The Green Hornet, le serial de 1940Feu vert télévision

The Green Hornet S01E11: Disaster Rides The Rails (1940)
Traduction du titre : le désastre roule sur les rails.

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Ici la page de ce blog consacré au serial The Green Hornet 1940.

Sorti au cinéma aux USA à partir du 19 mars 1940.

De Ford Beebe et Ray Taylor sur un scénario de Fran Striker, George H. Plympton, Basil Dickey, Morrison Wood, Lyonel Margolies, d’après le feuilleton radiophonique de 1936 de Fran Striker et George W. Trendle ; avec Gordon Jones, Wade Boteler, Keye Luke, Anne Nagel.

Pour adultes et adolescents

(mystère, justicier, super-héros, techno-thriller) Chapitre onze.

Britt Reid, combattant un gang truquant les élections municipales, met en sûreté les preuves que les urnes ont été bourrées. Le candidat du gang est élu et le journal La Sentinelle exige un ordre d'un juge pour recompter les voix. Monroe presse ses hommes de main de s'emparer et détruire les bulletins. Mais le Frelon Vert entre en possession des bulletins et démarre avec eux dans un fourgon blindé en direction d'une cachette sûre, le temps que l'ordre du juge arrive. Monroe prend connaissance de la route prise par le fourgon blindé, et dans un virage dangereux d'une passe montagneuse...

Deux criminels creusent un trou dans lequel ils ont placé une charge explosive. Ils déroulent le fil détonateur jusqu'à leur cachette à distance dans les buissons et enfoncent la manette au passage du fourgon. Une partie de la route est alors emportée dans l'explosion et le fourgon est précipité dans le ravin. L'un d'eux conclue : "Cela devrait avoir réglé le compte du Frelon ; allons maintenant sortir les bulletins de la carcasse et détruisons-les."

Mais ils entendent alors le bourdonnement caractéristique de la Beauté Noire, le bolide du Frelon Vert, et prennent aussitôt la fuite. Conduite par Kato, la Beauté Noire se range non loin de l'épave fumante... à côté de laquelle le Frelon Vert lui-même se relève sans une égratignure, frais comme un gardon, sans avoir même perdu son chapeau mou. Comme il s'époussette, Kato le rejoint et lui demande en lui prenant le bras, alors que c'est évident que non : "Vous êtes grièvement blessé ?"

Et le Frelon Vert de répondre sans ciller (son masque laisse apercevoir ses paupières) : "Non, ces véhicules blindés sont construits pour protéger." (d'une chute de cinq étages suivie d'une avalanche de rochers, certainement ; peut-être mentionner au prochain épisode que son déguisement inclus un compensateur d'inertie et un générateur d'antigravité...).

Kato n'a rien à répondre à cela, d'autant qu'une sirène de police monte au loin alors que nous sommes au milieu de nulle part, mais peut-être que la police connaissait aussi la route que comptait suivre le Frelon Vert avec les bulletins qu'il aura lui-même dérobé sans ordre du juge. Kato s'exclame, alarmé : "La police !" et le Frelon répond tranquillement : "Bien : ils prendront les bulletins dans le fourgon blindé et les conserveront jusqu'à l'ordre du juge de les saisir."

Et tous les deux de retourner à la Beauté Noire pour déguerpir.

Le lendemain la Sentinelle titre : "Le Frelon Vert s'empare des bulletins après l'élection frauduleuse !" Sous-titre : "La police d'état récupère les votes après l'accident du fourgon blindé." Et le vendeur de journaux crie : "Lisez tout au sujet de ce Frelon Vert, il court toujours !"

Et tandis qu'une autre édition de la Sentinelle titre "La nouvelle mairie promet de faire le ménage du crime organisé", sous-titre "le maire Hargrave lance une campagne pour purger la ville." "Edition spéciale, un autre vendeur de journaux crie "le Frelon toujours en liberté!"

Puis une troisième une de la Sentinelle : "le recompte des votes prouve l'élection de Hargrave !", sous-titre "le candidat du crime organisé largement battu, des fraudes ont été révélées lors de l'examen des bulletins à l'occasion du recomptage."

En conséquence le moral semble au plus bas au quartier général de la mafia locale : "Ils se rapprochent de nous Ogden (NDT Arthur selon les sous-titres), et chaque coup que nous tentons est paré par le Frelon Vert."

Ogden répond, aussi tendu que son patron : "Alors vaut mieux qu'on contacte Max Gregory et lui dire d'y aller mollo : si le Frelon découvre qu'il envoie des munitions à l'étranger, on se retrouvera avec le FBI sur le dos en plus de la police, et du Frelon !"

Son patron approuve et lui passe le téléphone : "Mieux vaut lui téléphoner."

Odgen compose le numéro sur le cadran, et ailleurs, dans un bureau d'affaire, un homme en costume trois-pièces se lève pour prendre son chapeau au porte-manteau quand soudain son téléphone se met à sonner. Il le décroche nonchalamment, une main dans la poche de sa veste et répond : "Oui ? Ici Max Gregory." Puis après une pause il ajoute : "D'accord, passez-le moi."

A l'autre bout du fil, c'est Monroe, le chef de la mafia locale auquel Ogden vient de passer le combiné téléphonique : "Gregory ? Débarrassez-vous de la cargaison de munition immédiatement."

Gregory répond, sûr de lui : "Le jeune Roberts fait des difficultés : j'étais sur le point d'aller là-bas et le voir... Peut-être pourriez-vous me suggérer une façon quelconque de faire monter la pression." Et de sourire à ces derniers mots.

Monroe répond : "Je m'en occupe; il a un entrepôt à l'intersection de la 39ème et Grove, n'est-ce pas ?"

Au même moment, Reid conduit sa traction avant blanche en ville, Axford en guise de passager. Axford remarque avec fierté : "Nous avons mis ces bandits sur la brèche , peut-être que maintenant il pourra prendre un peu de vacances et faire tomber le Frelon Vert ?"

Reid jette un regard en dessous à Axford, puis répond, l'air dégagé : "C'est un programme un peu chargé, Michael... Que voulez-vous que je fasse ? Vous donnez six mois de congés payés ou quelque chose de ce genre ?"

Axford est outré : "Six mois ? Donnez-moi six jours et je ferai tomber cet palm... hymnotère." Ce qui fait largement sourire Reid, sans montrer les dents.

Ils sont interrompus par des sirènes et Axford se retourne. Cette fois il ne s'agit pas de police mais de nombreux véhicules de pompiers qui foncent en direction d'un gigantesque incendie. Reid range aussitôt sa traction avant blanche le long du trottoir et lance : "Allons jeter un coup d'oeil."

Ayant rejoint la troupe des badauds tenus à distance par l'importance de l'incendie, et voyant s'effondrer une partie du bâtiment dans le fleuve voisin, Reid réalise : "C'est l'un des entrepôts de Roberts !"

The Green Hornet S01E11: Disaster Rides The Rails (1940)

The Green Hornet S01E11: Disaster Rides The Rails (1940)

The Green Hornet S01E11: Disaster Rides The Rails (1940)

The Green Hornet S01E11: Disaster Rides The Rails (1940)

The Green Hornet S01E11: Disaster Rides The Rails (1940)

The Green Hornet S01E11: Disaster Rides The Rails (1940)

The Green Hornet S01E11: Disaster Rides The Rails (1940)

The Green Hornet S01E11: Disaster Rides The Rails (1940)

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.

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ImageFeu vert télévision

Ici la page Amazon.fr du coffret blu-ray Star Trek: Saison 1 multi-régions, français inclus (1966)

Star Trek S01E03: Where No Man Has Gone Before (1966)
Titre français : La patrouille du cosmos : où l'homme dépasse l'homme.

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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Star Trek (1966).

Diffusé aux USA le 22 septembre 1966.
Diffusé en France (sud) sur TMC début des années 1970.
Diffusé en France le 5 juillet 1986 sur LA CINQ FR.
Sortie en blu-ray US le 28 avril 2009 (effets spéciaux reconstruits en HD, son 7.1, avec possibilité de voir l'épisode avec les anciens effets et son stéréo, multi-régions, piste française et sous-titres français inclus).

De Gene Roddenberry; avec William Shatner, Leonard Nimoy, DeForest Kelly, George Takei, Nichelle Nichols.

(Space OPera) Journal de bord du capitaine, date stellaire 1312.4 : L’impossible est arrivé. Depuis droit devant, nous captons un signal de détresse enregistré, les indicatifs d’un vaisseau porté disparu depuis plus de deux siècles. Est-ce qu’un autre astronef terrien aurait autrefois exploré au-delà de la galaxie, comme nous l’avons projeté ? Que lui est-il arrivé là-bas ? Est-ce une sorte d’avertissement qu’ils ont laissé derrière eux ?

Au capitaine James T. Kirk apparemment perdu dans la contemplation de l’écran montrant la nébuleuse en avant de la course de l’USS Enterprise, Spock, souriant, demande : « Votre coup, mon capitaine… »

Kirk répond à son premier officier assis de l’autre côté de la table, face à un jeu d’échecs en trois dimensions : « Nous aurions dû l’intercepter à présent ; la passerelle a dit qu’ils appellerait… » Ce à quoi Spock répond : « Je vous ferai échec et mat après votre prochain coup. »

Kirk éclate de rire : « Ai-je mentionné que votre jeu aux échecs est très irritant, Monsieur Spock ? »
« Irritant ? » répond Spock, souriant à nouveau : « Ah, oui, l’une de vos émotions terriennes… »

Sans rien ajouter, Kirk prend sa tour pour la déposer sur le plateau le plus élevé du jeu d’échecs à trois dimensions. Et comme Spock semble surpris, Kirk demande : « Vous êtes sûr que vous ne savez pas ce qu’est l’irritation ? »

Spock répond tout en jouant son coup suivant : « En fait, l’un de mes ancêtres a bien épousé une terrienne. » Et Kirk taquin de remarquer ; « Ce doit être terrible d’avoir ce genre de mauvais sang. »

Spock semble se raidir, mais la conversation est interrompu par le sifflement habituel de l’interphone : « Passerellle à salle de conférence… » Et l’image de la nébuleuse est remplacée par celle d’un pilote blond à la chemise dorée du personnel naviguant qui déclare : « L’objet est désormais à portée de faisceau-tracteur. »

Kirk interroge : « Pas de contact visuel, Monsieur Kelso ? » L’intéressé répond : « Non, Monsieur : c’est trop petit pour être un vaisseau. Il ne fait qu’un mètre de diamètre selon le relevé. »

Et Spock de commenter : « Même pas assez grand pour passer pour un canot de sauvetage. » Kelso remarque : « Assez grand pour le ramener à bord, Monsieur, si vous voulez prendre le risque. » Kirk hoche la tête : « Verrouillez-le, Monsieur Kelso. »

Kirk et Spock se lèvent alors vivement pour quitter la salle de conférence et gagner la salle de téléportation, dont l’officier annonce : « Matérialiseur prêt, Monsieur. » Et Kirk de donner l’ordre : « Ramenez-le à bord. »

Tous fixent alors l’estrade du téléporteur, tandis qu’un faisceau argenté fait se condenser un trépied noirci surmonté d’un cylindre bas surmonté d’une capsule bulbeuse verdâtre. Kirk identifie aussitôt l’objet : « Un enregistreur de vol à l’ancienne : ils pouvaient être éjectés en cas de péril pour l’astronef. »

Spock corrige : « Plutôt en cas de destruction de l’astronef dans ce cas : regardez-le… Brûlé, cabossé. » Kirk répond : « Espérons que ses enregistrements soient intacts. Nous le connecterons à l’ordinateur de Monsieur Spock. »
L’ ingénieur au pupitre de téléportation acquiesce en entrant les commandes : « Oui, Monsieur. »

Le bulbe au sommet de l’enregistreur de vol se met alors à clignoter, et l’ingénieur annonce : « Il a commencé à transmettre. » Kirk hausse le ton : « Flashez la passerelle ; placer tous les ponts en alerte. »

Et alors que lui et Spock sortent de la salle de téléportation pour passer dans le couloir, un klaxon répété se fait entendre dans les hauts-parleurs, tandis qu’aux murs, une lumière rouge clignote.

Star Trek S01E03: Où l'homme dépasse l'homme (1966)

Star Trek S01E03: Où l'homme dépasse l'homme (1966)

Star Trek S01E03: Où l'homme dépasse l'homme (1966)

Star Trek S01E03: Où l'homme dépasse l'homme (1966)

Star Trek S01E03: Où l'homme dépasse l'homme (1966)

Star Trek S01E03: Où l'homme dépasse l'homme (1966)

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Abigail, le film de 2024Feu rouge cinémaRécit toxique à ne regarder qu'avec prudence et esprit critique

Abigail (2024)

Ne pas confondre avec les deux films Abigail de 2023, celui de 2019, et de 2017.

Compte tenu de ses incohérences et de sa méconnaissance de la réalité comme des mythes vampiriques, y compris ceux des récits cités dans les dialogues, ce film a très probablement été écrit avec une intelligence artificielle.

Sorti en Belgique le 17 avril 2024.
Sorti en Allemagne le 18 avril 2024.
Sorti au USA, au Canada, en Angleterre le 19 avril 2024.
Sorti en France le 29 mai 2024.
Annoncé en blu-ray allemand UNIVERSAL le 25 juillet 2024.

De Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett, sur un scénario de Stephen Shields et Guy Busick ; avec Melissa Barrera, Dan Stevens, Kathryn Newton, Will Catlett, Kevin Durand, Angus Cloud, Alisha Weir, Giancarlo Esposito.

Pour adultes.

(horreur vampire wokissime toxique) Dans un opéra parfaitement vide et sans aucune supervision, une jeune ballerine répète ses pas sur Le Lac des Cygnes, sans rapport avec la scène pour laquelle la musique a été écrite me semble-t-il. Pendant ce temps, un commando de kidnappeurs s'est assemblé, et après que la ballerine ait été ramené "chez elle" par une limousine au chauffeur invisible et toujours sans personne pour l'accompagner, sans que cela intéresse personne dans l'opéra ou dans la rue, elle est attaquée dans "sa chambre" et apparemment droguée à l'aide d'une seringue.

Le commando se rend dans une grande maison où le commanditaire de l'enlèvement leur demande de ne pas chercher à savoir le nom de la victime ni de sa famille, ni même leurs noms à eux ; il récupère les téléphones portables, parce que c'est tout à fait logique pour des criminels de toujours emporter de quoi les géolocaliser et les identifier à distance avec eux, sans compter qu'un téléphone portable est capable de photographier et filmer de ses quatre caméras partout où vous vous trouvez, et d'enregistrer tout ce qui se dit autour d'eux.

Et à propos de ce qui peut se dire autour des kidnappeurs, voilà-t-y pas que la brunette se propose de tout dévoiler de leur vie et de leur psychologie en public, contre un peu d'argent, aka dialogue d'exposition parce que les scénaristes étaient incapables de procéder moins grossièrement, et parce que le film n'a pas le budget pour les montrer en action avant la presque totalité du film prisonnier dans une seule bicoque, parce qu'en plus ils ont accepté de se faire enfermer dans le manoir où la ballerine est censée être retenue prisonnière le temps que sa rançon soit payée.

Les kidnappeurs s'empressent de violer toutes les règles de savoir-vivre entre bandits et kidnappeurs, ainsi que celles énoncés par leur commanditaire, parce qu'ils sont tous des professionels, sauf celui qui n'en serait pas un, mais qui ne viole aucune des règles précitées parce qu'il est seulement là pour se faire tuer en premier et qu'il lui manquerait des cases selon la brunette wokette omniciente qui s'entend super bien avec la jeune wokette qu'elle séquestre, parce qu'elle est une professionnel de l'attachement, apparemment.

Plus elle lui dit tout ce qui permettrait à la victime et son père apparemment mafieux de retrouver son fils, et quand bien même l'équipe inclurait surtout des policiers et une pirate informatique, personne ne semble avoir réalisé encore ce qu'est internet et comment fonctionne la collecte des données, le recel et comment retrouver n'importe qui avec : ils n'ont pas YouTube, ils n'ont jamais entendu parlé de Snowden, d'ailleurs ils ne savent rien de leur époque, ils n'existent que pour gesticuler et crier du début à la fin du film pendant près d'une heure cinquante, pour enquiller les clichés approximatifs probablement compilés par Chat GPT.

Abigail, le film de 2024

Abigail, le film de 2024

Abigail, le film de 2024

Abigail, le film de 2024

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Les mystères de l'Ouest, la série télévisée de 1965Feu vert télévision

The Wild Wild West S01E10: The Night That Terror Stalked the Town
Traduction du titre original : La nuit où la Terreur traqua la ville.
Titre français : La nuit de la ville sans voix.

Diffusé aux USA le 19 novembre 1965 sur CBS US.
Sorti en France en coffret DVD français (anglais sous-titré français)

De Michael Garrison, avec Robert Conrad, Ross Martin, Michael Dunn, Richard Kiel, Jean Hale, Phoebe Dorin, Chuck O'Brien.

Pour adultes et adolescents.

(mystère fantastique, techno-thriller, espionnage) (mystère fantastique, techno-thriller, espionnage) La nuit, en ville, Jim West semble rentrer nonchalamment à pied le long de l'avenue, cigare au bec.

Tandis qu'un fiacre le dépasse, et qu'il dépasse lui-même une maison, un homme de grande taille d'allure brutale mais élégamment vêtu se relève de derrière une sorte de caisse derrière laquelle il s'était embusqué, et s'étant avancé à l'angle de la bâtisse suivante, il sort un couteau.

West continue de marcher de l'avant comme si de rien n'était, et comme le tueur arrive dans son dos, il agrippe la colonne de bois qui soutient la marquise de l'entrée éclairée de la bâtisse - et d'un coup contourne la colonne de bois, surprenant le tueur qui se retrouve avec la colonne entre lui et sa cible.

West assène un coup de poing à la tempe du tueur, qui envoie celui-ci rebondir contre le mur de la bâtisse. Le tueur tente de revenir asséner un coup de couteau, mais West le frappe à nouveau aux côtes et le saisissant, le fait pivoter pour le plaquer contre le mur. West assène alors deux coups de poing au bras du tueur qui tient le couteau, puis d'un coup de pied à la cheville droite, fait chuter son agresseur, qui d'un cri s'étale de tout son long.

Juste un peu plus loin, une élégante blonde portant coquet chapeau, cape et éventail, fait remarquer à son cocher moustachu... et balafré debout à son côté -- le cocher du fiacre qui avait dépassé West plus tôt dans la rue : "Je dois dire qu'il est fort."

Pendant ce temps, Artemus Gordon flanqué de trois policiers accourent pour reprocher à West : "Tu avais vraiment besoin de lui tourner le dos ?" et West l'air innocent de répondre : "C'était juste pour quelques instants." Gordon réplique : "L'un des traits charmants à ton sujet est que tu attires la compagnie de gens si intéressants !"

Et tandis que les trois policiers relèvent le tueur, West et Gordon repartent, tandis que Gordon conclue : "James, mon garçon : ce restaurant a le Brandy le plus raffiné de tout Denver !" West répond : "Tu offres ?" et Gordon : "D'accord, j'offre : comme ma vieille grand-tante Maud disait, quitte à acheter quelque chose, achète ce qu'il y a de mieux !"

Ils dépassent alors la blonde élégante qui ajoute à l'attention de son cocher : "Nous verrons bien à quel point il est fort."

Et le cocher d'ôter la cape de la blonde, tandis qu'ils entrent à leur tour dans le restaurant français. Le maître d'hôtel assied la blonde à une table et lui présente le menu. Pendant ce temps au comptoir du bar, Gordon soupire : "Toujours travailler, jamais s'amuser... Ce n'est pas bon pour un homme : toi, bois et réjouis-toi, parce que demain nous pourrions mourir..."

Puis suivant le regard de West fixé sur la blonde apparemment occupée à lire le menu : "Qui voudrait vivre à jamais ?" Et se retournant vers West : "Tu sais, quel que soit l'homme que cette dame attend, il est très chanceux..."

West répond : "Elle n'attend personne : elle est seule." Gordon demande : "Comment tu le sais ?" West répond : "La manière dont elle est assise là, à la façon d'un phare, à ramener tous les navires à la maison." Alors Artemus Gordon jette à nouveau un coup d’œil vers la blonde, se lève en soufflant : "La terre, toute !"

Puis approchant la table de la blonde élégante, il prend un accent français : "Pardon, Mademoiselle : je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer... je veux dire, je suis dans ce pays depuis seulement six mois, et durant tout ce temps Mademoiselle, jamais, croyez-moi, jamais je n'ai vu une personne aussi belle que vous, même pas à Rome, Paris, Londres, nulle part ! Mais certainement, je vous connais de quelque part, non ?"

Pendant ce temps la blonde détourne plusieurs fois le regard et agite son éventail, pour finir par répondre : "Non."

Gordon s'exclame : "Ah, Madrid ! Mais bien sûr : les superbes femmes espagnoles... Et vous, êtes la plus magnifique."

La blonde regarde Gordon et sourit : "Je n'ai jamais été en Espagne ; et si vous n'arrêtez pas, j'appellerais le propriétaire." Et de détourner à à nouveau son regard

Parfaitement déconfit, Gordon répond : "Oui... Pardon Mademoiselle." Il se lève pour partir : "... une erreur."

Gordon retrouve West qui a assisté à toute la scène et arbore désormais un air narquois. Comme Gordon soupire, West enfonce le clou : "Je vous connais de quelque part, non ?" et de prendre un air accablé : "Waouh!"

Gordon proteste : "Ecoute, ça n'a jamais raté auparavant avec cet accent ! Elle... attend juste quelqu'un, c'est tout." West répond "Allez, Artémus, partons !" et il se lève, imité par Gordon.

Mais pour sortir, ils doivent passer derrière la table de la blonde élégante, qui perd son éventail juste à l'instant où West arrivait. West ramasse et rend immédiatement l'éventail à la blonde, qui s'écrie, semblant reconnaître West : "Eh bien, Monsieur Jordan !!!"

Puis la blonde semble confuse, dévisageant West : "Oh ! Oh, Excusez-moi, je croyais vous connaître de quelque part..." Et tout sourire, West répond : "En vérité, mon nom est Jordan ; attendez, ne me le dites pas : la Nouvelle-Orléans."

La blonde confirme, également tout sourire : "Eh bien, oui, la Nouvelle-Orléans..." West : "Hélène ? Non, Eléonore !" La blonde répond : "Marie... Marie Pincher." West répond : "Marie Pincher... Et que faites-vous toute seule par ici, Marie ?"

La blonde s'évente et répond, après un coup d'oeil à Artemus Gordon : "Eh bien je pensais vous poser la même question..." Alors West prend la cape de la blonde sur la chaise voisine ; la blonde se lève, West lui met la cape et lance à Gordon, interloqué : "Bonne nuit, Artémus."

Et le couple de sortir du restaurant pour monter dans le fiacre conduit par le coché balafré.

Les mystères de l'Ouest S01E10: La nuit de la ville sans voix (1965)

Les mystères de l'Ouest S01E10: La nuit de la ville sans voix (1965)

Les mystères de l'Ouest S01E10: La nuit de la ville sans voix (1965)

Les mystères de l'Ouest S01E10: La nuit de la ville sans voix (1965)

Les mystères de l'Ouest S01E10: La nuit de la ville sans voix (1965)

Les mystères de l'Ouest S01E10: La nuit de la ville sans voix (1965)

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