Space Academy, la série télévisée de 1977 Feu rouge télévision

Space Academy (1977)
Traduction du titre original : L'Académie de l'Espace.

Une saison de 15 épisodes d'une demi-heure.

Noter que cette série a été suivie d'une série dérivée plus kitch, Jason Of Star Command (1978).
Noter que la navette utilisée par les héros recycle un véhicule de la série Ark II (1976).

Diffusée aux USA à partir du 10 septembre 1977 sur CBS US.
Sorti en DVD américain coffret 2DVD double-face (zone 1, format 4:3 Anglais et espagnol DD 2.0 non sous-titré)

De Allen Ducovny ; avec Jonathan Harris, Pamelyn Ferdin, Ric Carrott, Ty Henderson, Maggie Cooper, Brian Tochi, Eric Greene, Erika Scheimer, John Berwick.

Pour tout public.

Bienvenue à bord du plus magnifique accomplissement de la Conquête de l’Espace par l’Homme : le planétoïde artificiel de l’Académie de l’Espace fondée en l’année stellaire 3732. C’est là que le Commandant Isaac Gampu a rassemblé des jeunes gens venus des confins de tous les mondes connus, choisis pour leurs talents inégalés, et entraînés pour faire face aux mystérieux, inconnus et imprévisibles dangers qui rôdent dans les vastes ténèbres de l’Espace : Laura et son frère Chris Gentry, télépathes et télékinésistes ; Adrianne Pryce-Jones, Tee Gar Soom doté d'une force surhumaine et champion d'arts martiaux ; Paul Jerome, l’omniscient, et Loki, l’enfant d’une planète condamnée, habituée à dialoguer avec les forces invisibles, capable de voir au-delà du spectre visible et de téléportation.

Space Academy, la série télévisée de 1977

Space Academy, la série télévisée de 1977

Space Academy, la série télévisée de 1977

Space Academy, la série télévisée de 1977

Space Academy, la série télévisée de 1977

Space Academy, la série télévisée de 1977

Space Academy, la série télévisée de 1977

Space Academy, la série télévisée de 1977

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Saison 1 - finale (1977 - 15 épisodes)

Space Academy S01E01: Les Survivants de Zalon (The Survivors of Zalon)
Space Academy S01E02: Les Naufragés de l'espace-temps (Castaways in Time and Space)
Space Academy S01E03: Cache-cache (Hide and Seek)
Space Academy S01E04: Compte à rebours (Countdown)
Space Academy S01E05: Rien ne vaut son chez soi (There's no place like home)
Space Academy S01E06: Les Rochers de Janus (The Rocks of Janus)
Space Academy S01E07: Affaire de singe (Monkey Business)
Space Academy S01E08: La Planète fantôme (The Phantom Planet)
Space Academy S01E09: Planète de feu (planet of Fire)
Space Academy S01E10: La vie commence à 300 ans (Life begins at 300)
Space Academy S01E11: Le Pari (The Cheat)
Space Academy S01E12: Marcia, mon adorée (My Favorite Marcia)
Space Academy S01E13: Le Hockey de l'espace (Space Hookey)
Space Academy S01E14: La Légende (Star Legend)
Space Academy S01E15: Johnny Sunseed (Johnny Sunseed)

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Le Silmarillion, le roman de 1977Feu orange livre / BD

The Silmarillion (1977)

Notez bien que la parution de ce roman ou les corrections apporté par ses auteurs aux notes originales n’ont pas été approuvées par l’auteur original J.R.R. Tolkien et que l’auteur adaptateur Christopher Tolkien a toujours refusé la publication des notes originales.

Sorti en Angleterre le 9 septembre 1977 chez Allen & Unwill.
Traduit en français par Pierre Alien chez Christian Bourgeois en juin 1978, 1998, 2004, 2005, 14 octobre 2021 ;
réédité chez Pocket Littérature en octobre 1984, juillet 1986, août 1988, mars 1989, mars 1992, novembre 1999, novembre 2001, mars 2012, mai 2013.

De Christopher Tolkien assisté de Guy Gavriel Kay, d’après les notes de son père John Ronald Reuel Tolkien.

Pour adultes et adolescents.

(Fantasy allégorique) L’auteur raconte qu’il s’est perdu dans une forêt, et voulant s’en échapper par un col, en fut empêché par une (trois ?) bête féroce. Reculant il chute, et se réveille dans un lieu désert où il implore un premier fantôme de l’aider, celui du poète antique Virgile. Puis c’est au fantôme d’une jeune femme qu’il a aimé de le guider. Seulement pour survivre, il faudra passer par les Enfers, puis le Purgatoire, puis le Paradis, cercle après cercle.

*

Le texte original de Christopher Tolkien de 1977.

Chapter 20
Of the Fifth Battle:
Nirnaeth Arnoediad


It is said that Beren and Lúthien returned to the northern lands of Middle-earth, and dwelt together for a time as living man and woman; and they took up again their mortal form in Doriath. Those that saw them were both glad and fearful; and Lúthien went to Menegroth and healed the winter of Thingol with the touch of her hand. But Melian looked in her eyes and read the doom that was written there, and turned away; for she knew that a parting beyond the end of the world had come between them, and no grief of loss has been heavier than the grief of Melian the Maia in that hour.

Then Beren and Lúthien went forth alone, fearing neither thirst nor hunger; and they passed beyond the River Gelion into Ossiriand, and dwelt there in Tol Galen the green isle, in the midst of Adurant, until all tidings of them ceased. The Eldar afterwards called that country Dor Firn-i-Guinar, the Land of the Dead that Live; and there was born Dior Aranel the beautiful, who was after known as Dior Eluchíl, which is Thingol's Heir. No mortal man spoke ever again with Beren son of Barahir; and none saw Beren or Lúthien leave the world, or marked where at last their bodies lay.

In those days Maedhros son of Fëanor lifted up his heart, perceiving that Morgoth was not unassailable; for the deeds of Beren and Lúthien were sung in many songs throughout Beleriand. Yet Morgoth would destroy them all, one by one, if they could not again unite, and make new league and common council; and he began those counsels for the raising of the fortunes of the Eldar that are called the Union of Maedhros.

Yet the oath of Fëanor and the evil deeds that it had wrought did injury to the design of Maedhros, and he had less aid than should have been. Orodreth would not march forth at the word of any son of Fëanor, because of the deeds of Celegorm and Curufin; and the Elves of Nargothrond trusted still to defend their hidden stronghold by secrecy and stealth. Thence came only a small company, following Gwindor son of Guilin, a very valiant prince; and against the will of Orodreth he went to the northern war, because he grieved for the loss of Gelmir his brother in the Dagor Bragollach. They took the badge of the house of Fingolfin, and marched beneath the banners of Fingon; and they came never back, save one.

From Doriath came little help. For Maedhros and his brothers, being constrained by their oath, had before sent to Thingol and reminded him with haughty words of their claim, summoning him to yield the Silmaril, or become their enemy. Melian counselled him to surrender it; but the words of the sons of Fëanor were proud and threatening, and Thingol was filled with anger, thinking of the anguish of Lúthien and the blood of Beren whereby the jewel had been won, despite the malice of Celegorm and Curufin. And every day that he looked upon the Silmaril the more he desired to keep it for ever; for such was its power.

*

La traduction au plus proche.

Chapitre 20
De la cinquième bataille :
Nirnaeth Arnoediad


On raconte que Beren et Lúthien retournèrent dans les terres septentrionales de la Terre du Milieu, et qu'ils s’installèrent ensemble pour un temps comme un homme et une femme vivants ; et ils reprirent à nouveau leur forme mortelle à Doriath. Ceux qui les virent furent à la fois heureux et effrayés ; Lúthien se rendit à Menegroth et guérit l'hiver de Thingol du contact de sa main. Mais Melian regarda dans ses yeux et lut le destin qui y était écrit, et se détourna ; car elle savait qu'une séparation dépassant la fin du monde s'était produite entre eux, et aucun deuil n'aura été plus lourd que le chagrin de Melian la Maia alors.

Alors Beren et Lúthien allèrent seuls de l’avant, ne craignant ni la soif ni la faim ; ils passèrent la rivière Gelion en Ossiriand, et habitèrent Tol Galen, l'île verte, au milieu de l'Adurant, jusqu'à ce que toutes nouvelles d'eux aient cessé. Les Eldars appelèrent ensuite ce pays Dor Firn-i-Guinar, le pays des morts qui vivent ; et c'est là que naquit le beau Dior Aranel, qui fut ensuite connue sous le nom de Dior Eluchíl, c'est-à-dire l'héritier de Thingol. Aucun mortel ne parla jamais plus à Beren fils de Barahir, et aucun ne vit Beren ou Lúthien quitter le monde, ni ne marqua l'endroit où reposaient enfin leurs corps.

En ces jours-là, Maedhros, fils de Fëanor, allégea son cœur, en percevant que Morgoth n'était pas inattaquable, car les exploits de Beren et Lúthien étaient chantés dans de nombreuses chansons à travers Beleriand. Cependant Morgoth les détruirait tous, un par un, s'ils ne s'unissaient pas à nouveau, et ne formaient pas une nouvelle ligue et un nouveau conseil en commun ; et il commença à convoquer ces conseils pour améliorer le sort des Eldars, conseils désormais appelés l'Union de Maedhros.

Cependant, le serment de Fëanor et les méfaits que ce serment avait engendrés nuisèrent au projet de Maedhros, et il reçut moins de secours qu'il n'aurait dû. Orodreth ne voulait pas se mettre en marche aux ordres d'un fils de Fëanor, à cause des actes commis par Celegorm et Curufin ; et les Elfes de Nargothrond présentaient encore défendre leur forteresse par le secret et la discrétion. De là, n’arriva qu'une petite compagnie, menée par Gwindor, fils de Guilin, un prince très vaillant ; contre la volonté d'Orodreth, il partit à la guerre du Nord, car il souffrait de la perte de Gelmir, son frère, dans le Dagor Bragollach. Ils prirent l'insigne de la maison de Fingolfin, et marchèrent sous les bannières de Fingon ; et ils ne revenèrent jamais, sauf un.

De Doriath, ne vint que bien peu d'aide. Car Maedhros et ses frères, contraints par leur serment, avaient auparavant envoyé un message à Thingol et lui avaient rappelé avec des mots hautains leur revendication, le sommant de céder le Silmaril, ou de devenir leur ennemi. Melian lui conseilla de céder, mais les paroles des fils de Fëanor étaient fières et menaçantes, et Thingol fut rempli de colère, pensant à l'angoisse de Lúthien et au sang de Beren par lesquels le joyau avait été gagné, en dépit de la malice de Celegorm et Curufin. Et chaque jour qu'il regardait le Silmaril, il souhaitait davantage le garder à jamais, car tel était le pouvoir de celui-là.

*

Le Silmarillion, le roman de 1977Le Silmarillion, le roman de 1977Le Silmarillion, le roman de 1977Le Silmarillion, le roman de 1977Le Silmarillion, le roman de 1977

La traduction de Pierre Alien de 2010.

20
LA CINQUIEME BATAILLE :
NIRNAETH ARNOEDIAD


On dit que Beren et Lúthien revinrent dans les régions septentrionales des Terres du Milieu et qu’ils vécurent quelques temps comme de simples mortels avant de rentrer à Doriath. Ils y trouvè-rent un accueil fait de joie et de crainte mêlées. Lúthien vint à Menegroth et chassa l’hiver qui courbait Thingol en le touchant simplement de sa main. Mais Melian regarda ses yeux, y lut le sort qui l’attendait et se détourna. Elle comprit quel abîme les séparait désoàrmais, venu d’au-delà du monde et de sa vie, elle ne connut de douleur ni de perte aussi lourde qu’à cette heure.

Puis Beren et Lúthien s’en allèrent seuls et, ne craignant ni la faim ni la soif, ils passèrent le Gelion pour se rendre en Ossiriand où ils vécurent sur Tol Galen, l’île verte au milieu de l’Adurant, et on ne sut plus rien d’eux. Plus tard les Eldar appelèrent cette région Dor Firn-i-Guinar, le Pays des Morts-Vivants. Un enfant naquit, le beau Dior Aranel, appelé ensuite Dior Eluchil, l’héritier de Thingol. Nul mortel ne parla plus jamais avec Beren, fils de Barahir, et nul ne vit Beren ou Lúthien quitter ce monde ni ne put savoir où reposaient enfin leurs corps.

En ce temps-là, il arriva que Maedhros, un des fils de Fëanor, reprit courage et comprit que Morgoth n’était pas invulnérable car de nombreux chants célébraient à Beleriand les exploits de Beren et de Lúthien. Certes, Morgoth les détruiraient tous, les uns après les autres, s’ils restaient incapables de s’unir, de former une alliance nouvelle avec un conseil unique, et il entreprit de réunir ce conseil destiné à relever la fortune des Eldar, ce qu’on appela l’Union de Maedhros.

Mais le serment de Fëanor et ses conséquences maléfiques vinrent miner le projet de Maedhros, qui ne reçut pas toute l’aide qu’il avait escomptée. Orodreth ne voulait suivre aucun des fils de Fëanor, à cause de ce qu’avaient fait Celegorm et Curufin, et les Elfes de Nargothrond se fiaient encore à la ruse et au secret pour défendre leur forteresse cachée. Ils n’envoyèrent qu’un petit détachement, conduit par Gwindor, le fils de Guilin, un prince des plus vaillants. Il s’en vint à la guerre du nord contre le gré d’Orodreth, car il pleurait depuis Dagor Bragollach la perte de son frère Gelmir. Ils prirent le fanion de la maison de Fingolfin et s’avancèrent sous les bannières de Fingon pour ne jamais revenir, sauf un.

Rien ne vint de Doriath, ou presque. Maedhros et ses frères, tenus par leur serment, l’avaient pris de très haut avec Thingol, lui rappelant leurs exigences et lui ordonnant de leur rendre le Silmaril sous peine d’être leur ennemi. Melian lui conseilla de céder, mais les mots des fils de Fëanor étaient si pleins d’orgueil et de menace que Thingol fut pris de colère, se rappelant les souffrances de Lúthien et le sang de Beren dont le Silmaril avait été payé, malgré les crimes de Celegorm et de Curufin. Et chaque fois qu’il regardait le Silmaril, son désir grandissait de le garder toujours car, tel était le pouvoir du joyau.

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce roman.

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Ender's Game, la stratégie Ender, le roman de 1977Feu vert livre / BD

Ender’sGame (1977)

Ce roman a obtenu le prix Hugo en 1986.

Sorti d’abord sous la forme d’une nouvelle dans le magazine Analog d’août 1977.
Sorti aux USA chez TOR US en 1985,
Traduit en français par Daniel Lemoine le 17 juin 1986 chez OPTA, Club du Livre d’Anticipation (grand format) ; réédité en juin 1989 au LIVRE DE POCHE ; réédité en janvier 1993 ; réédité septembre 1994 chez J’AI LU, réédité en juillet 1995, juillet 1996, 1998, 2000 ; mars 2001, janvier 2002, février 2009 ;
Traduit en français par Sébastien Guillot de août 2012 pour J’AI LU MILLENAIRE (grand format), réédité en septembre 2013 chez J’AI LU (poche), en avril 2014, novembre 2014, juillet 2017.

De Orson Scott Card.

Pour adultes et adolescents.

(Space opera) Troisième enfant d’un couple dans un futur où cela est devenu illégal, Andrew Wiggins a été conçu sur ordre de l’armée, en quête du commandant idéal qui triompherait des Doryphores. A six ans, on lui retire le moniteur qui permettait de voir par ses yeux : à présent sans protection apparente, Wiggins est menacé par une bande de gamin de son âge. Il abat involontairement, mais définitivement son ennemi, le chef de la bande — ce qui est la première preuve aux yeux de l’armée que Wiggins est bien Ender, en français le Finisseur, celui qui mettra fin aux invasions extraterrestres…

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Le texte original d'Orson Scott Card pour la nouvelle de 1977 pour Analog d’août 1977

No simulator can reproduce all the elements of battle.

“Whatever your gravity is when you get to the door, remember—the enemy’s gate is down. If you step through your own door like you’re out for a stroll, you’re a big target and you deserve to get hit. With more than a flasher.” Ender Wiggin paused and looked over the group. Most were just watching him nervously. A few understanding. A few sullen and resisting.
First day with this army, all fresh from the teacher squads, and Ender had forgotten how young new kids could be. He’d been in it for three years, the’d had six months—nobody over nine years old in the whole buch. But they were his. At eleven, he was half a year early to be a commander. He’d had a toon of his own and knew a few tricks but there were forty in his new army. Green. All marksmen with a flasher, all in top shape, or they wouldn’t be here—but they were all just as likely as not to get wiped out first time into battle.
“Remember,’ he went on, “they can’t see you till you get through that door. But the second you’re out, they’ll be on you. So hit that door the way you want to be when they shoot at you. Legs up under you, going straight down.” He pointed at a sullen kid who looked like he was only seven, the smallest of them all. “Which way is down, greenoh!”
“Toward the enemy door.” The answer was quick. It was also surly, saying, « yeah, yeah, now get on with the important stuff. »
“Name, kid?”
“Bean.”
“Get that for size or for brains?”

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La traduction au plus proche de la nouvelle de 1977 pour Analog d’août 1977

Aucun simulateur ne peut reproduire tous les éléments de la bataille.

« Quelle que soit la gravité, quand vous arrivez à la porte, rappelez-vous : le portail enemi est en bas. »
Si vous franchissez votre propre seuil comme si vous sortiez vous promener, vous n’êtes qu’une grosse cible et vous méritez d’être abattu. Par un truc plus dangereux qu’un flasheur. » Ender Wiggin fut une pause et considéra le groupe. Beaucoup étaient juste à le regarder avec nervosité. Un peu comprenaient. Un peu faisaient la tête et resistaient.
Premier jour avec cette armée, tous fraîchement sortis des escouades élémentaires ; et Ender avait oublié à quel point les nouveaux gamins pouvaient être jeunes. Il était dans le jus depuis trois ans, et eux n’auraient eu que six mois — aucun âgé de plus de neuf ans dans tout le lot. Mais ils étaient à lui. A onze ans, il était en avance d’une demi année pour être commandant. Il avait sa propre section et connaissait quelques tours, mais il étaient quarante dans sa nouvelle aréme. Des pelouse. Tous tireurs d’élite avec un flasheur, tous au top de leur forme, ou ils ne seraient pas là — mais ils n’avaient pas plus de chance de survivre à leur première bataille.
« Rappelez-vous, il continua, « Ils ne peuvent pas vous voir avant que vous ayez passé ce seuil. Mais à la seconde où vous êtes dehors, ils vous serreront. Alors sautez le pas pour arriver comme vous voulez être quand ils vous tireront dessus. Les jambes sous vous, pointant vers le bas. » il pointa du doigt un gamin qui faisait la tête qui avait l’air d’avoir seulement sept ans, le plus petit d’entre eux. « Où est le bas, Pelouse ? »
« Vers la porte de l’ennemi. » La réponse était vive. Elle était aussi agressive, pour signifier : « ouais, ouais, maintant passe aux trucs importants. »
« Ton nom, gamin ? »
« Fève. »
« Rapport à la taille de ton cerveau ? »

***

Ender's Game, la stratégie Ender, le roman de 1977

Le texte original de 1985 du roman d’Orson Scott Card pour Tor.

1
Third


"I've watched through his eyes, I've listened through his ears, and tell you he's the one. Or at least as close as we're going to get."
That's what you said about the brother."
"The brother tested out impossible. For other reasons. Nothing to do with his ability."
"Same with the sister. And there are doubts about him. He's too malleable. Too willing to submerge himself in someone else's will."
"Not if the other person is his enemy."
"So what do we do? Surround him with enemies all the time?"
"If we have to."
"I thought you said you liked this kid."
"If the buggers get him, they'll make me look like his favorite uncle."
"All right. We're saving the world, after all. Take him."

***

The monitor lady smiled very nicely and tousled his hair and said, "Andrew, I suppose by now you're just absolutely sick of having that horrid monitor. Well, I have good news for you. That monitor is going to come out today. We're going to just take it right out, and it won't hurt a bit."

Ender nodded. It was a lie, of course, that it wouldn't hurt a bit. But since adults always said it when it was going to hurt, he could count on that statement as an accurate prediction of the future. Sometimes lies were more dependable than the truth.

"So if you'll just come over here, Andrew, just sit right up here on the examining table. The doctor will be in to see you in a moment."

The monitor gone. Ender tried to imagine the little device missing from the back of his neck. I'll roll over on my back in bed and it won't be pressing there. I won't feel it tingling and taking up the heat when I shower.

And Peter won't hate me anymore. I'll come home and show him that the monitor's gone, and he'll see that I didn't make it, either. That I'll just be a normal kid now, like him. That won't be so bad then. He'll forgive me that I had my monitor a whole year longer than he had his. We'll be-- not friends, probably. No, Peter was too dangerous. Peter got so angry. Brothers, though. Not enemies, not friends, but brothers-- able to live in the same house. He won't hate me, he'll just leave me alone. And when he wants to play buggers and astronauts, maybe I won't have to play, maybe I can just go read a book.

But Ender knew, even as he thought it, that Peter wouldn't leave him alone. There was something in Peter's eyes, when he was in his mad mood, and whenever Ender saw that look, that glint, he knew that the one thing Peter would not do was leave him alone. I'm practicing piano, Ender. Come turn the pages for me. Oh, is the monitor boy too busy to help his brother? Is he too smart? Got to go kill some buggers, astronaut? No, no, I don't want your help. I can do it on my own, you little bastard, you little Third.

"This won't take long, Andrew," said the doctor.

***

La traduction au plus proche du texte du roman.

1
Troisième


« J’ai regardé par ses yeux, j’ai écouté par ses oreilles, et je vous dis que c’est lui. Ou pour le moins, le plus proche de ce que nous aurons jamais. »
« C’est ce que vous disiez déjà à propos du frère. »
« Le frère a été testé impossible. Pour d’autres raisons. Rien à voir avec ses capacités. »
“De même pour la soeur. Et il a des doutes à son sujet. Il est trop malléable. Trop prompt à se laisser submergé par la volonté d’un autre. »
« Pas si l’autre personne est son ennemi. »
« Alors qu’est-ce qu’on fait ? On le cerne d’ennemis tout le temps ? »
« S’il le faut. »
« Je pensais vous avoir entendu dire que vous aimiez ce gamin. »
« Si les punaises le tuent, on me fera jouer le rôle de son oncle favori. »
« D’accord. Nous savons le monde, après tout. Prenez-le. »

*

La dame du moniteur sourit très gentiment et ébouriffa ses cheveux et dit. « Andrew, je suppose désormais que vous en avez absolument assez d’avoir cet horrible moniteur. Eh bien, j’ai de bonnes nouvelles pour vous. Ce moniteur va devoir partir aujourd’hui. Nous allons l’extirper, et cela ne fera pas le moindre mal.”
Ender hocha la tête. C’était un mensonge, bien sûr, que cela ne ferait pas le moindre mal. Mais comme les adultes le disait toujours quand ça allait faire mal, il pouvait tenir cette affirmation comme une prédiction exacte du futur. Parfois, les mensonges sont plus fiables que la vérité.

***

Ender's Game, la stratégie Ender, le roman de 1977

La traduction de 1986 de Daniel Lemoine pour OPTA et J’AI LU.
1

TROISIEME


— J’ai vu à travers ses yeux, j’ai entendu à travers ses oreilles, et je vous assure que c’est le bon. De toute façon nous ne trouverons pas mieux ?
— C’est-ce que vous avez dit à propos de son frère.
— Le frère s’est révélé impossible. Pour d’autres raisons. Rien à voir avec ses aptitudes.
— La même chose avec la sœur. Et il y a des doutes en ce qui le concerne. Il est trop influençable. Il est trop enclin à s’abandonner à une volonté extérieure.
— Pas si cette volonté est celle d’un ennemi.
— Alors que devons-nous faire ? L’entourer continuellement d’ennemis ?
— S’il le faut.
— J’ai cru entendre dire que vous aimiez bien cet enfant.
— Si les doryphores finissent par l’avoir, on me fera passer pour son oncle préféré.
— Très bien. Nous sauvons le monde après tout. Prenez-le.
La femme responsable du moniteur sourit avec beaucoup de gentillesse, lui ébouriffa les cheveux et dit :
— Andrew, je présume que tu en as plus qu’assez de cet horrible moniteur. Eh bien, je vais t’annoncer une bonne nouvelle. Le moniteur va disparaître aujourd’hui même. Nous allons le retirer, tout simplement, et tu ne sentiras rien du tout.
Ender hocha la tête. Elle avait menti, bien entendu, en disant qu’il ne sentirait rien. Mais comme les adultes disaient toujours cela lorsqu’ils allaient lui faire mal, il pouvait estimer que cette affirmation était une prédiction exacte de l’avenir. Parfois, il était plus facile de se fier aux mensonges qu’à la vérité.

***

Ender's Game, la stratégie Ender, le roman de 1977

La nouvelle traduction d’août 2012 de Sébastien Guillot pour J’AI LU

1

Troisième

____________________


« J’ai regardé par ses yeux, j’ai écouté par ses oreilles, et je vous dis que c’est le bon. Ou du moins le meilleur que nous pourrons trouver. »
« C’est-ce que vous disiez à propos de son frère. »
« Le frère s’est révélé inadéquat. Pour d’autres raisons. Rien à voir avec ses aptitudes. »
« Pareil avec la sœur. Et il y a des doutes à son propos. Il est trop influençable. Trop prompt à se laisser submerger par les désirs d’autrui. »
« Sauf s’il s’agit d’un ennemi. »
« Que faut-il faire dans ce cas ? L’entourer en permanence d’ennemis ? »
« S’il le faut ».
« J’avais cru vous entendre dire que vous aimiez bien cet enfant. »
« Si les doryphores l’attrapent, ils me feront passer pour son oncle préféré. »
« Très bien. Nous sauvons le monde, après tout. Allez-y. »

La responsable du moniteur lui adressa son plus beau sourire, lui ébouriffa les cheveux et dit : « Andrew, tu dois en avoir plus qu’assez de cet horrible moniteur. Eh bien, j’ai une bonne nouvelle pour toi. Il va disparaître aujourd’hui. Nous allons le retirer complètement, et tu ne vas rien sentir du tout. »
Ender hocha la tête. C’était un mensonge, bien sûr — qu’il n’allait rien sentir. Mais vu que les adultes disaient toujours ça quand ça allait faire mal, il pouvait considérer cette affirmation comme une juste prédiction de l’avenir. Parfois, les mensonges se révélaient plus fiables que la vérité.

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L'écran fantastique, le numéro 1 de l'été 1977Feu vert livre / BD

L’Écran Fantastique #01 (1977)

Sorti en France en juin 1977 - 132 pages noir et blanc chez Libraries des Champs-Elysées.

De Alain Schlockoff.

L'édito

L’Écran Fantastique a été créé en 1969. C'est une revue mais aussi un organisme de promotion du cinéma fantastique et de Science-fiction en France. La somme de travail considérable qui a permis la sortie de plus de 25 films de genre en France a empêché la sortie régulière de la revue.

Depuis 1972, L’Écran Fantastique organise le Festival International de Paris du Film Fantastique et de Science-Fiction (premier festival au monde par le nombre de participants et capacité des salles). La parution régulière d'une revue manquait, ce numéro 1 est donc une nouvelle formule pour combler ce vide.

Actualité

Le Boulevard de la Terreur - 6ème édition du Festival International de Paris du Film Fantastique du 12 au 22 mars 1977 - 22 longs-métrages, 11 courts. "Soudain les monstres" a remporté la Licorne d'Or.

Le Palmarès

Grand Prix : Soudain... les monstres (1975, Food Of The Gods)

Prix d'interprétation féminine : Pic-nic At Hanging Rock 1975 (toutes les actrices)

Meilleur scénario : Welcome To Blood City 1977

Meilleurs effets spéciaux : La pluie du Diable 1975 (The Devil's Rain)

Meilleur court-métrage : Rêves de Peter Foldes.

Prix spécial du jury: Summer of Secrets 1976.

Le prix de la critique, le Masque d'Or: Summer of Secrets 1976.

Le grand prix du public 1977: Les sorciers de la Guerre (animé, 1976, Wizards)

***

Vampira 1973

Lady Dracula 1976

Nightmare in Blood 1976

Let's Scare Jessica to Death 1971

Mansion of the Doomed 1976

Wicked Wicked 1973

Les voitures qui ont mangé Paris

Les survivants de l'Infini 1954 (This Island Earth)

Godzilla Versus Hedora 1972

Voyage au centre de la Terre 1977 (El Viaje al Centro de la Tierra, de Juan Piquer)

Squirm (1976, La nuit des vers géants)

Countess Dracula

Doomwatch

Nothing But The Night

I Don't Want To Be Born

Westworld

The Crazies 1971

La nuit des morts vivants

Things To Come de Derek Todd

L'Exorciste

Alucarda 1977

La Mansion de la Locura

The Cursed Medallion 1975

Suspiria 1976

La petite gare (court)

Le miroir (court)

Une certaine jeunesse (court)

Le chat (court)

Lifespan

Victor Frankenstein 1977

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Horrorscope

Les films en projets

Les films en production

Les films en tournage

Les films terminés

Sortis à l'étranger

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Les archives du cinéma fantastique

Dossier de Jean-Claude Michel sur Frankenstein 1931

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Bilan 1976

Les films fantastiques sortis durant l'année 1976.

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Le 5ème Festival International de Paris du film fantastique et de SF

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Interviews

Christopher Lee

Édouard Molinaro

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Les films sur nos écrans

Death Race 2000

Frankenstein: The True Story 1973

Lifespan 1975 (le secret de la vie)

Dracula père et fils 1976

Demain les mômes 1976

La Malédiction (The Omen)

King Kong 1976

L'âge de cristal 1976 (Logan's Run)

Centre Terre: 7ème continent 1976 (At The Earth's Core)

Alice ou la dernière fugue 1976

The Super Inframan 1975

L'homme qui venait d'ailleurs 1976 (The Man Who Fell To Earth)

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Les films en avant-premières

Burnt Offerings

The Legendary Curse of Lemora

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Les livres

Lettres fantastiques

Panorama de la SF

Speculative Fiction

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Les disques

L'actualité

A l'orée de la gloire

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Publicités

Le Masque Fantastique

Le Livre de Poche

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