! Il est chez lui ici ! » Roger revient à la charge : « Instinctivement ? Au moins admets-le : il veut y croire ! Lui et le jardinier se renvoient la balle : tu peux te persuader de n’importe quoi si tu t’obstines ! »
Alison répond, plus doucement : « Comme à présent ? »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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