Gothic, le film de 1987.Feu vert cinéma

Gothic (1986)

Sorti en France le 4 février 1987.
Sorti en Angleterre le 27 février 1987.
Sorti aux USA le 10 avril 1987.
Sorti en blu-ray américain le 30 janvier 2018.
Sorti en blu-ray français ESC le 27 octobre 2022.
Sorti en blu-ray anglais BFI UK le 18 septembre 2023.

De Ken Russell, sur un scénario de Stephen Volk d'après Lord Byron, Percy Bysshe Shelley, le roman Frankenstein 1816 de Mary Shelley et la nouvelle Le vampire 1819 de John William Polidori, avec Gabriel Byrne, Julian Sands, Natasha Richardson, Timothy Spall, Myriam Cyr.


Pour adultes.

1816. De jour, un petit groupe d’une majorité de femmes élégantes à corset et bonnets écoutent religieusement un gentleman ganté et redingote bleu qui scrute à l’aide d’une lunette de cuivre sur trépied l’autre rive d’un lac : « Là-bas, Mesdames et Messieurs, de l’autre côté du lac, nous avons la fameuse villa Diodati… »

Le gentleman se lève pour céder sa place à une dame joufflue qui s’empresse de la prendre, tout en poursuivant : « … où Lord Byron, le plus grand poète anglais, demeure en exil. »

Dans la lunette, on peut voir le perron imposant du manoir – un chapiteau, à la grecque, porté par quatre colonnes, desservi par deux grands escaliers coudés qui versent sur une vaste pelouse verdoyante.

Le guide reprend : « Romantique, érudit, duelliste et l’auteur le plus vendeur du Pèlerinage de Childe Harold, il fut forcer de quitter sa patrie après bien des scandales, incluant l’inceste et l’adultère avec Lady Caroline Lamb.» Une femme plus mince et plus élégantes encore remplace la joufflue à la petite table de la lunette sur trépied. Le guide continue avec délectation : « Fou, méchant, et dangereux à connaîte, disait-elle. »

Le guide s’agenouille pour prendre la main gantée de la blonde élégante assise à la lunette et lui sussure à l’oreille : « La chambre à coucher, dernier étage à droite. » Et la jeune femme pointe docilement la lunette vers la fenêtre en question, à laquelle se trouve posté un austère bonhomme un peu gras lui aussi et plutôt chauve.

De la fenêtre, le docteur Polidori, car c’est lui, lève son lorgnon de sa main droite, puis déclare à son perroquet perché sur le perchoir voisin : « Oh, regarde Polly, quelle plaisante surprise : des visiteurs inattendus ! »

Et, en effet, sur un canot en approche de la rive, deux femmes, l’une blonde, l’autre brune et un jeune homme blond : le jeune homme rame, la jeune femme brune figure une proue embrassant leur destination les yeux levés au ciel, et moins outrancièrement, à l’arrière, la blonde, la tête drapée dans son châle, scrute la rive.

La brune figure de proue s’impatiente et lance « Allez, mettez-y un peu d’énergie ! » alors que le canot est sur le point d’arriver au bout du recoin bordé de pierres plates en guise de quai, gardé par un conifère dégarniet un bosquet abritant la minuscule crique. Le jeune homme blond répond : « Aye aye mon Capitaine ! » Et la jeune femme brune commente : « Il est si proche que je peux goûter ses lèvres ! »

Cachées dans les buissons, deux jeunes filles s’impatientes aussi, les joues empourprées, et comme le canot touche terre, elles s’élancent tandis que la première crie : « Shelley, Shelley !!! » et l’autre « Ne le laisse pas s’échapper ! »

Le jeune homme blond détale, talonné par les deux jeunes filles qui crient encore : « Shelley, viens ici !!! » et comme plus loin l’une des deux parvient à lui arracher sa veste, deux dogues lâchés sur elles les font enfin s’enfuir, tandis que le blond Shelley repart en courant, abandonnant sa veste sur l’allée en pelouse bordée de buissons arrondis.

Et en arrivant au perron, Shelley fait jouer le heurtoir de la grande porte en criant : « Sanctuaire ! » tandis que derrière lui la femme brune a récupéré la veste de Shelley par terre, et la blonde plus réservée arrive forcément plus lentement, car chargée de leurs bagages.

Un coup de tonnerre retentit : les deux jeunes filles qui avaient poursuivi Shelley ressortent en escaldant le haut mur qu’elles avaient sans doute franchi à l’aller, toujours avec les dogues en bas du mur à aboyer.

La jeune femme brune rejoint Shelley à la porte qui la laisse marteler les heurtoirs histoire de reveiller les domestiques selon Shelley, et celui-ci part retrouver Mary — sa jeune épouse, et l’aider, tandis que la pluie drue s’abat sur eux et que la pelouse, gorgée d’eau, devient glissante.

Marie tombe, la jeune femme brune en rit de devant l’entrée abritée et Shelley remarque : « Elles ont dû nous suivre tout du long depuis Genève ! »

Arrivée à son tour à la porte d’entrée, Mary (Shelley) s’écrie : « Ces filles sont folles ! » Et Shelley répond, euphorique : « Elles m’adorent : comment pourraient-elles être folles ? »

Gothic, le film de 1987.

Gothic, le film de 1987.

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Braindead, la série télévisée 2016 Feu vert télévision

Braindead S01E05: Back to Work: A Behind-the-Scenes Look at Congress and How It Gets Things Done (and Often Doesn't) (2016)
Traduction du titre original : Mort cérébrale S01E05: De retour au travail : une visite des coulisses du Congrès et comment on règle les problèmes - ou pas, le plus souvent).
Titre français : De concert.

Episode précédent <> Episode suivant.

Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Braindead (2016)

Diffusé aux USA le 24 juillet 2016 sur CBS US.

De Michelle King et Robert King ; Mary Elizabeth Winstead, Danny Pino, Aaron Tveit.

Pour adultes et adolescents.

(invasion extraterrestre satirique) Le lendemain matin, couché dans le lit et les draps de Laurel, l’agent du FBI FBI agent Anthony Onofrio soupire, sourit et se retourne pour ouvrir les yeux sur Laurel elle-même, qui, ayant passé le reste de la nuit sur le divan, épouvantée par ce qu’elle venait de voir aux informations sur son ordinateur portable.

Anthony n’ayant apparemment pas entendu Laurel la première fois, demande : « Quoi ? » Et Laurel répète : « Je disais, désolée d’avoir dormi sur le divan ; je pense que j’ai piqué du nez. »

Au lieu de répondre, Anthony porte la main à son oreille droite pour tenter de la rabattre vers Laurel et mieux l’entendre. Les yeux de Laurel s’agrandissent, elle respire plus vite, puis demande : « Tu ne peux pas m’entendre ? »

Anthony ferme les yeux et répond : « Oh, un peu… Qu’est-ce que tu as dit ? » Et Laurel de répéter une seconde fois, le regard fixe : « Désolé d’avoir dormi sur le divan, je pense que j’ai piqué du nez. »

Anthony semble acquiescer : « Oh, euh… » Laurel demande alors : « Alors cette oreille va mieux ? » Anthony se redresse : « Oh, oui, c’est probablement mon acouphène… » Laurel répond du tac au tac : « Je ne l’avais pas remarqué la nuit dernière… »

Anthony étouffe un bâillement, tripote à nouveau son oreille : « Eh bien, c’est toujours pire le matin. » Puis il demande tendrement à Laurel : « Comment tu as dormi ? »

Evasive ; Laurel répond : « Bien. Toi ? » Anthony répond : « Bien. » Puis : « Il faut que j’aille travailler : ces réunions d’agents sur le terrain, je déteste y être en retard. » Puis, allant pour se lever : « Puis-je utiliser ta salle de bain ? » Et Laurel de répondre d’une petite voix : « Bien sûr ! »

Anthony se lève et va à la salle de bain. Distraitement, Laurel tripote le drap — et sursaute. Elle tire sur le drap, le rabat. Puis appelle, très intriguée : « Anthony ? Est-ce que tu as changé les draps ? »

De la salle de bain, Anthony répond : « Ouais, je, j’espère que ça ne te dérange pas : je travaille un peu de l’anus, et il y avait un… tu sais bien, une tâche. »

Laurel relève la tête et demande : « Où sont les sales à présent ? » Anthony répond : « Dans la buanderie : j’ai vu que tu avais une machine à laver, je les ai juste mis dedans ; à nouveau, j’espère que ça ne te dérange pas ? »

Laurel se détourne, lève les yeux au plafond. Soudain, Anthony ressort de la salle de bain et l’interpelle toujours assise sur le lit : « Laurel ? » Laurel répond enfin, hochant la tête et souriant sans montrer les dents : « Ouais, ouais, c’est bon. »

Anthony arrive au lit : « Bien ! » Puis reniflant le revers de son col : « Urgh, je pue comme un bœuf. » Il s’assied à côté d’elle sur le bord du lit. Elle dépose un baiser sur sa bouche, et il ajoute : « Je te rappelle plus tard, merci pour cette nuit formidable. » Laurel sourit sans rien répondre.

Anthony sort de l’appartement. Laurel tire à nouveau un bout de drap immaculé du lit. Elle soupire sombrement. Et là voilà dans sa buanderie à ouvrir le sèche-linge où se trouve le drap précédent, fraîchement lavé. Elle le renifle. Puis elle revient devant son grand lit, désemparée.

Plus tard, dans son bureau, Laurel retrouve Rochelle Daudier et Gustav Triplett a.k.a. Dr. Bob, le brillant conspirationniste qui l’a rejoint elle et Rochelle Daudier dans l’enquête sur la mort identique du père de Rochelle et du partenaire aux échecs de Triplett.

Gustav demande : « Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il a fait ? » Laurel se détourne et répond : « Rien du tout, il avait juste des difficultés à entendre avec l’une de ses oreilles. »

Gustav s’exclame aussitôt : « Oh mon dieu, c’est un homme-insecte ! » ; Laurel proteste : « Non ! Arrête ! » Mais Gustav répète : « Il a lavé tes draps pendant que tu dormais ? » Et prenant à témoin Rochelle : « Sérieusement, est-ce que c’est quelque chose que les gars ont l’habitude de faire ? »

Laurel baisse les yeux et annonce : « Je retourne au travail. » Mais Gustav insiste d’une voix douce mais ferme : « Laurel, c’est un homme-insecte : il pourrait te tuer. »

Rochelle intervient : « Qu’est-ce qu’il a dit ? » Laurel répond : « Rien, il était pressé. » Gustav complète : « Tout à fait, pour communier avec les autres types-insectes. » Puis regardant Rochelle puis Laurel, il accuse : « Vous me regardez comme si j’étais timbré : c’est moi qui parle logiquement ici. »

Rochelle objecte : « S’il a été infecté, pourquoi Laurel ne l’a pas été ? » Mais Gustav a réponse a tout, regardant Laurel : « Parce que tu as dormi sur le divan, ou du moins, c’est ce que tu as dit, donc les insectes l’ont eu lui seul. »

Laurel répond : « D’accord, est-ce qu’on peut revenir à l’important ? » Mais Gustav rétorque : « C’est l’important. » Alors Laurel se tourne vers Rochelle : « Que faisons-nous à propos du Centres pour le contrôle des maladies. »

Rochelle répond : « J’ai rappelé Wu, il veut nous aider, mais il est aux prises avec des vents politiques contraires au travail. » Laurel demande immédiatement : « …ça veut dire quoi ? »

Rochelle répète : « …ça veut dire quoi ? Qu’il a besoin de quelqu’un pour faire pression sur son chef au Centre pour le contrôle des maladies. » Laurel demande : « Comment nous pouvons faire ça ? » Rochelle répond du tac au tac : « Nous ne faisons pas ça. » Puis regardant Laurel avec un sourire entendu : « Tu fais ça. »

Laurel est choquée : « Non… non ! Je ne peux pas parler à mon frère de ce truc-là, c’est un esprit très matérialiste, il va penser que nous sommes dingues ! » Rochelle confirme : « Oui, si tu lui dis que nous enquêtons sur des insectes mangeurs de cerveaux ! Mais la maladie de Lyme et Zyka sont aussi bizarres que ce truc-là, nous avons fini par l’admettre mais c’est le même genre de parasites. »

Laurel capitule : « D’accord, d’accord : je vais y réfléchir. » Alors Gustav répond : « Bien. » et sort de sa poche : « Et je te laisse ça. » Il pose sur la table et pousse en direction de Laurel un petit sachet plastique transparent contenant deux petits cachets blancs.

Laurel demande : « Qu’est-ce que c’est que ça ? » Gustav répond : « Des somnifères à donner à ton homme-insecte. » Laurel refuse : « Je ne lui donnerai pas de somnifères ! » Gustav rappelle : « La seule manière de savoir s’il est sain est de lui faire passer un scanner, et nous savons que les hommes-insectes n’en veulent pas… Et aussi… »

Gustav sort de son autre poche un objet métallique qu’il laisse tomber sur la table à côté des cachets : « Voilà aussi un coup-de-poing américain. »

Laurel rougit fortement, lève une main et insiste : « Je dois retourner travailler, maintenant ! » Elle se lève et ajoute à l’attention de Gustav : « Peux-tu arrêter de les appeler des hommes-insectes, s’il te plait ? »

Braindead S01E05: De concert (2016)

Braindead S01E05: De concert (2016)

Braindead S01E05: De concert (2016)

Braindead S01E05: De concert (2016)

Braindead S01E05: De concert (2016)

Braindead S01E05: De concert (2016)

Braindead S01E05: De concert (2016)

Braindead S01E05: De concert (2016)

Braindead S01E05: De concert (2016)

Braindead S01E05: De concert (2016)

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Braindead, la série télévisée 2016 Feu vert télévision

Braindead S01E04: Wake Up Grassroots: The Nine Virtues of Participatory Democracy, and How We Can Keep America Great by Encouraging an Informed Electorate (2016)
Traduction du titre original : Mort cérébrale S01E04: Réveillez-vous les masses: les neufs vertus de la démocratie participative et comment nous pouvons préserver la grandeur de l'Amérique en encourageant l'édification de l'électorat.
Titre français : La Bonne Direction.

Episode précédent <> Episode suivant.

Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Braindead (2016)

Diffusé aux USA le 11 juillet 2016 sur CBS US.

De Michelle King et Robert King ; Mary Elizabeth Winstead, Danny Pino, Aaron Tveit.

Pour adultes et adolescents.

(invasion extraterrestre satirique) Le couloir d’une luxueuse résidence à Washington, face aux portes de deux appartements mitoyens, aux chiffres dorés indiquant à gauche le numéro 502 et à droite le numéro 503.

Un jeune homme aux cheveux noirs et au au pull rouge arrive par la droite un panier de linge à la main : il va pour ouvrir la porte numéro 502 avec sa clé. Au même moment, une jeune femme le hèle, portant un sac en bandoulière : « Hé, mon voisin, enfin ! »

Il y a comme de la romance dans l’air alors qu’elle lui sourit et il lui sourit en retour, changeant maladroitement son panier de linge de main pour serrer la main de savoisine : « Ouais, je viens juste d’emménager : euh, Noah... » Et la voisine de lui répondre : « Euh, Julie ! »

En rougissant, Julie sourit davantage et ajoute : « Eh bien, si vous avez besoin de quoi que ce soit, juste… » Et tout aussi rougissant, Noah répond : « Je cogne contre le mur ? » Et Julie complète : « Et je… cognerais en retour. » Elle rit, il sourit, ravi, il rentre chez lui avec son panier de linge, elle rentre chez elle et tous les deux verrouillent leur porte.

La nuit, Noah dort profondément, bras tendu en travers de son propre lit. De l’autre côté du mur, Julie dort prodondément, en position exactement opposée à celle de Noah, sans le bras tendu.

La fenêtre à guillotine de la chambre Noah est resté ouverte et donne directement sur les cerisiers en fleurs. Une colonne de fourmies apparait sur le rebord et descend du rebord jusqu’au sol, cheminant jusqu’au bord du lit de Noah, avançant sur le drap le long du bras tendu.

Et au même moment, de l’autre côté du mur, une colonne identique chemine sur l’oreiller jusqu’à l’oreille gauche de Julie qui ouvre soudain les yeux, sursaute, se redresse et inspire fortement une seconde fois.

De l’autre côté du mur, Noah s’est aussi redressé et se donne des tapes contre le crâne, comme pour déloger quelque chose qui y serait entré… Il fait bien sortir par son oreille gauche quelque chose de luisant, mais c’est en fait un bout de sa propre cervelle.

A la troisième tape, le bout de cervelle chute sur son drap, le tâchant de sang. Et de l’autre côté du mur, le lendemain matin, Julie change son drap tâché de sang à la même hauteur, comme si de rien n’était.

Sur un écran de télévision, la chaîne NSW et sa blonde présentatrice, bandeau rouge dernière nouvelle, bandeau blanc un autre arrêt d’activité du gouvernement en vue et troisième bandeau tout en bas : (le sénateur) Whetus : nous ne ferons pas de compromis ; (le sénateur) Healy : nous devons trouver un compromis.

La blonde présentatrice commente : « Ce dont nous avons besoin, c’est d’une nouvelle révolution américaine, mais dirigée contre les gens qui empêchent la réalisation des rêves du peuple américain… »

Et cela semble tout à fait l’avis de Julie, dont la télévision diffuse NSW dans son dos, tandis qu’elle consulte plusieurs pages internet à la fois, dont une titrée en gros caractère : HILLARY VEUT NOUS PRENDRE NOS ARMES A FEU ? Et parmi les autres articles : Est-ce que les robots peuvent accoucher ? Un chien survit enterré vivant pendant deux mois ! Sondage : un américain sur quatre espionne ses voisins ; l’Iran (déclare) les élections américaines sont une blague… sans oublier Des scientifiques guérissent la calvitie masculine avec…

Et la présentatrice de NSW poursuit : « … qui font tout ce qu’ils peuvent pour mettre l’Amérique en dernier. »

Pendant ce temps, de l’autre côté du mur commun à leurs appartements, Noah écoute sur sa télévision la brune Claudia Monarch sur CRS : « … et c’est ainsi que les Républicains ont basiquement mis une balle dans la tempe de l’économie américaine… » avec le bandeau Dernières nouvelles, arrêt des activités gouvernementales, à qui la faute ?

Et la page que consulte Noah sur son propre ordinateur est titrée en gros : LES REPUBLICAINS SONT DINGUES !, avec pour preuve démonstratrive s’il en est une photo de Donald Trump souriant bras ouverts. Et juste dessous le titre d’un autre article : les satellites russes en orbite stationnaire au-dessus des Etats-Unis.

Claudia Monarch poursuit : « … en refusant de négocier, en refusant même de parler ! » Et de l’autre côté du mur, la blonde présentatrice sur NSW souligne : « Qui d’autre sinon les Démocrates ont donné l’assurance santé à des profiteurs improductifs dans notre société au détriment des gens qui travaillent dur ? »

Tout comme Noah, Julie y va de son commentaire en ligne : « … (il faut) construire un mur pour empêcher garder les libéraux dehors… » Et d’ajouter un grand nombre de points d’exclamation.

De l’autre côté du mur, tandis que Claudia Monarch annonce que les Républicains ont causé à l’économie une perte de 0,6 pour cents à la croissance économique, Noah, avec un rictus de mauvaise augure, enclenche la touche de verrouillage des majuscules, pour commenter : VOUS NE POUVEZ PAS FABRIQUER LES FAITS ESPECES DE GROS REPUBLICAINS. Et d’à son tour ajouter un nombre de points d’exclamation illimité.

Et plus tard, voilà-t-y pas que Noah et Julie se retrouvent dans leurs belles voitures respectives arrêtés côte à côte à un feu rouge.

Braindead S01E04: La Bonne Direction (2016)

Braindead S01E04: La Bonne Direction (2016)

Braindead S01E04: La Bonne Direction (2016)

Braindead S01E04: La Bonne Direction (2016)

Braindead S01E04: La Bonne Direction (2016)

Braindead S01E04: La Bonne Direction (2016)

Braindead S01E04: La Bonne Direction (2016)

Braindead S01E04: La Bonne Direction (2016)

Braindead S01E04: La Bonne Direction (2016)

Braindead S01E04: La Bonne Direction (2016)

Braindead S01E04: La Bonne Direction (2016)

Braindead S01E04: La Bonne Direction (2016)

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Braindead, la série télévisée 2016 Feu vert télévision

Braindead S01E03: Goring Oxes: How You Can Survive the War on Government Through Five Easy Steps (2016)
Traduction du titre original : Mort cérébrale S01E03: Eviscérer les boeufs : Comment survivre à la guerre contre le gouvernement en cinq étapes faciles.
Titre français : Coups bas .

Episode précédent <> Episode suivant.

Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Braindead (2016)

Diffusé aux USA le 27 juin 2016 sur CBS US.

De Michelle King et Robert King ; Mary Elizabeth Winstead, Danny Pino, Aaron Tveit.

Pour adultes et adolescents.

(invasion extraterrestre satirique) Posé devant un seuil, un bouquet de fleurs roses et blanche enrubané de rouge avec une carte Ella Pollack. La porte du seuil s’ouvre, et Ella Pollack elle-même en robe de chambre et pantoufle sort pour ramasser le bouquet. Ella Pollack a une petite mine, mais lisant la carte, elle sourit.

A la télévision, c’est l’heure du DoubleSpeak (NDT Double-langage = langue de bois) avec Claudia Monarch (NDT, le monarque est le nom d’un autre insecte, un grand papillon orange toxique pour la majorité de ses prédateurs), avec les dernières nouvelles quant à l’Arrêt des activités gouvernementales : La primaire présidentielle, l’arrêt des activités du gouvernement, le changement de direction, la mort d’un des juges de la Cour Suprême

C’est l’écran plat dans un coin du salon d’Ella Pollack qui diffuse la langue de bois de Claudia Monarch, et Ella Pollack elle-même, portant le bouquet en pot, entre dans le salon. Ces derniers mois ont été de la folie ; et maintenant, pour clarifier, voici l’autrice d’une fois des discours de Bush, Norah Moody ; merci d’être avec nous, Norah

Ella Pollack pose le pot du bouquet sur sa table, sort la carte de l’enveloppe : il y est écrit à la main dessus Ne nous battons pas, signé Luke Healy, le sénateur se trouvant aussi être le frère de Laurel. Norah, vous avez été une observatrice attentive depuis des années…

Le téléphone portable d’Ella Pollak se met à buzzer. Luke Healy se trouve justement dans les coulisses du plateau de l’émission de Claudia Monarch et décrochant, déclare : « Ella, je pensais que nous n’allions plus nous parler… »
Ella lui répond dans le haut-parleur : Je le pensais aussi et pourtant voilà que je me réveille avec une charmante offre de paix

Luke bloque son micro et se tourne vers sa secrétaire et encore il y a peu amante Scarlett pour lui demande : « Est-ce que tu as envoyé quelque chose à Ella ? » Scarlett répond à voix basse : « Des fleurs ; sur la carte est écrit Ne nous battons pas. »

Luke débloque son micro : « Je suis heureux que vous l'ayez eue : je hais quand nous nous jetons à la gorge l’un de l’autre. »

Ella Pollack répond : « Alors ne le faisons pas. » Luke répond : « Cela me parait sensé ; écoutez, je dois passer à DoubleSpeak dans une minute, pourquoi ne pas en parler avant le Caucus. »

Ella Pollack répond : « Euh, malheureusement, j’ai un petit rhume : je risque de rester à la maison pour me rétablir. » Luke répond : « Okay, alors à demain : rétablissez-vous bien et nous parlerons. » Ella Pollack conclue : « Bye bye. »
Luke se retourne vers Scarlett et sourire en coin félicite : « Tu es un génie ! »

Sur le plateau, Norah, une blonde d’âge mûr commence tout sourire : « Je parlais à l’un de mes amis mexicains, Abundio, qui vend des journaux sur le Square de l’Union, et il disait qu’il aime bien l’arrêt des activités gouvernementales… »

A présent, Ella Pollack admire son bouquet posé sur la table, sans remarquer la colonne de fourmis qui à présent s’échappe du pot, sur le côté opposé à sa vue. Un homme intervient dans la même émission : Parce que personne ne peut voir ce gouvernement faire quoi que ce soit pour les citoyens !

Puis Luke lui-même intervient : Posez donc la question des inspecteurs de la Santé à Abundio ? Posez-lui la question à propos de la nourriture qu’il mange

Norah lui répond : Je devine qu’il en aurait beaucoup à dire… En espagnol. Broadbent, le troisième invité intervient à nouveau : Franchement, c’est le genre de choses que je trouve profondément…

Assise dans son canapé, dos à son bouquet, Ella Pollack se mouche. Claudia Monarch intervient : Monsieur Broadbent, en tant que chef de cabinet du Sénateur Wheatus, n’est-ce pas la ligne dure de votre patron qui empêche la reprise des activités du gouvernement ?

A l’écran, partagé en deux, Claudia Monarch à gauche, Broadbent, un barbu chauve à droite, avec le drapeau américain sur fond bleu, pas le décor du plateau de l’émission. Broadbent s’esclaffe : Bien sûr que non : si vous examinez en arrière les arrêts gouvernementaux de 1981, 1982, et même…

Broadbent se fige, l’air soudain égaré : Euh

Dans la pénombre de la régie, le réalisateur producteur s’interroge : « Qu’est-ce qui se passe avec Numéro deux ? Ouaip, trouvez-lui un verre d’eau. » Puis dans son micro pour l’oreillette de la présentatrice de Doublespeak : « On embraye, Claudia. » Puis « On embraye, Sénateur Healy. »

Claudia porte la main à son oreillette puis suspend son geste : « Euh, Sénateur Healy, n’avez-vous pas vos propres problèmes ? Est-ce qu’Ella Pollac ne vous dispute-t-elle pas votre position ? »

Luke Healy répond assez fièrement : « Euh non, en fait, je viens juste d’avoir au téléphone Ella : nous avons un grand respect professionnel l’un pour l’autre… »

Alors Broadbent coupe la parole de Healy : « Allez, les Démocrates sont ceux qui sont en plein naufrage : examinez en arrière les arrêts gouvernementaux de 1983… »

Luke Healy coupe Broadbent et hausse le ton : « Oui, les arrêts gouvernementaux des années 1980… » Broadbent continue de parler en même temps que Healy : « Les démocrates avaient une courte majorité… »

Healy continue en même temps : « … n’avaient rien à voir avec les arrêts gouvernementaux d’aujourd’hui… » Broadbent agite son index levé : « D’accord… » Luke Healy insiste : « c’est une croisade idéologique… » Broadbent reprend : « Est-ce que je peut finir ? »

Norah remarque alors : « C’est tellement triste… » Et Luke en même temps : « C’est comme parler à une prise d’otage. »

Norah continue : « Quand je travaillais à la Maison Blanche… » Et Broadbent : « Si vous pouviez vous arrêter de hurler !?! » Norah poursuit : « Des fleurs fraînement coupées d’une merveilleuse femme guatémaltèque… »

Luke insulte : « … porte-voix de Wheatus le Rouge. » L’écran est alors coupé en quatre : Luke Healey, Broadbent de plus en plus rouge et grimaçant, Norah avec son expression inspirante numéro 2, Claudia Monarch qui parle les yeux baissés mais on ne l’entend plus.

Et la tête de Broadbent d’exploser à l’écran, maculant de cervelle ensanglantée l’objectif de la caméra.

Les trois autres continuent de parler, tels Norah : Et si elle était en train de regarder l’émission hier…

Dans la pénombre de la régie, le producteur s’est figé. …Elle dirait, Dios mio ! » Et Luke de répéter, moqueur : Dios mio
Le producteur réagit enfin : « Coupez le direct… déclage de huit secondes ! Coupez !!! »

Dans le salon de Ella Pollack, la retransmission en est encore au moment où l’écran se retrouvait coupé en quatre : le Sénateur Healy, Jonathan Broadbent avec encore toute sa tête, Norah Moody et Claudia Monarch, les dernières nouvelles de l’Arrêt des activités gouvernementales.

Soudain, le direct est remplacé par une mire à l’écran et un bip au son. Ella Pollack ne s’en aperçoit même pas : elle ronfle, la tête renversée sur le dossier de son canapé tandis qu’une colonne de fourmis descend dans ses cheveux pour réapparaître sur le lobe de son oreille gauche.

Braindead S01E03: Coups bas (2016)

Braindead S01E03: Coups bas (2016)

Braindead S01E03: Coups bas (2016)

Braindead S01E03: Coups bas (2016)

Braindead S01E03: Coups bas (2016)

Braindead S01E03: Coups bas (2016)

Braindead S01E03: Coups bas (2016)

Braindead S01E03: Coups bas (2016)

Braindead S01E03: Coups bas (2016)

Braindead S01E03: Coups bas (2016)

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